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Published: August 4th 2008
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EN FRANCAIS PLUS BAS MORE PHOTOS HERE Same, Same but different!
Everything is different in Cambodia. "Same, same but different," as the expression goes. We felt it as soon as we had crossed the border and started navigating in the smaller, slower boat towards Phnom Penh. Cambodians have a darker skin (a warm, yummy milk chocolate shade), they're lean and muscular (eye candy for us on the river banks all the way to PP!!); instead of conical hats, ladies wear a krama (scarf) wrapped around their head (maybe that's why they're darker...!); not only the kids wave and smile and shout hellos from the riversides, but the whole family does; the pagodas veer towards what I would expect in Thailand, instead of the Chinese-like pagodas of Viet Nam; we hear "tuk-tuk, lady?" rather than "motobike, madam?"; and, even though they don't wear helmets here (or maybe because of that) the traffic is somehow more relaxed--in all relativity, that is.
The Lonely Planet says "Phnom Penh and its crazy traffic," and all I could think was "This poor guy hasn't been to Saigon!" (by the way, I deeply regret not having taken a video of one of those
xe om rides around town, but I guess I was too busy praying for my life every time, or it was raining, or it was dark, and I was praying even harder). Of course, traffic in Phnom Penh is totally crazy by our Westerners' standards, and of course, they still honk like their life depended on it (well, actually, it kinda does). But here, they really slow down at intersections, they sometimes give way, going as far as stopping to do so--unseen in Viet Nam. Or I don't know, maybe it's just me who's grown accustomed to crossing the street cautiously and slowly, but regardless of what's coming, knowing that somehow traffic will flow around me magically. In any case, it's less stressful to cross the street here, whatever the reason.
Poverty also seems more widespread, more tangible. Note that this is just a personal, subjective, biased and unscientific opinion, based on my own feeling, not on statistics (though I'm afraid they would probably confirm that feeling). But I've given away my meal to hungry kids several times already, only regretting I hadn't ordered more food to start with. Such a feeling of uselessness...
Battambang to Siem Reap
The
bus arrives around noon in Battambang, and I spend the rest of the day and the following walking around the colonial town, drinking more of these huge coconuts (I swear, by now, I must have coco water instead of blood flowing in my veins), and visiting a few gilded Wats and Ankorian-era temples, one of which is said to have inspired Angkor Wat. It was but a small appetizer to what was waiting for me in Siem Reap...
On Thursday July 31, I hop on the boat linking Battambang to Siem Reap, for a long and partly scary 8-hour ride. Scary because even though it looked reasonably loaded, some areas were so shallow and narrow, river curves so steep that I feared it would capsize on many occasions (ok, I've never been much of a seafarer, but I figured it would be OK on a flat, quiet river...). The scenery was indeed very enjoyable, at the times I wasn't holding my breath and leaning one side or another...
In Siem Reap, a tuk tuk driver with a "Messi" shirt takes me to a very nice, clean, new and friendly guest house--not my first pick which was full, but
with cross winds and mosquito screens in the comfy room, and a balcony overlooking a crocodile farm! I decide to take it easy here, unpack, unwind, stay as long as I feel like staying, allowing plenty of time to visit as many temples as I want, as well as to relax, get a massage and take a break from the traveling around...
"Same, Same, But Different!"
Tout est different au Cambodge. "Same, Same, But Different!" selon l'expression consacree (meme une guest-house est ainsi baptisee). On l'a ressenti aussitôt la frontière passée, en navigant sur le bateau, plus lent, qui se dirige vers Phnom Penh. Les Cambodgiens ont la peau plus foncée (un ton chaud et appétissant de lait au chocolat), ils sont minces et musclés (une gourmandise pour nos yeux sur les rives, tout au long de la remontée vers PP !) ; au lieu de chapeaux coniques, les femmes portent un krama (écharpe) drapé autour de la tête (c'est peut-être pour ça qu'elles paraissent plus foncées…!) ; ce ne sont pas seulement les enfants qui font des signes en souriant et en lançant leurs "hellos" , mais toute la famille aussi ; les pagodes ressemblent
plus à ce que j'attendrais en Thaïlande, alors que les pagodes vietnamiennes affichent un style plus chinois ; nous entendons "tuk-tuk, lady ? au lieu de "moto, madam ?", et meme s'ils ne portent pas de casque ici (ou peut-etre a cause de cela) la circulation est plus tranquille, ce qui reste très relatif.
Le Lonely Planet parle de la "circulation démente à PP", et tout ce je peux en penser est que "ce pauvre gars n'a jamais mis les pieds à Saigon !" (à propos, je regrette de n'avoir pas pris de video quand je circulais en ville sur l'une de ces xe om, mais je suppose que j'étais trop occupée à prier pour ma vie, ou bien il pleuvait, ou alors il faisait sombre, et je priais encore plus fort).
Evidemment, la circulation à PP est totalement démente par rapport à nos critères occidentaux, ils klaxonnent tout autant comme si leur vie en dépendait (en quelque sorte, c'est un peu vrai). Mais ici, ils ralentissent vraiment aux carrefours, quelquefois ils laissent passer, ils vont même jusqu'à s'arrêter pour ce faire, -pas vu ça au Vietnam - . Ou alors, je ne sais pas, est-ce moi qui me suis habituée à traverser la rue avec prudence, tout doucement, mais sans tenir compte de ce qui arrive, sachant que
d'une manière ou d'une autre le trafic passera magiquement autour de moi. En tout cas, c'est moins stressant de traverser la rue ici, quelle qu'en soit la raison.
La pauvreté semble aussi plus répandue, plus palpable. Notez que c'est une opinion qui n'est que personnelle, subjective, partiale et non scientifique, basée sur ce que je ressens et non sur des statistiques (bien que je crains qu'elles confirmeraient probablement cette impression). Mais j'ai déjà donné à plusieurs reprises mon repas à des enfants affamés, tout en regrettant de ne pas avoir commandé plus pour pouvoir leur en donner plus. Un grand sentiment d'inutilité…
Le bus arrive vers midi à Battambang, et je passe le reste de la journée et le lendemain à me promener dans la ville coloniale, à boire encore et encore l'eau de ces énormes noix de coco (je suis sûre que maintenant j'ai de l'eau de coco dans les veines au lieu de sang), et à visiter quelques Wats (temples) dorés ou de styla angkorien, dont l'un d'eux aurait, dit-on, inspiré la création d'Angkor Wat. Ce n'était qu'un petit apéritif avant ce qui m'attendait à Siem Reap…
Jeudi 31 juillet, je saute sur le bateau qui relie Battambang à Siem Reap, pour un long trajet de huit heures, dont quelques moments de frayeur. Oui, de frayeur, car même s'il semblait chargé raisonnablement, certains endroits étaient si peu profonds et étroits, la rivière s'incurve de façon si brutale que j'ai craint à maintes reprises qu'il ne chavire (ok, je n'ai jamais été un grand marin, mais j'imaginais que ce serait OK sur une rivière plate et calme…). Le paysage était certes appréciable, quand je n'étais pas en train de retenir mon souffle et complètement penchée d'un côté ou de l'autre…
A Siem Reap, un chauffeur de tuk-tuk à la chemise "Messi" me conduit à une très jolie guest-house, propre, neuve et accueillante -pas celle que j'avais prévue, qui affichait complet - mais avec deux fenêtres et des moustiquaires dans la chambre confortable, et un balcon qui donne sur une ferme de crocodiles ! Je décide de prendre ici les choses calmement, défaire mes bagages, me relaxer, rester autant que j'en aurai envie, consacrer du temps à la visite d'autant de temples que j'en aurai envie, me faire faire un massage et prendre une pause après toutes mes pérégrinations…
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