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Published: September 11th 2017
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Geo: -16.1646, 33.5873
Vilanculos – Tete via Maputo… Ou comment aller à 650km au nord-ouest en commençant par en faire 700 vers le sud-ouest (et donc ensuite plus de 1000 du sud au nord).
Le bus express Vilanculos – Maputo part théoriquement à 3:30 (pas à 15:30)… En pratique, il a démarré à 3:32 à l'horloge du bus, qui avance de 5 minutes. Le bus, de construction chinoise, serait assez confortable pour un trajet urbain, mais, même si le nombre de passagers n'a presque pas dépassé celui des places assises, on y est tout de même relativement serré. Il n'y a pas de clim mais les fenêtres s'ouvrent, ce qui est indispensable pour faire ses emplettes en cours de route… et ferment mal, afin de permettre d'humecter les passagers par temps de pluie, ce que nous avons eu la joie d'expérimenter lors de la seconde moitié du parcours. L'avantage du temps maussade est que la température qui commençait à flirter avec les 30°C est gentiment redescendue à 26-27°C.
Il faut 9 heures pour atteindre l'entrée de Maputo… et une heure de plus, dans les embouteillages, pour rejoindre la gare routière. Là, notre peau claire (le bronzage de Vilanculos ne suffit pas) agit comme
un aimant pour tous les chauffeurs de taxis des parages, ce qui est finalement assez pratique ! Nous récupérons nos bagages, qui ont profité de leur séjour dans la soute du bus pour prendre un agréable parfum de poisson (que je ne peux malheureusement pas insérer dans le blog) et partons pour l'aéroport où nous arrivons plus que beaucoup trop tôt pour attendre notre avion. Pas très attiré par une visite de Maputo chargés de nos bagages et sous une probable pluie, nous avons préféré le café de l'aéroport… En compagnie des mouches appréciant plus que nous les effluves de nos sacs à dos.
La LAM (Lineas Aereas de Moçambique) a une flotte qui présente bien et passe pour être une relativement bonne compagnie aérienne. Elle est néanmoins inscrite sur la liste noire de l'union européenne, mais pas forcément (uniquement) pour des questions de sécurité, cela étant, le risque d'accident est statistiquement quasi nul, tant il est rare qu'une compagnie aérienne perde 2 avions en moins d'une semaine (si l'accident du Luanda – Maputo (ou l'inverse) du 29 novembre et ses 34 victimes n'a pas fait grand bruit en Suisse, un peu plus au Mozambique). Tout ça pour dire avec qui
nous volons.
Sans information aucune l'embarquement commence avec une heure de retard et notre Embraer Jet145 aura le même retard jusqu'à son arrivée. Tete est un petit aéroport, mais il faut pas mal de temps pour que les bagages parcourent les 100m séparant l'aéronef du tapis roulant. Pas de problème pour trouver un taxi pour nous amener à l'estalagem Nharinga ou nous arrivons à 22:30. Le lieu chatoyant promis par le guide nous semble plutôt glauquounet ! Mais bon, pour y passer 7:30, ça fera l'affaire !
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