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Published: March 8th 2011
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Il y a déjà un moment que nous n’avons pas donné de nouvelles. Si nous n’avons pas l’excuse que l’université nous tient occupé, nous allons donc argumenter qu’elle nous laisse, au contraire, trop de temps libre, nous forçant ainsi à voyager et à découvrir l’Europe (bien entendu, c’est tout à fait contre notre gré). Nous avons donc, dans les dernières semaines, été sur la trotte pas mal! Afin de nourrir votre curiosité, pour la prochaine semaine, nous tenterons de publier un blog aux deux ou trois jours. Nous vous invitons ainsi à suivre, une fois de plus, nos trépidantes aventures sur le continent de nos ancêtres.
Tout débute avec la visite toute spéciale de Justine (une amie de très longue date de Mathieu, ça remonte à la petite école) et de son copain, Maxime, (tous deux travaillent présentement à Lausanne, en Suisse) au début de février. Alors que nous étions désormais bien installés dans notre chez nous français, nous étions près à recevoir des amis pour tester notre sofa (qui a obtenu la note de 10/10, si ça peut finir de convaincre ceux qui hésitait à venir nous voir! Par contre, le chauffe-eau, situé juste à côté du sofa, fait
Centre Historique Minier
Musée de la mine du Nord-Pas-de-Calais, LEWARDE
un genre de bruit de lave-vaisselle en permanence, ce qui enlève un certain charme à la pièce, selon les feedback! Ça reste un endroit tout à fait respectable, au moins 6 étoiles sur 5!).
Leur visite s’est faite en éclair. 24 heures top chrono pour visiter Lille et profiter de la France. Nous sommes donc allés les rejoindre en fin d’après-midi à la gare et tranquillement, tout en dégustant quelques viennoiseries, nous avons fait notre chemin vers un petit pub où Mat, Justine et Maxime se sont installés pour déguster une bonne bière belge et où Geneviève les a quittés pour aller à son cours (comme elle est studieuse!!!). Nous avons ensuite cheminé vers la maison, tout en faisant un petit stop pipi puisque la bière avait fait son chemin, où nous avons continué de jaser tout en dégustant une autre bonne bière, mais cette fois, typiquement Lilloise, la Ch’ti. Gen nous a retrouvés dès la fin de son cours, à 20h. C’est là que l’expérience culinaire commence! Nous avions fait une réservation dans un petit restaurant de cuisine flamande, soit la spécialité du Nord de la France. Le choix n’a pas été facile puisqu’on ne comprenait pas la
moitié du menu qui contenait des spécialités flamandes et donc portant des noms incompréhensibles! Mes amis… laissez-nous vous dire qu’on s’est bourré la face! Un pur moment de délice pour les gourmands que nous sommes! Carbonnade flamande à la bière, entrée de ficelle picarde (petit roulé au jambon fromage) et dessert de crêpes au caramel au beurre maison et glace à la vanille. Après ce festin de roi, nous sommes rentrés (en roulant car incapable de marcher) et n’avons pas pu faire autrement que… dormir!
Après une bonne nuit de sommeil et un petit déjeuner véritablement français (viennoiseries, pain baguette et fromages), nous avons erré dans la ville afin de faire de nouvelles découvertes (et oui, même en y habitant, nous n’avions pas visité tous les racoins). Nous avons terminé la visite de Lille par l’ascension du Beffroi de la ville (merci à nos invités car sans eux nous n’aurions eu l’idée, nous sommes tellement bien installé que nous pensons en locaux et non pas en visiteurs. Étrange tout de même!) d’où nous avons pu profiter de la vue et se faire venter dans la face assez fort merci!
Voilà qui conclut la visite de nos chers compagnons
qui sont sautés dans le train en direction de Lausanne en fin d’après-midi et à qui on dit un énorme merci d’avoir pris le temps de venir nous voir!
Sans perdre notre temps, le lendemain, nous sommes partis, accompagnés de plusieurs autres étudiants étrangers, à la découverte d’une ancienne mine de charbon, industrie qui a occupée une place très importante dans l’histoire de la France lors des Grandes guerres. Une visite très intéressante qui nous permit d’en apprendre d’avantage sur la vie d’un mineur, l’évolution des procédés et des techniques minières depuis la fin du 18e siècle. Le tout débute par la visite d’un musée et d’une exposition photo actuelle sur les différentes mines de par le monde et se termine par une visite guidée dans l’ancienne mine, à 400 mètres sous terre. Après une descente en ascenseur à une vitesse folle d’environ 40 km/h, nous arrivons dans la mine où nous pouvons suivre un petit sentier bien aménagé exposant dans chaque corridor une époque différente. Nous pouvons donc, étape par étape, voir l’évolution chronologique des technologies et des outils utilisées. À la fin de la visite, nous passons par une porte et nous nous retrouvons à l’extérieur de
la mine… Eh, pas d’ascenseur? Pas d’escalier ou de retour à la surface? Bernés comme des gamins, nous réalisons que l’ascenseur n’était que simulation (tout de même bien fait car il nous était possible de voir par une fenêtre que nous descendions). Nous sommes en réalité descendu du 2e étage jusqu’au rez-de-chaussée. Bernés, je vous dis! Pour terminer la journée, nous nous sommes tous arrêtés dans un resto de kebab (rien de comparable à la veille! Nous ne saurions vous dire si aimons vraiment ça, mais ça fait la job!) et nous nous sommes tous dirigés vers notre somptueux manoir de la rue d’Avesnes (notre maison) où les Mexicains qui étaient présents nous ont gracieusement offert le soleil (beaucoup trop souvent absent ici!) en réchauffant notre cœur avec des piña colada!
Finalement, la semaine suivante nous aura permis de défendre glorieuse notre réputation de Canadiens lors d’une activité de patinage. Les étudiants de l’école ayant organisé l’activité ont réussit à réunir tout prêt de 300 étudiants de l’école sur la patinoire (je n’avais jamais vu autant de monde sur une patinoire des plus standard comme celle que l’on a au Canada, rien de plus gros! Nous y avons donc
mis le paquet et avons même effectué quelques trucs appris à l’âge de 7 ans lors de jadis cours de patinage artistique et leçons de hockey (Mathieu tient à préciser qu’il n’a suivi aucun cours de patinage artistique!). Vous savez nous avons freiné sur le côté et nous avons même patiné vers l’arrière un peu, des trucs très difficiles qui en auront impressionné plus d’un. Faut dire qu’on avait un avantage sur les autres… la plupart des Français étant quasi persuadés que nous nous déplaçons tous les jours en patins l’hiver parce qu’il fait si froid au Canada! « Vous savez les Canadiens naissent avec des petits patins aux pieds! ».
Voilà! Prochain blog, destination Bruxelles à pied ou comment marcher une heure et quart pour traverser à pied une frontière qui n’existe même pas!
Geneviève et Mathieu, citoyenne du monde et voyageur sans frontière, toujours bouche bée, bernée par un faux ascenseur! 😱
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Mimi
non-member comment
Et Bruges? Quand allons-nous voir Bruges?
Salut ma Puce, Allo Mathieu! Comme l'Europe me manque! Je suis si heureuse de savoir que vous avez l'opportunite de decouvrir TOUT ce que avez decouvert jusqu'a maintenant... Pour toi, Gen, en commencant par le Senegal (j'ignore ou Mathieu a contracte le virus) l'Oceanie, le Costa Rica... En fait, je heureuse que vous ayez "SAISI" l'opportunite. Il y a une subtile difference entre "avoir" une opportunite et "saisir" une opportunite! J'aimerais bien voir publiees quelques photos de la visite de Sylvain et de votre escapade a Bruges! Sur ces mots... Bisous xoxoxo Mimi