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Published: March 22nd 2012
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Pour une fois les plans ont été suivis! Nous avons rejoint St-Pierre à partir de Fort-de-France mardi le 12 mars. Arrivés en fin d’après midi, les places étaient comptées devant le quai de St-Pierre. L’eau y est très profonde rapidement dès qu’on s’éloigne du rivage et, depuis notre dernier passage, des bouées ont été installées pour délimiter la zone d’ancrage. Il faut donc se faufiler à travers les bateaux déjà ancrés à la recherche d’un fond à moins de 45pi. Devant cet achalandage, nous allons sur une sortie de rivière, face au stade municipal; là, sur la carte, on indique un fond de 20 à 30 pi, formé par les alluvions de la rivière. Nous y ancrons solidement, et nous y sommes seuls!! Pas d’inquiétude pour heurter les autres. La nuit est calme mais nous installons nos « rocker stopper » qui amortissent les mouvements du bateau causé par les vagues; il faut dire que l’ancrage de St-Pierre n’est pas une belle baie protégée, ce n’est qu’une grande et longue courbure vers l’intérieur de la côte.
Départ tôt, nous levons l’ancre à 7h00. Nous remontons la côte le plus loin possible avant d’entamer notre traversée sur la Dominique;
de cette façon, nous avons un meilleur angle avec le vent. Alors que nous sommes au moteur, à l’abri de la côte, quelque chose qui bouge attire mon regard dans la démarcation entre l’eau du courant au large et l’eau « calme » près de la côte. C’est une baleine!! Je vois son évent et puis elle plonge et montre sa belle queue… Pas le temps de prendre la photo, et JP a manqué le spectacle, occupé dans une petite pièce du bateau…
La traversée s’amorce un peu difficilement, le vent monte et descend et les vagues de 4 à 8 pi sont désordonnées. Après plus d’une heure, les choses se mettent en ordre, le vent se stabilise, les vagues aussi deviennent plus régulières en direction et enfin Absaroque se barre seul (sans auto pilote ni barreur), à 70 degré du vent, pleine GV et 80% du génois! Notre trajet décrit une belle courbe sur la carte de l’ordi. Au début, on s’éloigne de la route vers l’ouest, puis arrivés à près de 7 miles de la Dominique, le vent monte et change de direction au fur et à mesure qu’on s’approche; Absaroque accélère en se dirigeant
Nous le voyons encore une fois
le sommet de la Montagne Pelée vers l’est et reprend tout l’écart qui le séparait de la route. Nous parcourons les 35 miles nautiques en 7 heures.
Nous voici donc en Dominique pour le vrai. Nous allons enfin mettre les pieds sur cette île où nous n’avions, jusqu’à présent, que fait des arrêts d’une nuit en montant ou descendant rapidement l’arc antillais. Nous prenons un « mooring » en bordure de la côte à Roseau, la capitale sise au sud de l’île, car ici les montagnes rejoignent la mer, ne donnant pas de plages ni de grandes surfaces d’ancrage. Le problème inhérent à ce genre de mouillage ce sont les vagues qui rebondissent sur la côte abrupte et rendent l’endroit rouleur. Avec les rocker stoppers, c’est supportable.
Au matin du 14 mars, nous partons à la découverte de Roseau; il faut faire les douanes, explorer les épiceries et trouver du tissu pour que je puisse refaire le pavillon de Ste-Lucie. Celui que nous avions a rendu l’âme cette année.
Nous sommes agréablement surpris par la ville; beaucoup de bâtisses semblent « agées » mais bien conservées, la plupart sont construites sur un solage de pierres ou même
ont les murs du rez-de-chaussée en pierre et les étages supérieurs en bois. C’est propre, il y a des indications sur presque tous les immeubles : cour civile, bureau de poste, cour suprême… Nous parcourons les rues et apprécions les lieux. Après plusieurs essais, nous nous rendons dans un magasin à rayon (Astaphan’s) et y trouvons enfin le tissu cherché. Au retour, nous arrêtons manger un « rôti » dans un petit restaurant recommandé par le commis du tissu (je demande toujours des recommandations des gens de la place pour savoir où manger de bons rôtis); et nous n’avons pas été déçus!
De retour au bateau, nous entendons sur la radio que nos amis québécois : Sea Kite, Océane 2, Tenace et Méridien V sont arrivés au mouillage ainsi que les bateaux Umialtak et Cigale, leurs copains. Jean, de Océane, a organisé le transport pour nous 16, le lendemain, afin de faire la randonnée jusqu’au Lac Bouillante ( Boiling Lake).
Ce sera une autre histoire…
Nous terminons cette belle journée en regardant un magnifique coucher de soleil.
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