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Published: February 18th 2011
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C’est totalement conquis et transis par la beauté de l’Abel Tasman Park que nous reprenons la route en début de matinée. Rose prend en main avec aisance notre nouveau bolide et une fois de plus, l’asphalte nous déroule son tapis grisâtre sous un soleil de plomb.
Notre étape du jour passe entre 2 parcs nationaux : Kahurangi National Park et Nelson Lakes National Park. Comme pressenti, les paysages y sont très beaux et sauvages. La route est taillée à travers d’énormes forêts luxuriantes de forte densité… et au milieu coule une rivière (pas de Brad Pitt par contre).
Avant de prendre nos quartiers à Punakaiki, notre refuge pour deux jours, nous décidons d’aller observer une colonie sauvage d’otaries. Et là, boum ! La claque (la bonne, pas celle du vendredi soir) en arrivant sur la côte ouest… Une somptueuse plage sauvage au détour d’un virage nous décroche les mâchoires. Ouhhhhhhhhhhh je sens qu’on va aimer cette côte !
Après avoir mitraillé nos amis marins déambulant dans leur antre, nous reprenons la route le long de la mer de Tasman et c’est presque à chaque contour qu’il faut s’arrêter pour des clichés. En effet, et les photos sont à l’appui, c’est
une multitude de plages sauvages luttant contre les hordes de vagues incessantes qui nous donneront le tournis durant les 80 derniers kilomètres jusqu’à Punakaiki… Tcheu va !
Punakaiki : pancakes et suceurs de sang en chasse Nous avons choisi pour ces deux jours un backpacker au cœur du bush local (forêt) à 10 min de la plage (what else ?).
Comme pour nous prouver sa toute puissante une fois encore, Dame Nature laissera s’envoler des écharpes de brumes (si si comme dans le « bouchenoix » lors de la chasse à la galinette cendrée) pour nous priver d’un coucher de soleil devant lequel nous bavions déjà… On ne peut pas toujours avoir de la chance :o).
La douloureuse expérience d’une nuit dans la forêt nous a fait, en fait surtout Rose, découvrir une jolie petite compagne de nos douces nuits : la Sandfly. Cette mouche noire, presque invisible à l’œil nu, pique les humains pour se reproduire et ses boutons mettent plusieurs semaines à disparaître. Allez, une soixantaine de piqûres sur le bras gauche (le plus atteint !), sans compter l’autre bras, les 2 jambes, la cuisse, le bas du dos et les pieds : Sympa ici
!!! De quoi paraître pestiférée aux yeux des autres, lorsqu’on se balade en T-shirt !
Autre attraction du coin, les Pancakes Rocks : curiosité géologique résultant du combat perpétuel entre l’eau et la roche. En bons « british », les néo-zélandais leur ont donné le nom de pancakes (crêpes épaisses, souvent présentées entassées l’une sur l’autre pour le ptit déj’). Original comme photo, sur fond de mer…
Franz Joseph Glacier : un jour au cœur des glaciers Comme cité plusieurs fois, la Nouvelle-Zélande est avant tout une terre de contrastes. C’est encore plus vrai pour la côte ouest.
Nous quittons notre plage sauvage et notre bush pour atteindre en quelques heures la zone des glaciers. Et bien sûr tout ça près de la mer à seulement quelques mètres d’altitude. Mmmh c’est bizarre ici :o).
Bon autant vous le dire de suite, les glaciers du coin ont beau être impressionnants vu leur situation géographique (à part en Argentine, c’est le seul endroit au monde où des glaciers descendent si bas en altitude, moins de 300m) mais leur taille est sans comparaison avec notre emblème valaisan inscrit au patrimoine de l’UNESCO : Aletsch.
Le glacier de Franz Josef
a tout de même un record : étant situé dans la zone de plus forte pluviosité du pays, il reçoit des volumes d’eau ou de neige impressionnants : 30m de neige par an en son sommet ou encore presque 5000 mm de pluie par an, réparti en 178 jours de pluie annuels. Etant en perpétuel combat entre fonte en aval et alimentation de nouvelle glace au sommet, le glacier descend tout de même d’environ 70 cm par jour ! On pourrait presque le sentir bouger !
Une brève marche de 4h30, dont 2 heures sur le glacier, nous a permis de nous familiariser avec cette curiosité de la nature. Ce fut une riche expérience, un brin sportive.
Notre guide, 21 ans, tout fraîchement sorti de l’école des guides, semblait déjà disposer d’un savoir-faire et d’un humour de grande expérience. Ce fut donc un plaisir de le suivre, armé de son pic à glace, éclatant la glace pour nous frayer un passage au milieu de la bête.
Deux jours plus tard, les yeux encore pleins de superbes paysages, nous quittons cette sublime région pour continuer notre route, sans trop savoir ce qui nous attend plus au sud, vers
les Southern Lakes…
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Frisco
Ferd
L'huile !
Ah la la c'est superbe ! Beaucoup de souvenirs qui me reviennent en lisant vos posts, merci pour ça ! Géniale votre rando sur F.-J. Glacier. Plus je regarde votre dernière photo, plus je me marre : Ben qui tente de pas éclater de rire, Rose qui a déjà la banane ;) A ce propos, je vois que tu appliques les conseils du nutritionniste interiste à la lettre, c'est très bien. Sinon, joli ton collier Fils, ça me dit vaguement quelque chose... la veste aussi :D Bonne route, et vite la suite !!