Naples, mais pas vraiment, plutôt des rues disgracieuses. Et Pompéi. Mais pas le Vésuve. Et une chronique d’un échec annoncé.


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Europe » Italy » Campania » Torre Annunziata
October 11th 2018
Published: October 12th 2018
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Donc Naples. Mais pas vraiment. C’est parfois ce qui arrive avec Airbnb. C’est vraiment génial, mais pas parfait. On a l’adresse exacte seulement une fois qu’on a réservé. Et on réalise pas toujours les distances. Pour Rome, on était un peu excentré, mais 15 minutes de métro et on était au centre de Rome. Pour Naples, pas tout à fait. C’était plus 20 minutes... de train. Bref, on n’a vu de Naples que sa gare. Tant pis pour l’antica Pizzeria da Michèle. Ce sera pour une autre fois. Notre nouvel appart était donc à Torre Annunziata. Notre guide touristique en parle ainsi: « enfouies sous les rues disgracieuses de Torre Annunziata, les ruines d’Oplonte bla bla bla. » C’est la seule place où ils parlent de la ville et c’est ce qu’ils ont à en dire. Et ils ont pas tellement tort. On est effectivement dans un quartier assez cradeux. Les photos sur Airbnb laissaient deviner un bord de mer. C’est pas faux. Sauf que le dit bord de mer, c’est le port commercial. #pastellementbucolique. Et le quartier est tellement merdique que le premier soir, après 30 minutes a chercher un resto (n’importe quel resto), on a abandonné et on s’est acheté des pâtes à l’épicerie. C’est sale. Ça pue. Il y’a des vidanges partout dans les rues. C’est vraiment disgracieux.



Ceci dit, l’appart est totalement cool. On a une immense terrasse sur le toit, avec des jouets pour enfants, un couch de outdooring, une table pour manger dehors, bref, la grosse vie. Avec en prime une vue sur les silo #5 de la place.



On dort ici 3 nuits alors je vais faire des courses et j’achète de la bouffe et de la booze pour 3 jours. Le plan, c’est de prendre ça relax la première journée, Pompéi le 2e jour et le vesuve le 3ème jour. Premier matin, Genevieve réalise qu’on reste ici seulement 2 nuits. Pas 3. Va falloir clancher la bouffe, la booze et l’horaire. On se précipite au train pour aller à Pompéi. Surtout que le guide recommande d’arriver tôt. #fail



On achète nos billets de train du dude le plus désagréable à vie (voir PS). Zéro info. En fait, zéro mot. On passe le tourniquet et on réalise qu’on sait pas sur quel quai passe le train. Heureusement que le sherpa guide avait pris une photo des lignes de train la veille.



On arrive sur place. On tombe au beau milieu du festival de l’entubage des touristes. (Voir PS2). On finit par se prendre des billets « coupe ligne » et un audioguide. Eh non, on a toujours pas appris. Au moins, on sait maintenant que les pompéiens gardaient leur urine dans des jarres pour le dégraissage des tissus...



Les ruines étaient quand même impressionnantes. Mais moins pour Romy. Alors pour rendre la visite intéressante, Genevieve a dit à Romy qu’on était à la chasse aux géants et aux monstres. Fallait voir Romy qui courait partout dans les ruines et qui se cachait dans les maisons en criant « il faut se cacher des géants ».



En sortant des ruines, on se dit que tant qu’à être là, aussi bien aller voir le Vesuve, dont les navettes partent de Pompéi. Surtout qu’on quitte déjà le lendemain. Pas de chance. Le vesuve est fermé. Glissements de terrains suite à une tempête. On se dit alors qu’on va aller visiter les ruines d’Oplonte, dans la ville de notre appart. C’est tout près. Nouvelle séance d’entubage touristique. On ne peut pas acheter des billets juste pour les ruines d’Oplonte. Ça vient avec des billets pour une autre site, boscoreale. Autre site qui se trouve dans une autre ville. Impossible d’acheter des billets pour un seul site ou d’utiliser les billets sur 2 jours. Ce sera donc un apéro prolongé sur la terrasse, avec Romy qui joue à poupounow (whatever that is...).



Le lendemain, on s’est dit qu’on irait faire les 2 sites (Oplonte et Boscoreale). La préparation pour le départ est archi lente avec Romy qui en plus, se lève super tard. On fini par quitter l’appart il est déjà 11:00. On visite les ruines d’Oplonte. Un peu moins impressionnant que Pompéi mais vraiment moins de monde, ce qui rend le tout quand même agréable. Ensuite, on se dirige vers boscoreale. On achète nos tickets de train pour réaliser une fois sur le quai qu’on a manqué le train de 10 minutes et le prochain train est dans 50 minutes. Avoir su, on aurait pris un taxi. Finalement, le train se pointe avec plus de 20 minutes de retard. On arrive à la gare de Boscoreale. Il est rendu 15:00. Pas de consigne à bagages. On doit donc traîner nos sacs à dos. Le site est à plus de 1,5km de la gare. Pas de taxi. Pas de Uber. Notre prochaine maison est à plus de 3 heures de transport en commun. On se regarde. Ça pue. Fuck le à Boscoreale. On déduira le prix du billet du REEE de Romy. De toute façon, c’est de sa faute. On rembarque dans le train direction Torre Annunziata, lequel train a encore 20 minutes de retard. Heureusement, j’ai réussi à bullshiter le gars de la gare en lui disant qu’on s’est trompé d’arrêt et il nous laisse repartir avec les mêmes billets précédemment achetés. La patience commence à manquer pour tout le monde, même moi. J’essaie de comprendre les 4 différents bus à prendre pour se rendre à notre prochain appart quand un taxi passe. Je l’interpelle. Il jette 3 des 8 personnes qu’il avait à bord hors de son taxi Il ne parle pas anglais. Je ne parle pas italien. Je lui montre la ville où on veut aller et j’écris sur un bout de papier: 50 euros. Il m’explique en long et en large que c’est loin, que ça prend une heure et écrit 80 euros. Je lui montre Google Map qui dit 45 minutes. Il me parle de trafic. Je fais du small talk avec Genevieve en français pour lui faire croire qu’on discute. Il descend à 60 euros, j’abdique. On a déjà perdu la journée, j’ai pas envie de prendre 4 bus sur plus de 3 heures. On part. Le chauffeur sait pas vraiment où on va alors il me donne un cours d’italien accéléré pour que je puisse le guider avec mon GPS.



On arrive finalement à notre appart. Ça fait pas 1 heure qu’on est dans l’appart qu’on commence à entendre de la musique à tue tête. Genevieve est sur le bord d’exploser. Elle peut pas croire qu’on a un appart au-dessus d’un bar. Romy dormira jamais... finalement, après investigation, c’était pas un bar. C’était un gym avec un cours de spinning. Déjà que je jugeais les gens qui font du spinning avant...



Turns out que le quartier est charmant, il y a un parc avec des jeux pour enfants juste à côté de l’appart, une épicerie, un resto avec les meilleurs gnocchis qu’on a mangé jusqu’ici. On est sur le bord de la mer. Bref, cette journée de marde se termine relativement bien.



Demain, on part explorer la côte Amalfitaine.



D’autres nouvelles bientôt. On vous aime.



Denis, Geneviève et Romy.



PS: je suis pas raciste, mais... les italiens sont pas particulièrement sympathiques. #likemoi. Exemple: On achète des billets de train. Le dude dit 0 mots. Pas de bonjour. Pas de sourire. Pas d’info. Rien. Pas même sur lequel des 5 quais prendre le train. Et si un italien est sympathique, il y a andouille sous roche, c’est en général pour mieux l’entuber.

PS2: parlant d’entuber, c’est vraiment leur sport national. Devant le futbol. D’ailleurs, la finale du dernier mondial d’entubage était entre l’Italie et le Vietnam. Ça a fini avec une nulle. Ici, l’entubage est érigé en système. Les billets coupe-file qui coûtent trois fois le prix et sans lesquels il n’y aurait pas de file aussi longue. Les vendeurs de billets qui s’installent à la sortie de la gare avec des affiches « official tourist info » pour te vendre des visites guidées pour finalement te rendre compte que si tu passes tout droit et que tu vas directement au site, c’est la qu’ils vendent les billets officiels pour une fraction du prix. Et le fameux billet coupe ligne, c’est juste pour pas faire la file a la billetterie. Mais quand tu achètes le billet avant de voir la file, ben parfois, c’est clairement du dol.

PS3: chaque fois qu’on va au resto, on est systématiquement les premiers. Les gens commencent à arriver quand on termine notre repas.

PS4: des crevettes frites entières pas écaillées, c’est assez ordinaire. Je sais pas si on supposé manger la tête. Ou les écailles. Pas essayé la tête, mais les écailles, c’est pas particulièrement agréable à manger. Et une fois complètement écaillée, la crevette n’est plus vraiment frite et ne goûte rien.

PS5: Romy pogne vraiment beaucoup avec les italiennes. Ciao bella par ci, ciao bla par là. Bizarrement, je ne reçois pas la même attention. #lesitaliennessontbienetranges

PS6: Les italiens gueulent tout le temps. Ou disons poliment qu’ils argumentent très fort.... et les trains italiens sont pas souvent à l’heure. #onsennuiedujapon

PS7: pour ceux et celles qui sont surpris que je n’aie rien perdu encore, eh bien Romy a pris la relève et a perdu son toutou cochon gris... ça n’a pas été facile.. #dramaqueen

PS8: pendant qu’on était dans le coin, j’ai vu passer aux nouvelles que les dernières analyses indiquent que lors de l’éruption du vesuve qui a détruit Pompéi, les gens sont morts dans d’atroces souffrances, leur sang bouillait littéralement dans leurs veines et leurs cerveaux explosaient sous la pression.



https://www.kansascity.com/news/nation-world/article219795865.html

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