A rush of adrenaline in the least likely place on earth


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Laos' flag
Asia » Laos » South » Don Det
August 11th 2008
Published: August 22nd 2008
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EN FRANCAIS PLUS BAS

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It is exactly as the Lonely Planet puts it: "just when you thought your blood pressure couldn't drop anymore, you arrive in Si Phan Don," the so-called 4,000 islands on the Mekong, bordering Cambodia. And that's coming from Northern Laos. As I was coming from Cambodia, I really needed that morning in bed to help me adjust right away with the pace of life on Don Det!

People here are mostly self-sufficient, growing their own rice, vegetables, coconuts, raising cattle, chickens, pigs and chickens, and fishing. They have accepted the influx of visitors and backpackers in search of a slow paradise as a way to complement their livelihoods with commodities such as generators, but they don't seem to need them really. They've built small and simple wooden or thatched bungalows to accommodate us, with nothing more than the bare necessities: mattress with mosquito net in the bare room, and hammock on the terrace. Only a few businesses have generators, usually running only when absolutely needed, and/or between 6 and 10pm. Which doesn't prevent us group of Brits, American, Spaniards and French from lighting up some candles to accompany our drinking and talking and laughing until the wee hours of the morning, two nights in a row...

On my second day in Don Det, I get up with the chickens (around 6am) with in mind to rent a bike and go cycling around a couple of surrounding islands. As I check the bicycle's brakes, an older French guy asks if I would be up for rafting, since the activity requires at least four rowers to ensure weight and balance. Before the trip, I still have time to cycle to the "LiPhi Falls," and take in some of the island life on the way: guys napping in hammocks hung in tiny huts smack in the middle of rice fields, others slowly plowing behind their water bufalos, naked kids splashing and laughing on the banks of the Mekong, ladies in muddy sarongs bent over to pick rice sprouts, kittens playing with ducklings, water buffalos chilling in a quiet stream, a few tourists walking leisurely... It smells of water and fresh mud, of wood fire and cow poo.

After a quick but tasty lunch, a group of five get on the raft, two French, one Canadian, one Brit and me, along with three guides. Safety instructions come when we're already on the fast-flowing waters and somehow out of earshot (plus the two older French never stop talking!), so when we indeed capsize (Frenchies busy talking instead of paddling, as well as huuuuge waves), I have no idea what I'm supposed to do. And, anyways, there is indeed nothing I can do, as I get sucked and tossed into whirlpools and 3 to 4-meter high waves, drink some Mekong cocktail and seriously wonder for a minute if any of us is going to make it alive out of this. The remaining 15 minutes downstream weren't much reassuring as for the first few minutes I couldn't see any of my companions, and when I finally reached them, we still had no idea whether our guides were OK and had been able to retrieve the boat and a paddle, or whether more rapids or waterfalls were coming up... In the end, since you can read this, you figure out everything was fine, except for the British girl's foot, which had gotten stuck in the raft's rope and was badly sprained. After the scare, we laughed it off over a cup of hot chocolate and later over dinner with a crowd of cheerful people.

I had originally planned to leave the following day, as had most of the guys I was hanging out with, but felt like staying more time, to cool off and actually live at he island's pace for a while, and was happy to find out that my newly-found friends decided likewise... Unwilling to get back on the water even on a quiet ride to see the dolphins, or do anything that might involve an adrenaline rush, I nonetheless get deliciously muddy riding a bicycle and slowly making my way through the rice fields and small villages of Don Det and Don Khon. That day, the risk went no further than crossing a bridge-if it can be called a bridge-crawling on all fours, while a friendly Belgian walked my bike accross the rickety assembly of slippery former train tracks... oh, and trying some lao lao, the locally-brewed whiskey, cheaper than beer...




Une poussée d'adrénaline là vous vous y attendez le moins



C'est exactement ce que dit "Lonely Planet" : "juste au moment où vous pensez que votre tension est descendue au plus bas, vous arrivez à "Si Phan Don"", c'est le nom de ces 4 000 îles sur le Mekong, le long de la frontière du Cambodge. Et ça, c'est en venant du nord du Laos. Comme je venais du Cambodge, j'avais vraiment besoin de cette grasse matinée pour m'ajuster au rythme de vie de Don Det !

Ici les gens vivent pour la plus grande part en autarcie, cultivant leur riz, légumes, noix de coco, élevant leur bétail, poulets et cochons, complétés du produit de leur pêche. Ils ont admis l'afflux de visiteurs et routards à la recherche d'un paradis au rythme lent pour compléter leurs moyens d'existence avec des biens de consommation tels que des groupes électrogènes, mais on a l'impression qu'ils n'ont pas vraiment besoin de nous. Ils ont construit de petits bungalows simples, en bois ou en paille pour nosu loger, avec rien d'autre que le simple nécessaire : un matelas avec une moustiquaire dans une chambre nue, un hamac sur la terrasse. Quelques commerces seulement disposent d'un groupe électrogène, mis en marche uniquement en cas de besoin absolu, et/ou entre 6 h et 10 h du soir. Ce qui ne nous empêche pas, nous les groupes de Britanniques, Américains, Espagnols et Français d'allumer des bougies pour accompagner nos soirées où l'on boit, on parle, on rit jusqu'au petit matin, deux soirs de suite…

Pour mon deuxième jour à Don Det, je me lève avec les poules (vers 6 h du matin) avec en tête l'idée de louer une bicyclette pour aller faire le tour de deux des îles avoisinantes. Alors que je suis en train de tester les freins d'un velo, un Français me demande si je serais partante pour un tour en rafting, étant entendu que cette activité requiert au moins quatre rameurs afin d'assurer le poids et l'équilibre nécessaire. Avant de les rejoindre, j'ai le temps de pédaler jusqu'aux "LiPhi Falls" (cascades), et d'apercevoir un peu de vie locale : des hommes sommeillant dans leurs hamacs, suspendus dans de petites huttes en plein milieu des rizières, d'autres en train de labourer avec lenteur derrière leurs buffles d'eau, des gamins tout nus s'éclaboussant et riant sur les bords du Mekong, des femmes en sarong boueux, pliées en deux pour repiquer le riz, des chatons jouant avec des canetons, des buffles d'eau paressant dans un courant calme, quelques touristes se promenant tranquillement…Tout cela sent l'eau, la boue fraîche, le feu de bois et la bouse de vache.

Après un déjeuner rapide autant que succulent, nous nous retrouvons un groupe de cinq sur le raft (canot), deux Français, un Canadien, une Britannique et moi, avec trois guides. Les consignes de sécurité arrivent quand nous sommes déjà dans des courants rapides et hors de portée de voix (et en plus avec les deux Français qui n'arrêtent pas de parler !), si bien que quand nous chavirons (nos Français trop occupés à bavarder, et d'énorrrrmes vagues), je n'ai aucune idée de ce que je suis censee faire. Et, de toutes façons, je ne peux évidemment rien faire, puisque je suis aspirée et ballottée dans des tourbillons et avec des vagues de trois à quatre mètres de haut, buvant de force un cocktail "Mekong" et pendant une minute je me demande sérieusement si l'un de nous s'en sortira vivant. Les quinze minutes suivantes, où je suis portée en aval, ne sont pas plus rassurantes ; d'abord, je ne vois aucun de mes compagnons, et quand je les retrouve finalement, nous n'avons aucune idée de ce que sont devenus nos guides ni s'ils ont pu récupérer le bateau et une pagaie, ni si d'autres rapides ou cascades nous attendent…Puisque vous pouvez lire ceci, c'est que tout s'est bien terminé, sauf pour le pied de notre Britannique, qui avait été coincé dans la corde du canot, et qui s'est fait une mauvaise entorse. Après cette frayeur, on en a bien ri autour d'une tasse de chocolat chaud, et plus tard au dîner avec une troupe de joyeux drilles.

J'avais initialement prévu de partir le lendemain, comme la plupart de mes compagnons de voyage du jour, mais j'ai eu envie de rester un peu plus, pour me poser un peu et vivre au rythme de cette île un moment, et j'ai été contente que mes nouveaux amis décident de même… Peu disposée à revenir sur l'eau, même pour un tour tranquille pour voir les dauphins, ou faire quoi que ce soit qui implique une poussée d'adrénaline, je me suis quand même délectée d'une virée en velo, dans la boue, en faisant lentement mon chemin à travers les rizières et les petits villages de Don Det et de Don Khon. Ce jour-là, le risque fut limité à la traversée d'un pont - si cela peut être appelé un pont - a quatre pattes, alors qu'un Belge, aimablement, poussait à la main ma bicyclette sur les rails de chemins de fers branlants et glissants qui tenaient lieu de pont… oh, et aussi en essayant du lao-lao, le whisky local, moins cher que la bière…

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2nd September 2008

Delfine, I love your travel blog.....oh, the memories! I'm glad we all survived the rafting trip and the Tiger whiskey!

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