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Published: January 25th 2016
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En ce début de l'année 2016, j'ai pris la résolution, si pour moi c'en est une, de voyager le plus souvent possible. Évidemment, le neige tardive de cet hiver aurait pu me faire changer d'idée, mais après 5 bonnes années d'absence à marcher sur le sable blanc des Antilles et à entendre le bruit inlassable des vagues bleues, je me suis laissée tenter par un petit séjour sur l'île de Cuba, plus précisément dans l'archipel de Los Jardines Del Rey. Par contre, je ne vous parlerai pas ici du séjour en hôtel de luxe tout inclus, de ses bons et ses mauvais côtés (pour moi 5 jours fut amplement suffisant!) mais plutôt du court voyage en bus qui nous amène de l'aéroport à notre oasis bien planqué en bord de mer. Nous atterrissons à Santa Clara, chef-lieu de la province du même nom. Notre destination: Cayo Santa Maria, petit îlot d'à peine 13 km carrés parmi environ 990 cayos qui forment l'archipel. Seulement 4 îlots sont développés pour accueillir les touristes: Cayo Coco, Cayo Guillermo, Cayo Ensenachos et Cayo Santa Maria. Les deux premiers îlots se partagent leur propre aéroport tandis que les deux autres sont desservis par celui de Santa
Clara. Il faut compter ensuite environ une centaine de kilomètres et 90 bonnes minutes pour nous rendre jusqu'à l'Atlantique. Mais ici, le voyage en vaut vraiment la peine afin de voir les contrastes qui diversifient les paysages. Nous sommes en plein milieu de l'île de Cuba et nous dirigeons vers le nord. Nous traversons quelques petits pueblos typiques: petites maisons de bois aux toitures de palmes avec en contrebas des abris pour le bétail, une seule route qui traverse le village où il n'est pas rare de suivre une charrette tirée par un âne. D'un côté ou de l'autre de la route, les plantations de tabac, de mangues, de bananes et de Cane à sucre nous offrent des visions de verts intenses et nous rappellent que nous sommes bien en zone antillaise. Au travers des nombreux palmiers royaux, arbre emblématique de Cuba, on apercevra l'Escambray, cette chaîne de montagnes vertes qui s'élèvent dans la partie centre-sud de l'île. Nous laissons finalement ces scènes verdoyantes pour nous embarquer sur une jetée longue d'une cinquantaine de kilomètres jusqu'à notre point de chute. Il est impressionnant de constater que la construction de cette route sur la mer pour joindre l'île principale aux deux
ou trois îlots exploités pour le tourisme, s'est étendue sur une dizaine d'années. Encore ici, on admire un paysage différent nous rappelant qu'on se trouve vraiment sur une île. Pendant 45 minutes, nous roulons sur cette digue, traversons une quarantaine de petits ponts et où, lorsque c'est la saison, il n'est pas rare de voir quelques flamants roses et autres échassiers flâner le long de la route. Finalement, nous croiserons Cayo Ensenachos qui nous rappellera que Cayo Santa Maria se trouve à 3 ou 4 kilomètres plus loin. Nous ne serons pas en reste à notre arrivée: les 11 kilomètres de plage de sable fin et la mer turquoise chaude et invitante nous proposeront repos et farniente pour quelques jours, à travers une végétation fleurie et luxuriante sur le site du complexe hôtelier qui nous accueille.
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