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Published: July 28th 2008
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EN FRANCAIS PLUS BAS MORE PHOTOS HERE A bumpy night bus ride after that Nha Trang day, I disembark in Ho Chi Minh City in the early morning, and the first thing I do is find a clean hotel with a private air conditioned room. I don't feel like sightseeing
at all, just like sleeping a little more on the large comfy bed, enjoying not being drenched in sweat for just a few hours, going to a posh, air-conditioned cafe and spending a whole day's food budget in a capuccino and carrot cake while I just read and write...
At night, I meet with a CS crowd, including my hosts for the following days, Steve and his roommates Charlie and Martin, as well as other of his CS guests (he offered his roof and floor to me for that night, but I really needed a bed...), among them two Argentinian friends of one of the CS met in Paris (CS is a small world indeed!). Steve and his housemates are all English teachers, and all enthusiastic CS hosts, so much so that when I arrive in their neighbourhood with that lost look upon my face and my backpack, everyone on
the street points towards their house... The first night I was there, it was a real couch invasion, with 8 CS guests staying there, backpacks all lined up in the corridor, towels drying all over the staircase... Saigon's alternate backpackers' hangout!
The few following days are spent doing not much more than nothing, uploading photos and updating the blog, sending postcards and souvenirs back home, drink coconuts, watch silly movies at the house with the CS crowd, tasting what a karaoke is like in SE Asia, unsuccessfully trying to retain my tears upon looking at pictures of the Viet Nam war in the War Remnants Museum, trying a vegetarian restaurant with one of my hosts, getting a massage by the blind, eating more litchis, regretting I only have a small backpack which definitely cannot fit all those cute handbags, chatting with friends and family in internet cafes as the rain pours outside, trying to make it alive to the other side of the street, and nursing the meanest - but in the end quite short - blues I ever had since I started the trip...
Arrived in that city with which I don't feel particular chemistry after two
weeks of intense, excitement-filled and exhausting travelling, I suddently get stuck in neutral gear, assailed by doubts, hit by the wariness of being constantly lost in translation, tired of all the haggling and hassling. It takes a long conversation with my best friend (who convinces me that I won't understand the point to this trip until long after my return), a big fat juicy greasy hamburger with fries and ketchup, and the decision to leave a city I am not attuned with to put wind back in my sails. Which I will need to go upstream the Mekong...
Le Blues de Saigon
Un trajet nocturne en bus, cahoteux, après cette journée à Nha Trang, j'arrive dans cette cité de Ho Chi Minh tôt le matin, et la première chose que je fais est de chercher un hôtel convenable avec clim. Je ne me sens pas du tout prête à faire du tourisme, seulement à dormir un peu plus sur le grand lit confortable, profitant pour quelques heures de ne pas être trempée de sueur, aller à un café chic et climatisé et je dépense le budget entier d'une journée de nourriture dans un capuccino et un carrot cake pendant que je lis et que j'écris…
Le soir, je retrouve un groupe de CS, dont mes hôtes des prochains jours, Steve et ses colocataires Charlie et Martin, de même que d'autres de ses surfeurs (il m'offrait cette nuit-là son toit et son plancher, mais j'avais vraiment besoin d'un lit…), parmi eux deux argentins, amis de CS rencontrés à Paris (CS est vraiment un petit monde !). Steve et ses cohabitants sont profs d'anglais, et d'enthousiastes hôtes CS, si bien que quand j'arrive près de chez eux avec mon sac à dos et cet air perdu, tout le monde dans la rue me pointe du doigt leur maison… La première nuit que j'y passe, c'était une véritable "couch invasion", 8 CS s'y trouvant, les sacs à dos alignés dans l'entrée, des serviettes de toilette en train de sécher sur la rampe de l'escalier… L'hotel de routards alternatif de Saigon!
Les quelques jours qui suivent, je les passe en ne faisant pas grand-chose, charger des photos et mettre à jour mon blog, envoyer des cartes postales et des souvenirs à la maison, boire de l'eau de coco, regarder des films à la maison avec les autres CS, voir à quoi ressemble un karaoké en Asie du sud-est, essayer en vain de retenir mes larmes au Musée des Souvenirs de la guerre du Vietnam, faire l'expérience d'un restaurant végétarien avec l'un de mes hôtes, me faire faire un massage par un aveugle, manger des tas de litchees, regretter d'avoir un sac à dos qui en aucun cas ne pourrait contenir ces jolis petits sacs à main, bavarder sur internet avec amis et famille, terrée dans des cafés pendant que la pluie se déverse dehors, essayer de survivre à une traversée de rue, et prendre soin du plus conséquent coup de blues - mais finalement assez court - que j'aie jamais ressenti depuis mon départ…
Arrivée dans cette ville avec laquelle je ne ressens pas d'affinité particulière, après deux semaines de voyage pleines d'excitation et de fatigue intense, je me trouve soudain au point mort, assaillie de doutes, étreinte par la méfiance d'être constamment perdue en traduction, fatiguée de tout ce marchandage et ce harcèlement. Il faut une longue conversation avec mon meilleur ami (qui me convainc que je ne comprendrai le sens de ce voyage que longtemps après mon retour), un gros hamburger bien gras et juteux à souhait, avec des frites et du ketchup, et la décision de quitter cette ville où je me sens en porte-à-faux, pour envoyer un coup de vent arrière dans mes voiles. Ce dont j'aurai bien besoin pour remonter le Mekong…
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Lisa
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this might help ;)
Coucou Delphine, Remember some of us (um, if not all of us) are working while you discover the Earth! When the blues get you down, remember our daily lives ;). bisous lisa