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Published: April 18th 2010
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La journée commence par une visite de Tozeur, ville prospère du désert irriguée par 200 sources débitant 800 litres d'eau par seconde. Puis, en route vers Chebika.
Chebika est un petit oasis où on peut observer les ruines d'un village ancien détruit en 1969 par des pluies torrentielles. Un nouveau village a été construit en contrebas. Nous grimpons à flanc de montagne pour redescendre un sentier en lacet et admirer 2 magnifiques cascades.
Prochaine étape, Millès, d'où nous apercevons la frontière algérienne, située à seulement 6 km d'où nous sommes. Des bornes blanches nous permettent de bien voir ses limites, tout en haut de la crête montagneuse que nous longeons.
À Millès, nous pouvons nous approcher tout au bord d'un profond canyon au fond duquel nos regards courent entre plusieurs petits oasis. Une vue à couper le souffle !!!
La tête encore pleine de ce magnifique paysage, nous traversons Chott El Jérid, immense étendue de sel (nommée lac salé), célèbre pour ses mirages. Arrêt aussi à un petit oasis, où nous avons fait quelques achats. J'en ai profité pour prendre une «sapré fouille» en glissant sur une roche en pente. On a beau se
chausser sécuritairement en gougounes, on tombe quand même. Un charmant jeune homme tenant boutique est venu me secourir en nettoyant mon «bobo» avec l'eau de source qui coule juste devant, m'assurant que c'est miraculeux pour les éraflures. Eh ben, il avait raison, c'est presque disparu dans l'heure qui a suivi. Dommage que ça n'ait pas eu d'effet sur l'enflure et le gros bleu... Je me suis promis de moins bouder mes espadrilles, même si il fait chaud en titi là-dedans dans le désert...
Nous voilà rendus à Douz, mais la journée est loin d'être terminée. Une promenade en dromadaire doit nous conduire sur les dunes de sable, vers un coucher de soleil à couper le souffle, promesse de notre guide... «A beau mentir qui vient de loin». En fait de coucher de soleil, nous avons eu droit à un lever de nuages. Peu importe, la promenade a quand même été bien agréable. Nous avons toutefois tous pu constater que les sports extrêmes c'est dur sur les aines (c'est quand même assez large ça, un dromadaire...). Nous avons quand même pu nous en sortir sans pinces de désincarcération...
Quand nous avons dit à notre chamelier que le temps était
à la pluie, il s'est bien moqué de nous et nous a assuré qu'il ne pleuvrait pas. Après tout, nous sommes dans le désert non ? Pendant le souper et surtout en soirée, nous avons eu droit à un gros orage électrique ; la pluie tombait dru pas à peu près. Je ne sais pas si le chamelier a eu une pensée pour nous...
À bientôt pour parler un peu du week-end.
Bye !
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Sylvie Montreuil
non-member comment
Moi, à date, j'ai toutt' aimé
Depuis que je lis votre blog de voyage, moi, à date, j'ai toutt' aimé. À date ! C'est fascinant, le désert, hein ! Merci de nous envoyer tout cela !