Sesriem


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April 11th 2016
Published: May 1st 2016
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Lundi 11 avril 2016



Bon, comment dire que le démarrage fut laborieux ce matin... On a passé une excellente nuit, on s'est levés tôt mais alors on a perdu un temps de fou pour nous préparer. Les automatismes du paquetage du sac ne sont plus là et il a fallu organiser le matériel dont on a besoin dans la voiture: itinéraire, carte, appareil-photo, etc. Et lorsqu'on part enfin il faut encore s'arrêter en ville pour acheter des réserves d'eau. Bref, on n'est pas en avance!



On se dirige vers la sortie de la ville lorsque nous sommes arrêtés à un contrôle de police mobile. Une des deux policières fait les vérifications habituelles et, avant de nous laisser repartir, nous demande un petit service: ¨Vous n'auriez pas un peu de papier toilette à nous donner, on a oublié d'en prendre pour la journée?¨ Figurez-vous que, oui, nous avions du PQ à portée de main (comme quoi la préparation du véhicule à été bien pensée) et étions ravis de pouvoir les aider.



Peu après cet arrêt, on est tout de suite plongés dans un autre univers puisque la route bitumée s'arrête pour laisser place à la piste et au décor de savane. Nous sommes à l'affût du moindre animal qu'on pourrait voir dans les broussailles et on commence avec des facochères et - moins original - des vaches, des chevaux et des ânes. Un peu plus tard, alors qu'on s'est arrêtés et qu'on est descendus pour essayer de voir un babouin qui a traversé la route, il est rejoint par tout son groupe! Ce sont une bonne trentaine de babouins qui passent juste devant nous! Et pour une première journée on est vraiment gâtés, puisqu'on verra encore des oryx, des koudous, des zèbres des montagnes, des springboks et des autruches.



Mais côté échecs on sera aussi servis aujourd'hui. D'abord, on n'a pas suivi l'itinéraire indiqué par notre carnet de route. On s'est plantés (traduction: moi le copilote) dans les indications kilométriques et on a (encore moi) raté un croisement. C'est pas bien grave en soi, on a pris un autre chemin qui nous a d'ailleurs permis de voir les zèbres. Mais ça nous a rallongé le trajet de minimum 45 minutes, alors qu'on était déjà pas en avance, et surtout, ça nous a fait éviter les seuls 2 villages qu'on allait croiser de la journée. Villages où on avait l'intention d'acheter notre lunch! Résultat des courses, on se retrouve le premier jour à devoir déjà piocher dans nos réserves de bouffe d'urgence... Et comme si ça ne suffisait pas, il a fallu qu'on crève un pneu !! Le 1er jour, non mais la poisse !! Mais dans notre malchance, c'est arrivé juste avant une station-service, on n'a donc pas eu besoin de galérer à changer la roue nous-mêmes. Et en plus de ça, comme le pneu était éclaté et donc pas réparable, on a pu mettre un pneu neuf aux frais de l'assurance. Bon bah voilà, maintenant on sait qu'ils ne faisaient pas du zèle à nous montrer le fonctionnement du crick. Espérons juste que ce soit la seule fois du voyage.



Avec tout ça on arrive hyper tard à notre lodge alors que le soleil commence à se coucher. On a la dernier hutte de la rangée avec terrasse sur les montagnes du désert et petite véranda. Le luxe au milieu de nulle part. Une fois le soleil couché, les couleurs ocres laissent la place à la nuit étoilée et sa magnifique voie lactée.





Mardi 12 avril 2016



Ce matin, réveil avant l'aube pour aller voir le lever du soleil sur les dunes de Sossusvlei. C'est un des points touristiques principaux du pays, dans le désert du Namib. Nous partons donc à 5h30 pour rejoindre l'entrée du parc à l'ouverture des portes à 6h. Nous sommes parmi les premières voitures à y entrer et décidons de rouler directement les 60km jusqu'au bout pour parvenir au terminus avant la masse de touristes qui nous suit. Mais comme certains campements sont situés à l'intérieur du parc, il y a déjà des personnes qui commencent l'ascension des dunes. Nous abandonnons notre voiture au parking du km60 et prenons un shuttle pour les 5 derniers kilomètres car ils sont complètement ensablés. Concrètement, avec un 4x4 on pourrait le faire mais il faut quand même avoir une certaine technique pour rouler dans le sable et après la galère de la roue hier on n'a pas envie de se retrouver ensablés aujourd'hui. On prend donc la navette et on ne peut s'empêcher de rire en croisant 4 véhicules ensablés ! Notre chauffeur s'est arrêté plusieurs fois pour les aider mais certains étaient soit trop fiers pour accepter son aide ou trop enfoncés pour qu'il puisse les sortir rapidement. Il nous amène donc à destination et reviendra les sortir après. Vraiment, c'était un bon investissement cette navette!



Plutôt que d'attaquer l'ascension d'une des grandes dunes, on préfère se rendre à Dead Vlei, le salar situé aux pieds de celles-ci, sur lequel sont encore plantés des arbres pétrifiés. Il n'y a encore personne sur le site et on peut profiter au calme des magnifiques couleurs du lever du soleil. Sur le chemin du retour on croise justement les énormes groupes de touristes en sens inverse, on a bien fait de venir ici tout de suite. On reprend donc la navette pour rejoindre notre voiture et rebrousser chemin jusqu'à la Dune 45. Ce n'est pas la plus grande du site mais peut-être la plus jolie et l'avantage d'y venir maintenant c'est qu'il n'y a plus personne. On peut donc faire notre ascension tous seuls pour profiter d'une vue plus panoramique.



Nous quittons le site alors que le soleil devient trop brûlant et nous serons de retour au lodge pour l'heure du lunch. On profitera de l'après-midi pour prendre une bonne douche afin de nous débarrasser de tout ce sable et faire une sieste bien méritée. Avant de repartir en fin de journée pour une excursion dans le désert au coucher du soleil où nous faisons la connaissance d'un jeune couple allemand, Kristie et Florian. Je précise jeune car on a plutôt tendance à faire chuter la moyenne d'âge par ici... La balade est très sympa, on en apprend un peu plus sur les plantes du désert et on en profite pour questionner notre guide sur les conditions de vie dans la région. Car si le tourisme est très développé et créé beaucoup d'emplois, il n'y a aucun village dans les parages, donc où vivent tous ces employés? Et bien effectivement, ils viennent tous de régions très éloignées pour travailler ici et habitent directement au lodge. Ils travaillent 3 mois non-stop 7 jours sur 7 puis ont 3 semaines de vacances. On en profite également pour questionner Kristie et Florian qui sont en Namibie depuis 2 semaines et font le circuit dans le sens inverse du nôtre et on prolonge même la discussion autour du souper, une fois de retour au lodge.


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