Bouillante (la ville et la température), apnée, randonnée et pas de cocoa


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Published: August 23rd 2023
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La route vers Bouillante se fait plutôt bien. Mais une fois arrivés sur place, les indications de la dame sont vraiment vaseuses. Du genre « quand tu vois ça, continue », tournes à gauche là où il y a une clôture blanche… Me semble qu’en 2023, on pourrait commencer à donner des coordonnées géographiques (longitude/latitude). Bref, je trouve du premier coup quand même mais mon copilote ne remarque pas et me dit que ça doit pas être là. On repart à la recherche de l’appart. La fille était sur place et nous a vu passer. Elle essaie d’appeler Geneviève. Vous vous souvenez de ce que je vous ai dit sur le cellulaire de Geneviève? Voilà. Alors bref, je refais le trajet avec les indications fournies et on revient immanquablement à la première place ou on était arrêté. Et c’est là. La fille était contente de nous voir parce-qu’elle ne savait plus trop quoi faire. Elle a essayé de nous appeler, de nous texter…

La maison, la même dans laquelle Me Leroux a habité au printemps, elle excellente. En haut d’une montagne, 3 chambres, vue sur la mer, immense terrasse avec hamac et barbecue. La fille nous avait même préparé un ti punch!

Comme on reste ici pour 6 jours, la première étape, c’est de se faire une petite épicerie. Faire l’épicerie dans un autre pays est toujours une expérience que j’adore. On voit des trucs qui n’existe pas chez nous. Ou des prix complètement disjonctés de la réalité. Comme des bouteilles de bordeaux à 6 Euros. On trouve aussi de nouveaux fruits, comme les ramboutans. Cela dit, s’ils sont moins connus, c’est pas juste que leur publiciste est mauvais, c’est que le fruit lui-même vaut pas vraiment le déplacement. Même si t’es déjà là. On en profite pour ramasser 3 bouteilles de rhum pour comparer.

Première journée, le jeudi 17, on commence ça relax. On se dirige vers la plage du petit Malendure (C’est un comme le 2e vin de Malendure. Plus petit, plus tranquille, moins tape à l’œil. Bref, exactement ce qu’on cherche. Comme on est assez tôt (les filles n’ont pas perdu leur mauvaise habitude de se lever aux aurores…), stationnement facile tout près. Mais c’est indiqué que le stationnement est payant. Je m’informe auprès des gens et on me dit « qu’il faut marcher jusqu’à perpète par là-bas pour l’horodateur ». Je refuse. Je me
Romy devant la baieRomy devant la baieRomy devant la baie

où nous ne nous sommes jamais rendus...
dis qu’il doit bien y avoir une application pour ça! Petite recherche rapide et BOOM! Paybyphone! Je télécharge le tout et hop. Je suis arrivé à la plage à peine 2 minutes après tout le monde. Geneviève était déçue, pas eu le temps d’aller cruiser les beaux mâles de la plage…

J’ai même pas le temps d’enlever mes souliers que Romy me tire par le bras. Elle a juste trop hâte d’aller voir les tortues. Une amie nous a prêté un masque full face avec tuba intégré qui ne va pas dans la bouche (merci Julie-Kim) et Romy a adoré! On a passé genre 2 heures à nager avec des tortues et des poissons. Je ne suis toujours pas capable de faire l’étoile sur le dos, mais sur le ventre avec un tuba, je flotte-ish alors tout va… mais on s’est peut-être un peu emporté. Je me sors la tête de l’eau pour voir un peu on est rendu où et je vois Geneviève qui fait de grands signes et qui me crie de revenir parce qu’on est vraiment rendu trop loin… même si c’était pas si loin… je vais encore me faire battre… misère…

On s’informe alors pour louer une veste de sauvetage ou acheter des flotteurs à Romy pour apaiser le cœur de maman/poule mouillée. Sans succès. Bouillante n’est pas particulièrement grand… De retour à la maison, on trouve une nouille de piscine! Problème résolu.

En après-midi, on décide d’aller faire une randonnée « facile » d’environ 2 heures qui part de la plage et mène à une petite baie dans laquelle on peut se baigner. Parfois, Geneviève et moi, on ne s’entend pas. On finit toujours par faire comme Geneviève veut faire mais j’inscris au moins mon objection au procès-verbal, pour la postérité. Je n’aurais pas trainé les masques de plongée, ni la grosse couverte de plage. On part donc pour une randonnée de 2 heures, chargés comme des mulets. Et après 10 minutes, Delphine de gémir : « Je suis fatigué, je veux le porte-bébé ». Je me retrouve donc avec 2 sac à dos, mais toujours un seul dos. Finalement, turns out que Geneviève s’est trompée en checkant le guide. Ce n’était pas une randonnée facile. Ni intermédiaire. Mais difficile. Le genre de randonnée qu’un gars qui s’entraine pour l’armée faisait. On s’est rendu au point de vue de la baie. Le
Delphine et mamieDelphine et mamieDelphine et mamie

Puisque Delphine ne peut pas venir nager avec nous,,,
dit dude de l’armée nous a dit que pour accéder à la plage, il nous restait 5 minutes. Mais comme ça nous a pris 30 minutes faire un bout qu’il disait prendre 10 minutes, et que la randonnée ne fait pas une boucle, et qu’on doit donc refaire tout le chemin parcouru en sens inverse, on décide de revirer de bord. On a donc fait prendre une marche de santé à tout notre stock de snokeling, nos serviettes et nos costumes de bain. Bien heureux d’avoir le procès-verbal… Cela dit, chapeau à Romy qui a fait toute la randonnée presque sans chialer.

Le vendredi 18, on retourne à la plage. Je dis à Romy de prendre la nouille. Elle me regarde avec dédain et me dit qu’elle n’en a pas besoin (ce qui n’est pas faux… elle flotte comme un bouchon de liège… des fois, elle se met de dos en position demi assise et flotte quand même… c’est extrêmement frustrant). Bref, ça fini que c’est moi qui est pogné pour trainer la nouille et suivre Romy au cas où il y aurait un problème… Faque j’ai passé la journée à nager avec une nouille (une nouille sur une nouille… c’est une mise en abyme) dont Romy n’a jamais eu besoin. Et après être retourné voir les tortues (directement en face de la plage, à genre 50 mètres du bord), on est allé explorer un peu du côté droit. Et là! Récif de corail avec des millions de poissons! Malade!!! En après-midi, on décide d’aller visiter le musée du cocoa. C’est fermé le 13h30 à 14h30 selon le guide. C’est louche. Il est 13h15. On va voir. Sur place, on nous informe que c’est effectivement fermé de 13h30 à 14h30, mais que de toute façon, les visites sont à heure fixe (9h30, 10h30, 11h30, 14h30 et 15h30). That’s it. Et il y a un nombre maximal de personnes pour chaque visite et c’est complet pour la journée. Et comme un con, je me dis que j’appellerai en arrivant à la maison (ils ne prennent les réservations que par téléphone et aucune réservation le jour même) et évidemment, j’oublie. Finalement, on va au jardin botanique de Deshaies. Une déception. Même Sylvie, pourtant fan finie des plantes, trouve la visite inintéressante. Le highlight, c'était un perroquet aux 3/4 déplumé...

Samedi 19, Geneviève veut aller se baigner dans une des sources thermales qui donnent leur nom à la ville. L’eau de la source thermale (bouillante, cette fois-ci la température, pas la ville) se mélange à l’eau de la mer pour devenir température spa. Romy chigne parce-qu’elle veut retourner à la plage faire du snorkeling. Les indications pour se rendre sont vraiment vaseuses. En fait, les pancartes qui indiquent l’endroit sont uniquement dans une direction, qui n’était évidemment pas notre direction initiale…Heureusement que le sharpa-guide était alerte. Quand on arrive au spot (à peu près de la grandeur d’une piscine hors terre standard), il n’y a qu’une seule personne. C’est fort agréable. Mais j’ai hâte que le dude se pousse pour qu’on ait le spot à nous seul. Finalement, un autre groupe arrive avant le premier dude parte. Et un 2e groupe arrive avant que le premier parte. Pas moyen d’avoir la paix… jusqu’à ce que le dit 2e groupe aille se rafraichir dans la mer. On a alors le « spa » naturel à nous seul pendant une dizaine de minutes. Romy chigne quand vient le temps de partir parce-qu’elle veut rester…. On se réessaie pour le musée du cocoa. On réveille les filles de leur sieste pour arriver à temps pour la visite de 14h30. Échec #2. C’est encore complet. C’est fermé le dimanche et le lundi… VDM. On réserve donc pour le mardi, jour de notre départ, à 9h30. On pense que l’idée du chocolat va aider les filles à être efficaces pour le départ. Raisonnement logique? Naïveté touchante? C’est ce que vous saurez dans le prochain épisode…

Les Gallinus

PS : Romy a attrapé un coup de soleil dans le bas du dos à notre première journée à Bouillante… #parentspoches

PS2 : La température est constante. Autour de 30 (ressenti 35) pas mal tous les jours. Avec du soleil entrecoupé d’averses/orages de 15-20 minutes. 5-6 fois par jours. Jusqu’ici, ça ne nous a pas embêtés du tout. Il pleut souvent le soir et la nuit, sinon, la plupart du temps, on est déjà dans l’eau.

PS3 : à peu près 30 minutes après mon départ de l’agence de location d’auto, une lumière allume dans le dash pour me dire que la pression d’un pneu est basse. On doit le regonfler tous les jours/2 jours. Et la pompe à air de la seule station-service à Bouillante est hors service. Probablement pour toujours. On doit aller dans la ville suivante. Je n’ai pas encore décidé ce qui est pire : gonfler le pneu tous les jours ou aller le faire réparer… Si je ne me branche pas d’ici 2 jours, la décision va s’imposer d’elle-même. C’est probablement pour ça que je n’ai toujours pas pris de décision….

PS4 : Il y a des poules qui rodent derrière la maison. Parfois, elles montent sur la galerie arrière. Romy souffre de Gallinophobie. Misère…

PS5 : toutes les villes, rivières, attractions sont annoncées en 2 langues en Guadeloupe. Français et créole. Je pratique donc mon créole. Prochaine ride de taxi à Montréal, je vais en surprendre un en lui parlant créole!

PS6: ce n'était qu'une question de temps. Dans un restaurant, la serveuse apporte les plats: "Les Ouassous pour madame. Le chatrou pour mamie. Le cabri pour papi"... misère...

PS7: les ouassous, c'est beaucoup de travail et pas si bon...

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