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Published: August 4th 2014
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Hanoi - 7.00 am : nouveau réveil matinal! Comme on dit, "la journée appartient à ceux qui se lèvent tôt." Et au Vietnam, cette expression prend tout son sens.
Départ de l’hôtel et direction la gare routière. En "Xe om" (moto taxi) bien entendu! Sur place, il faut trouver le bus pour se rendre à Ninh Binh, ville située au sud de Hanoi, à environ 5km de Tam Coc.
"Hey my friend (parce que oui, ici on est l'ami de tous le monde), where you go?"
Etant donné que Tam Coc est une destination prisée par les touristes, on trouve rapidement quelqu'un pour nous indiquer le bus à prendre. Et parlons-en, du "bus". Je me demande vraiment comment ils arrivent encore à rouler. Respect! Le plus drôle, c'est que même quand on pense que le bus est plein, et bien il ne l'ai pas! Eh oui, il faut rentabiliser les trajets! Manque de sièges? pas de problème. Mac Gyver est dans la place! une planche de bois entre deux rangées, et le tour est joué. Bonjour le mal de dos à l'arrivée. Mais bon, quand on paye peu, il ne faut pas s'attendre à du confort. Le discount
a un prix! En parlant de prix, il nous en coûtera 70 000 dongs. Environ 2.50€, pour 100km. "Very cheap" comme on dit ici!
7.30: le bus démarre. Un peu de patience, cela n'est pas le signal du départ... Quand le chauffeur décide enfin de passer la première, il tourne en rond pendant au moins 1/2 heure, à la recherche de potentiels voyageurs désireux de se joindre à nous! Après avoir gagné quelques clients, il se lance sur le trajet. Sur la route, on ralentit de temps en temps pour récupérer d'autres passagers. Il ne vaut mieux pas tarder à ce décider, parce que le bus ne s’arrêtera pas pour vous attendre! (Par peur de ne jamais redémarrer peut-être?).
"Hey my friend (mais que d'amis!), motorbike??"
Après 2 bonnes heures de route, nous voilà arrivés à Ninh Binh! On sort rapidement de la gare et refléchissons au moyen de nous rendre à Tam coc. Vélo? motorbike? Ne sachant pas trop conduire ce type de véhicule (chose faite depuis!), on négocie avec un mototaxi. Finalement, ça ne semble pas être la meilleure des solutions. On préfère opter pour des vélos, pour pouvoir se déplacer librement sur place. On
Le capitaine !
Il dirige le sampan par la force de ses pieds. Chapeau l'artiste! finit donc par en trouver à louer dans un hôtel. 5USD la journée. En plus de ça, on a le droit à une carte avec les itinéraires à privilégier pour voir un maximum de choses. Dans le bus, on a choisi les places du fond (quelle bonne idée nous avons eu!). Bien sûr, encore une fois, notre "véhicule climatisé" n'est pas équipé d'amortisseurs (vraiment surprenant!) . Mais alors pourquoi choisir ces places? Stratégie peut-être? Je suis désolé de vous décevoir, mais il n'y en a aucune qui se cache là-dessous! Sans doute juste pour le "plaisir" d’être au fond, pour avoir plus de place! Ce qui ne marche pas à tous les coups ici... (ou jamais à vrai dire).
Vélos: OK, carte: OK, crème solaire: ...
... pas OK !! et vu le soleil de plomb, je ne prendrai pas le risque de finir en écrevisse avant la fin de la journée ... Le défi de la matinée: trouver une pharmacie. Ce qui n'est pas une mince affaire! J'ai bien fini par en trouver une, mais je n'étais pour autant pas sauvé. Nouveau défi: faire comprendre "crème solaire" à une vendeuse qui ne parle pas un mot d'anglais.
L'astuce (que je vous fais partager en exclusivité!): dessiner un soleil et .. tenter le langage des signes! J'ai donc mimé l'action qui consiste à s'étaler de la crème sur la peau... Le ridicule ne tue pas! (et pourtant...). Après m'avoir proposée un gel anti-moustique (mettant ainsi mes talents de dessinateur au plus bas niveau), elle a fini par me conseiller une crème solaire digne de ce nom. Me voilà sauvé!!
Suite à cet imprévu (qui fait partie des souvenirs de voyage), en route pour Tam Coc, à 6km de là, en VTT! Plus on avance, plus on découvre une nature qui laisse présager un beau spectacle à l'arrivée. Des kilomètres dans les jambes, nous arrivons à un petit embarcadère, ou se trouvent de nombreux sampans (un peu comme des barques). On gare nos vélos, et on monte a bord. C'est partie pour une petite croisière! Un vietnamien nous accompagne pour diriger le navire, à l'aide de pagaies... qu'il manie uniquement grâce la force de ses jambes. Respect! (voyez sur la photo). Sur le chemin, très peu de touristes. On croise une embarcation ou deux. On a choisi la bonne heure! Les seuls bruits que l'on entend sont ceux
de la faune environnante et des pagaies au contact de l'eau. Ça change des coups de klaxons de Saigon! Au bord de l'eau, un viet est posé avec un appareil photo et nous mitraille (et vous comprendrez plus tard pourquoi...).
"La tête, la tête!"
Au cours de notre périple, on passe à travers des passages creusés sous des pitons rocheux. Des grottes, en quelque sorte. Un peu limite niveau hauteur. A croire que ça a été conçu juste pour les vietnamiens (qui ne sont pas très grands pour la majorité!). Il valait donc mieux se recroqueviller pour ne pas se prendre une stalactite en pleine figure. C'est pour ça d'ailleurs qu'on nous répétait souvent "la tête la tête!". Je vous rassure, pas d'incidents majeurs à signaler. A la sortie: imaginez la scène... Vous êtes sur le sampan, il fait sombre, mais à quelques mètres vous distinguez à nouveau le paysage quitté quelques minutes plus tôt. Plus vous avancez, plus vous le redécouvrez. C'est comme si un rideau se levait devant vous, partant du bas vers le haut. Magique.
Au retour de cette balade, les touristes affluent. Qu'importe, ce que l'on a vécu est à la hauteur de
ce que l'on voulait. Il est maintenant temps de rendre notre embarcation! Et là, le fameux viet dont je vous parlais plus haut (qui nous mitraillait) nous accoste ... avec une photo de nous! Imprimée et plastifiée. Merci, mais il vous faudra trouver d'autres pigeons. Nos photos nous suffisent amplement! Mais gardez la, ça vous fera un souvenir de nous... Vélos récupérés, on achète une glace à 3000 dongs (11 cts d'euros = la ruine!) au lotteria du coin, et on continue notre chemin, sans vraiment savoir où nous allons. On voulait trouver le fameux promontoire donnant une vue sur tout Tam Coc. Mais cette fois, notre acharnement n'aura pas payé. On ne peux pas être chanceux à tous les coups! Faute de temps, parce que nous avions un bus à prendre (et aussi à cause de la fatigue), on a pris le chemin retour pour Ninh Binh. En arrivant, assoiffés que nous étions, nous n'avons pas eu d'autre choix que de nous arrêter pour boire une bonne bière bien fraîche, qui est très bien passée! Après l'effort, le réconfort... Puis on a rendu nos vélos, avant de nous rendre à la station pour prendre le bus pour Hanoi...
Pour illustrer, je vous fais partager le travail d'un ami (breton et routard!) avec qui j'ai vécu cette aventure, et qui a fait une vidéo qui résume plutôt bien cette journée:
Son blog : http://dpedh-world.wix.com/blog.
Merci de me suivre!
Mr Flo - My trip in Vietnam -
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