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Published: March 8th 2016
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Arrivés à Kuala Lumpur (KL), difficile de nous repérer : la puce singapourienne ne capte pas le réseau local, la géolocalisation ne semble pas fonctionner sur nos téléphones et nous ne disposons pas de carte.
Nous trouvons un taxi près d’un hôtel des environs et lui communiquons l’adresse d’une guesthouse que nous avons sous la main. Le chauffeur nous indique le montant de la course en ringits (Rm), la monnaie locale. Nous ne disposons que de dollars singapouriens, qu’il veut bien accepter.
En moins de 10 minutes nous sommes à destination ; il n’y a plus de chambre double disponible dans l’auberge de jeunesse souhaitée, mais le quartier Chinatown où nous nous trouvons en regorge et nous trouvons notre bonheur quelques mètres plus loin chez Agosto Inn. La chambre est petite mais dispose d’une fenêtre. Les toilettes / douches sont communes mais correctes.
Nous sillonnons le quartier et terminons la soirée avec la découverte du Reggae bar.
Nous avions déjà remarqué une population diversifiée à Singapour, nous constatons que le multiculturalisme est encore plus présent en Malaisie.
Samedi matin nous faisons la connaissance de Cyrielle, une jeune étudiante française en stage commercial à Kuala. Nous allons
ensuite à la découverte de la ville, à travers plusieurs arrêts : central market, mosquée national, parc national, monument aux morts, déjeuner chez Lucy Guesthouse, visite de la place centrale et de l’église anglicane Ste Mary, etc. Si nous apprécions la bouffe de rue lors de notre arrêt à Chinatown, la découverte de la glace au durian est loin d’être un succès. Au cours de cette journée nous avons également sympathisé avec Constance, une malaisienne travaillant dans une auberge de jeunesse voisine de la nôtre et qui nous apprend quelques mots basiques.
Dimanche matin, j’assiste à ma 1ère messe dans une église anglicane : si on est proche de la célébration protestante au niveau des cantiques et des célébrants, le déroulé et le rite eucharistique rappellent l’église catholique. Un peu paumée au début entre les différents livrets (et la difficulté liée au suivi de la célébration en anglais), je finis par suivre le fil grâce à l’assistance de l’une de mes voisines. Le moment d’échange de « la paix du Christ » est inoubliable : je peux effectivement échanger un « vrai » signe de paix avec mes voisins, après des semaines d’échange distant depuis que nous sillonnons l’Asie.
Je comprends que la différence de culture fait qu’ici on ne se serre pas la main et on ne se fait pas d’accolades pour les salutations, mais reste tout de même attachée à ce signe qui donne pleinement son sens pour moi à la notion de « famille chrétienne » ; alors je suis bien heureuse du hug reçu de ma voisine J. A la fin de la messe, les nouveaux sont invités à se lever pour être identifiés et accueillis par la communauté, qui remet à chacun un petit sachet. Le geste est sympathique et me touche.
La messe a duré plus longtemps que prévu… Je retrouve Julien et une fois le check-out effectué, nous nous dépêchons de rejoindre la gare de bus TBS (Bandar Tasik Selatan) en transports en commun. Le timing était un peu juste, mais nous trouvons notre chemin sans souci et échangeons nos contremarques achetées la veille contre des tickets de bus pour Cameron Highlands. La région est renommée pour ses chemins de randonnée, la culture du thé et ses fermes de fraises. En attendant le bus nous faisons la connaissance de Veronika, une allemande qui voyage seule et va également à
Cameron Highlands.
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