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Published: December 7th 2015
pti bonhommes
alors ça je ne sais pas pourquoi mais j'adorais ce truc, sur pas mal de temples ou de sites anciens il y avait en décorations ces petits bonhommes qui dansent ou font de la musique, ça me mettait de bonne humeur à chaque foisOuf un peu de réseau wifi à Yangon.. c'est pas gagné tous les jours. Je vais pouvoir donner la suite de mon séjour au sri lanka.
Dernier post en date il y a 15 jours environ, je venais d'arriver à Ella dans la région des plantations de thé.
Entre temps j'en ai vécu pas mal de choses et rencontré des gens !
Avant toute chose je tiens à signaler que je ne suis consommateur d'aucune substance hallucinogène..
A Ella, je décide un matin de faire une balade tranquille, je monte sur un flanc de colline voir un petit temple.
En sortant je m'assoie sur un banc du monastère pour mettre mes chaussures et je sens une pluie fine sur ma main, en fait c'est un singe dans l'arbre à côté de moi en train de pisser..
Je continue ma balade et suis une route pour voir des chutes d'eau, certaines personnes me disent bonjour.
Le conducteur d'un scooter me croise et fait demi tour pour venir me parler. D'abord des questions habituelles puis il me propose de boire un verre ce soir.
je pense qu'il a quelque chose à
me vendre, je refuse. il me pose d'autres questions, combien de temps je suis à Ella et au Sri Lanka.. et puis il me serre la main comme pour me dire au revoir sauf qu'au lieu de la lâcher il me titille la paume avec son majeur puis me caresse le dessus de la main avec son pouce en e disant "I like you"... "heu Sorry but I prefere womens". Il poursuit sa route, je saute dans le premier bus que je croise pour rentrer en ville.
Arrivé à Ella c'est l'heure du midi, je m'installe dans un resto et commence à manger. 3 filles s'installent à une table à côté de la mienne et je comprend qu'elles parlent de moi. Certainement à cause de mon guide écrit en français. Ce sont 3 suisses francophones.
Je vais les voir pour leur demander si elles savent comment rejoindre la côte car on m'a expliqué qu'il faut 3 bus pour cela. On discute un peu.
En fait elles ont prévu de prendre un taxi et d'aller faire le safari du parc de yala (connu pour ses léopards), elles me proposent de partager le taxi.
J'accepte volontiers.
Partis
donc pour Tissahamarama (la ville proche du parc), on arrive à l'hôtel, là on retrouve un couple de français de la région parisienne et Flavio un autre suisse qui voyage seul.
Le lendemain levé 5h30 pour aller au safari, la jeep qu'on a réservé nous attend pour partir dès 6h. Le chauffeur n'a pas 30ans, il roule vite.
Le long de la route pas d'habitations, il n'y a que nous et puis soudain un troupeau de buffles sauvages, le chauffeur les évite un peu surpris.
Il reprend de la vitesse et là en plein dans un virage un buffle tout seul, le chauffeur met un coup de volant, les pneus crissent, on passe à ras du buffle qui n'aura pas bougé d'un poil, continuant à ruminer. Ouf
Pendant le safari une vingtaine de jeeps empruntent les mêmes allées, ça fait un peu cirque, le lonely planet avait raison. Pas de léopard ce jour là mais des éléphants, d'énormes crocodiles et pas mal d'oiseaux, c'est sympa mais je m'attendais à mieux.
Nos chemins se séparent avec Vanessa, Laëtitia et Ivana. Je prends le bus avec Flavio pour aller à Mirissa.
Flavio vient de terminer sa
mission d'un an pour la croix rouge en Afghanistan. Il prend quelques vacances.
Il me raconte sa vie d'expatrié dans un pays comme l'Afghanistan et de tous les voyages qu'il a pu déjà faire. J'ai l'impression qu'il a déjà parcouru la planète entière. Il s'émerveille d'un rien.
A Mirissa je fais un tour à la plage, ici on peut manger quasiment les pieds dans l'eau, il y a quelques surfeurs et des baigneurs. Je prends un noix de coco pour siroter un peu sur le sable. La vague qui vient mourir sur mes pieds est chaude. Des paysages et des sensations nouveaux pour moi. Sur la page plusieurs bateliers proposent des excursions pour aller voir les baleines. Une chose parmi tant d'autres sur ma liste des choses à faire dans ma vie. Je réserve.
Le lendemain matin un tuktuk payé par le bateau m'attend devant mon hôtel à 6h. J'ai pris le cachet pour le mal de mer fourni la veille.
Le bateau part, à bord petit déjeuner à base de fruits et gâteaux au gingembre (berk!!).
Au bout d'une heure, d'autres bateaux vont dans la même direction que nous. Plus tard des baleines pointeront
leur nez mais trop loin pour nous.
Notre bateau tourne pendant longtemps en espérant en voir d'autres (le problème étant qu'elles font des plongées de 45minutes sans savoir où elles remonteront), on s'est tous endormi, certains ont l'air d'avoir le mal de mer. Et puis d'un coup un des jeunes du bateau s'excite, au loin on aperçoit quelque chose. Le conducteur met les gazs et c'est parti, il faut arriver avant qu'elles ne replongent à nouveau. On réussira à les voir. Expérience très sympa.
Je quitte Mirissa un peu calme à mon goût pour Hikkaduwa, Laëtitia m'a dit que c'était sympa.
Je pose mon sac pour les 4 jours qu'il me reste avant de quitter le pays.
L'occasion pour moi de m'essayer au surf. Pas vraiment un succès.
La ville est connu pour la plongée également, j'en profite pour en faire une.
Le matin j'arrive au centre où je me suis inscrit, le gars me rappelle l'utilisation du matériel et des signes de communication. J'ai une certaine appréhension. Ma dernière plongée remonte à 17ans.
Je vois qu'il n'y a que mon nom que j'ai écrit au tableau des participants la veille. ce sera
une plongé VIP.
Au bout de 5 min de bateau, on s'est éloigné de la côte pour plonger sur un rocher. Je n'ai qu'une petite combinaison, même pas totale, la température de l'eau fait qu'il n'y en a pas besoin. Depuis le bateau je bascule en arrière et me retrouve dans l'eau. Les sensations d'antan reviennent, on descend tranquillement à 20 mètres de fond. Là des poissons de toutes les tailles et de toutes les couleurs. Je suis heureux.
Les poissons n'ont pas peur de nous, on arrive même à en traverser un banc. Limite il faut les pousser pour passer.
Puis le moniteur me montre quelque chose à 7/8 mètres de nous: des méduses.
ça fait bizzare à voir sous l'eau. on continue notre plongée, je tourne la tête à droite et je vois les filaments d'une méduse à 30cm de moi, petit moment de panique. J'essaie de palmer mais avec le courant je reste sur place. Je finis par m'éloigner, petite sueur.
La plongée se termine, l'après midi je vais à la plage et bois un milshake sur un transat en repensant à ce matin. J'ai une pensée pour la France dans le
froid pendant que je fais attention aux coups de soleil. Je suis complètement déconnecté.
Le soir je marche le long de la plage "eh Greg ! eh Greg" je tourne la tête, c'est Jess, une australienne, qui boit une bière. On s'était rencontré il a 10 jours environ. On boit un verre ensemble, on discute un peu. Je l'aime bien, elle est sympa. Et puis elle fait souvent des gestes avec ses mains et des bruitages du coup même si je ne comprend pas tout ce qu'elle dit j'arrive à deviner.
Après avoir quitté Jess je mange avec les 3 filles du safari, en rentrant un tuktuk me propose ses services. Non merci. Il s'arrête et vient me parler. "Tu veux des garçons ?" "heu non" "Des filles, de la drogue ?" "non" "t'es sûr tu veux pas des garçons?" "non jsui sûr je veux rien" "ok parce que sinon j'ai tout ce que tu veux", ils sont serviables les sri lankais !!
Le matin suivant je vais à Galle, un ancien fort hollandais. Dans la vieille ville une dame me propose des cartes de Noël avec des sapins dessus "Christmas cards!", alors que je cherche un
spiritualité
la relique de la dent de bouddha à Kandy, en ombre un homme qui prie endroit pour manger une glace tellement il fait chaud. Là je me rend compte que je suis coupé de la réalité.
Dans le train du retour vers 14h, je vois de la place sur une banquette ou deux fillettes qui rentrent de l'école se font face. Avec des gestes je leur demande si je peux m'assoir. Elles rigolent. Apparemment oui. Elles doivent avoir 7/8ans et sont toutes seules.
Celle à côté de moi s'approche de sa copine pour lui parler en mettant sa main devant sa bouche comme le font les enfants pour dire un secret. Et puis chacune me donne des bonbons. Je suis surpris, je ne pense pas que je verrai ça en France un jour.
Et puis l'une me demande dans un très bon anglais mon origine et mon nom. ça les fait rire. Deux jeunes femmes qui viennent de nous rejoindre assistent à la scène, elles sourient.
Pendant que le train roule je me demande si je peux prendre une photo des ces petites filles seules. L'envie de garder ce souvenir pour plus tard.
Mais je n'ai pas envie que ce soit mal interprété et encore moins que les filles se
fassent disputer en racontant ça chez elles.
Je m'abstiens, il y a des moments dans un voyage où l'appareil photo doit rester dans la poche.
Arrive le vendredi, c'est mon dernier jour. Cet après midi je prends le train pour l'aéroport. J'en profite pour aller une dernière fois à la plage le matin.
Je loue un masque et un tuba (2€) pour faire du snorkeling. Le type m'a dit que si je ne voyais pas de poisson je ne paierai pas. Ok.
J'avance dans l'eau, à 30mètres du bord j'ai toujours pied. Je tombe face à face avec une des deux grosses tortues qui vivent ici. Elle est là, à 2mètres de moi.
Je ne la touche pas pour ne pas la déranger, le plaisir des yeux me suffit. Elle ne me calcule même pas, mange quelques algues et s'en va.
Je continue à avancer, le fond de l'eau est tout sombre, le corail est complètement mort, c'est pas très beau.
Il y a des poissons partout, plus de variétés et en nombre encore que pendant ma plongée. Je ne sais plus où donner de la tête.
Quelques uns font bien 70/80cm.
J'ai l'impression d'avoir plongé ma tête dans l'aquarium de la pharmacie de Cora d'Ermont pour ceux qui connaissent.
Je n'ai jamais vu autant de poissons différents lors de mes 5ans en club de plongée.
Cachée sous un rocher, je reconnais une rascasse rayée de blanc et de marron. Je me souviens que ces épines dorsale sont pourvues de poison. Pas touche !
Sur ce même rocher une petite muraine dans sa robe léopard sort sa tête pour manger. Je n'en ai jamais vu de ce coloris avant. Pendant que je la regarde un poisson me fonce dessus en faisant aller sa boucher comme pour me mordre. C'est un de ces poissons qui ont un territoire et qui pourchassent tout intrus. Je recule un peu mais il me poursuit puis fait demi tour.
Je mange dans un resto en bord de plage et me baigne une dernière fois. J'ai pas envie de partir, je suis trop bien ici. En quittant l'auberge de jeunesse je montre à la femme qui tient les lieux l'écusson avec le drapeau du sri lanka que j'ai cousu sur mon sac. Elle est touchée.
Alors que le train m'emmène pour l'aéroport le
ciel se couvre et il commence à pleuvoir. Un peu comme pour accompagner ce pincement au cœur que j'ai de partir de ce pays.
A l'aéroport j'ai pas mal d'avance. J'attends de pouvoir enregistrer mes bagages. Je demande à la fille à côté de moi si elle peut garder mon sac le temps d'aller aux toilettes. En revenant elle me demande si je suis allé au Portugal car elle a vu l'écusson sur mon sac. Je réponds que oui.
Claudia est portugaise, du sud du Portugal. Comme moi elle attend son vol pour un autre pays. Sauf que elle ça fait 4 ans qu'elle voyage. Encore peut être un an et puis ce sera assez me dit elle.
Son vol l'amène en Nouvelle Zélande, sans savoir où ni combien de temps. Elle n'a qu'un petit sac de vêtements. Je me dis que je dois avoir bien trop d'affaires vu le mien. On s'échange nos mails, on se croisera peut être là bas.
Ce derniers jours j'ai eu une drôle de sensation: le même sentiment qu'on a quand on est vacances et qu'on a pas envie de rentrer et en même temps j'étais partagé avec l'excitation de
écureuil OGM
alors là j'ai un peu haluciné ce matin là, je prenais mon petit dej dehors quand j'ai vu cet écureuil.. de la taille d'un chat !! je me suis demandé si j'étais bien réveillé.
Il se déplace comme les autres écureuils, il a dû juste prendre des anphetamines je pense découvrir un nouveau pays.
Jusqu'à maintenant j'avais plus l'impression de passer de très bonnes vacances mais je crois que c'est là que mon voyage vient vraiment de commencer.
Dans l'avion qui décolle à 0h40 je n'arrive pas à dormir. Arrivé à Kuala Lumpur avec une escale de 3heures pour Yangon, entre l'heure du sri lanka, celle de malaisie et celle de birmanie plus la fatigue je suis complètement déboussolé. Je profite des sièges de cet aéroport impeccable (sol en marbre et moquette neuve) pour dormir un peu. J'enlève mes chaussures et m'endort allongé en ayant pris soin de mettre un réveil pour ne pas rater mon vol.
Arrivé à Yangon: je veux prendre un taxi pour mon hébergement. Le kiosque qui gère les taxis me dit qu'un autre type va au même endroit que moi.
Du coup je partage le taxi avec Estéban (une pensée pour les Pauliac 😉 ) un chilien qui vit en Australie. Dans Yangon je suis largué au début, contrairement au sri lanka la plupart des gens ne parlent pas anglais, rien n'est écrit dans notre alphabet, leur langue est indescriptible pour moi.
Tous les repères que j'ai acquis au Sri
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je prenais une pierre en photo quand j'ai vu quelque chose bouger dessus: un serpent qui prenait le soleil, le seul que j'ai vu en liberté Lanka s'effondrent, il faut tout recommencer.
LE SRI LANKA: MES IMPRESSIONS
J'ai choisi ce pays presque un peu par hasard, surtout parce qu'on m'en avait parlé.
J'ai franchement bien aimé. Comme disait Flavio "c'est un pays facile à voyager", on se déplace facilement, il y a plein de bus et de trains qui ne coutent rien.
Les gens sont gentils pour la plupart. Je me suis toujours senti en sécurité. La nourriture est très bonne.
Il faut aimer se lever tôt, en début de matinée il ne fait pas trop chaud et beau généralement, bien souvent l'après midi le ciel se couvre et les averses ne sont pas rares mêmes si elles ne durent jamais longtemps. En cette saison le soleil se couche à 17h et très rapidement il fait noir.
Dans un même voyage il y en a pour tous les goûts: culture, paysages, randonnées, plages, farniente.
J'avais lu que les Sri Lankais étaient des gens propres et qui donnaient de l'importance à leur apparence. C'est vrai.
Même dans des bus pleins à craquer, je ne me suis jamais dit que quelqu'un puait la sueur, et pourtant vu la
chaleur y avait de quoi. Peut être que c'était moi qui puait 😞 Côté vestimentaire les hommes ont des pantalons et des chemisettes ou tee shirts avec des tongs ou sandales, les femmes ont des saris (parfois de magnifiques couleurs)
Côté un peu négatif je retiendrai l'Etat: les sites touristiques sont trop chers à mon goût. Je comprend le fait de ne pas payer comme les locaux mais jusqu'à 40$ pour un site ça me parait excessif.
Le tourisme tend à se développer pour les gens fortunés, en témoigne la piste d'hélicoptère à Ella. Je ne sais pas si c'est mieux que le tourisme de masse.
Les chauffeurs de tuktuk, ils m'ont un peu fatigué. Quand tu arrive à diviser le prix de la course par 2 sachant que le gars est toujours gagnant tu te dis que si tu ne négocies pas tu te fais bien plumer.
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