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Published: September 22nd 2012
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Tokyo-Sumo, combat
Un sport qui a environ 1500 ans. Les catégories ne sont pss déterminées selon le poids mais selon l'avancement. Le style de coiffure change d'un rang à l'autre, styles conservés pour la tradition, mais aussi, semble-t-il mais je suis septique, pour se protéger la tête lors d'une chute!
Leur "petite culotte" nécessite environ 10 verges de soie.
Le combat ne dure que quelques secondes ou minutes. Il se termine lorsqu'un des combattants touche à terre ou à l'extérieur du cercle de n'importe laquelle partie de leur corps. 22 septembre 2012, Tokyo Konichiwa!
Mon arrivée à Tokyo a été facile. Phil m’attendait à l’aéroport et il me conduisit à travers le vaste réseau de trains et de métros jusqu’à notre hôtel qu’il avait réservé, puis aux sushis.. une priorité!
Le choc a été moins intense que ce dont je m’attendais. Soit parce que nous commençons vraiment à s’adapter facilement aux nouveaux endroits, soit parce que le quartier où nous logions, Asakusa, était relativement calme. En fait, même s’il y a beaucoup de monde dans les rues, l’ambiance demeure calme dans ces quartiers plus résidentiels que commerciaux. Selon moi, plusieurs facteurs y contribuent : des trottoirs très larges (et très propres!), pas de vendeurs ambulants, ni de rickshaws, ni de klaxons, ni de bazous, ni de motobike, ni de musique forte, ni d’enfants qui vous crient « hellohello! ». Personne ne vous dévisage, personne ne vous harcèle. Mais tout le monde est prêt à vous aider du mieux qu’il pourra! Je n’en parlerai pas en détails dans ce blog, mais j’adore les japonais. Ils sont tellement serviables, gentils et reconnaissants; c’en est gênant!
Pour revenir aux différents quartiers, il y en a avec plus d’action! Le
Tokyo-Sumo, rituel avant le combat
Ils clappent d'abord des mains pour attirer l'attention des dieux puis les tournent vers le haut pour montrer qu'ils n'ont pas d'arme. Ils tapent ensuite de leur jambe le sol pour que la résonnance éloigne les mauvais esprits du plateau. ls jetent aussi parfois du sel sur le plateau pour se protéger des blessures. (croyances). Le gars en bleu est un arbitre ainsi que le gars assis en noir. Il y a 4 arbitres en noir, soit un pour chaque côté de la scène. plus connu est sans doute Shibuya, celui où il y a cette fameuse traversée bondée de monde, celle que l’on a tous en tête quand on pense à Tokyo. Pour ma part, mon activité principale était de me dévisser la tête pour admirer les jeunes fashionistas de Tokyo. On dirait qu’à cet endroit il n’y a pas de mode, juste de la pure expression sortie d’un imaginaire en liberté!
Pour se promener d’un quartier à l’autre, on a utilisé nos deux pieds et le vaste réseau de metro. Quand on regarde pour la première fois la carte, on panique. Mais c’est comme tout nouveau projet : un soupir, deux grandes respirations, et on se lance. Pour réaliser au bout du compte que c’est super simple et vraiment efficace. Les stations et les wagons sont vraiment propres, confortables, climatisés et peu bondés et les gens font la file pour y entrer. Le prix est raisonnable et ajusté selon la distance parcourue. Bref, rien à voir avec le metro de Montréal!
Mon plus grand choc a été au niveau de la langue, sous sa forme écrite. Lors des voyages précédents, nous ne comprenions rien à ce que les
Tokyo-Sumo, les grands champions
Le trounoi dure 15 jours et chaque sumo compétitionne 1 fois à chaque jour. Nous y avons assisté une journée complète, soit de 9h à 18h! On a vu les débutants et les top champipons, que voici.
Semble-t-il que les top champions gagnent environ 20000$/mois, et le grand champion, 30000$/mois. Ils sont d'origines variés: japonnais, koréens, bulgares, mongoles, et un qu'on en sait d'o;u il vient, mais qui ressemble à un américain! gens disaient mais nous reconnaissions souvent certains mots écrits, par exemple les noms propres. Nous devinions parfois certains mots par leur préfixe ou suffixe semblables au français, si ce n’était le mot complet, et par le contexte dans lequel il se trouvait. Alors qu’ici, on ne comprend rien, on ne reconnaît rien, ni même les noms de ville! Le moindrement qu’on s’éloigne des sites touristiques tout est écrit en japonais, et on a aucun repère dans cette écriture totalement différente de la nôtre.
C’est vraiment déstabilisant de ne pouvoir rien lire. Je me sens comme un analphabète; une expérience que je ne pensais jamais vivre dans ma vie. Une expérience qui pour moi a un côté négatif et un autre positif. Le négatif est évidemment le manque de nouvelles connaissances (certains musées n’avaient pas de traduction) et le manque de renseignements pratiques. Ce qui ampute notre autonomie, mais qui nous pousse à entrer en contact avec les locaux, ces japonais que j’aime tant! L’autre côté positif est l’ineffectivité de la publicité autour de nous, qui nous donne un break de sollicitation, d’appel à la consommation. On ne voit plus les spéciaux qui nous créent de faux besoin ou qui
Tokyo-Sumo, la scène
Un siège à la dernière rangée, où nous sommes, coûte 30$. J'étais très satisfaite de notre place, comme il arrivait qux sumos de tomber en dehors du plateau, sur les premières places assises! trompent nos réelles envies, on ne regarde plus les étiquettes qui influencent notre repas, on ne se demande plus si c’est loin alors qu’on a tout notre temps pour marcher, on ne se demande plus s’il fera soleil alors qu’on a un imperméable. Bref, on est obligé d’arrêter de tout vouloir contrôler!! Je me suis rendue compte aussi à quel point je regarde l’affichage quand je marche en ville, à quel point elle m’occupe, à quel point elle répond à une soif de curiosité. L’affichage c’est parfois de la publicité, mais aussi une source intarissable de données sur une société! Sur les gens, les événements, etc..
Donc on apprend à vivre avec ce langage, et on rit de nos erreurs. Comme d’acheter du yaourt au lieu du lait, et de retourner au magasin en pensant qu’Il était caillé. Ils le vendaient tout de même dans un berlingot avec un dessin de liquide blanc qui se verse dans un verre!
Il y a aussi la technologie à laquelle nous devons nous habituer; TOUT a un piton! Et ils sont toujours différents, même sur le même objet utilitaire. L’exemple le plus éloquent : les flush de toilettes! Elles peuvent être
sur le mur, sur la bol, encastrée, colorée, automatique, en plastique, etc. C’est toujours une surprise, et au début un défi de les trouver! D’ailleurs, les wc sont aussi un exemple éloquent de la technologie : elles ont des fonctions insoupçonnées. Elles ont souvent un bras à côté de la bol sur lequel il y a les diverses options suivantes : chauffer le bol, rinçage du postérieur avec ajustement de la pression, séchage du postérieur, son de flush … il manque juste l’allumette qui craque!
Sur ce,
Sayonara!
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