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Published: March 27th 2022
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Bonjour à tous,
Je vous rassure aucun cauchemar à cause de mon parigot d'hier.
Par contre le soir, je me suis gâté, dans un super resto, classe. Au menu , une belle assiette de Sea Bass patagonian 'loup de mer" avec une garniture de pomme de terre à la crème citronnée accompagnée d'un "big" verre de sauvignon blanc chilien. Le tout savoureusement bon. Avec un désert, service de classe, le tout dépassant à peine 20e.
Un petit retour sur la route Panamérican, qui relie l'Alaska à la Terre de Feu, 17848 kilomètres. C'est un défi que se lance parait il beaucoup, en voiture, moto, un japonais à mis 8 ans à pied. Je me souviens d'avoir pris en photo à Fairbanks une Fiat 500 rouge immatriculée Argentine.
Hier je vous ai laissé en vous disant qu'aujourd'hui c'était rendez vous avec les pingouins. En espagnol, pingouinos et là confusion, dans la traduction, dans l'hémisphère sud il n'y a que des manchots. Je vous dis tout de suite grosse désillusion, ils ne sont plus qu'en photo dans les bureaux d'agence de voyage. A cette époque ils migrent vers où, je n'ai pas trouver la réponse. Nous devions être maxi
10 sur le bateau, nous étions 30, et l'accompagnateur à utiliser à 90% l'espagnol. Lorsque j'ai pu l'approcher j'avais oublier ma question, ou ils migraient. Grosse grosse déception. de ne pas en avoir aperçus.
A 9h, le chauffeur est venu cherché (je vais bientôt faire le parigot en m'exprimant ainsi), direction le port, pour un embarquement à 10 pour une balade sur le chanel Beagle. La pluie est annoncée, comme d'ailleurs tous les jours depuis mon arrivée à B.A.. Jusqu'à maintenant insignifiante, aujourd'hui rien, mais ce soir c'est parti. Heureusement j'étais sur bateau du matin.
Le canal Beagle, situé a l'extrême sud du continent américain, qui sépare la Terre de Feu et la Grande Île, au sud. Il mesure environ 240km de longueur, et relie l'océan Pacifique à l'océan Atlantique, sa largeur minimale est de 1.5km. Il y a eu de nombreux conflits entre 1888 et 1978 entre le Chili et l'Argentine, pour des problèmes de frontière, des possessions d'îles et c'est Jean Paul II qui réglé le problème en 1984 par un traité d'amitié. Bien qu'il soit navigable par les gros navires, ceux ci utilisent le détroit de Magellan et le cap Horn.
Avec un plein
soleil, le décor aurait été encore plus magnifique. Mais pour moi c'est loin d'être aussi beau que ma navigation en ferry le long des côtes d'Alaska. (Voilà ce que c'est d'être blasé.) Un bon petit vent nous tient compagnie, et la capuche de l'anorak est la bien venue. Après 45 minutes nous approchons d'un îlot où il y a un colonie de lions de mer, ainsi que des cormorans dit manchots, à cause du plumage et de leur tenue debout. Le bateau s'approche pratiquement à 2m des rochers où ils se prélassent. Curieux caractères ses bestioles, ils ne font que grogner, se battre, se mordre, en permanence. La taille est assez impressionnante. Je crois me souvenir d'en avoir aperçu sur les côtes de l'Oregon aux US mais de beaucoup plus loin. Là on ne pouvait être plus proche, et sans les effaroucher du tout. Ils doivent se dire encore des blaireaux qui viennent nous photographier. Les cormorans ne sont pas plus farouches. Il est vrai qu'on dirait des petits pingouins.
Le bateau continue sont chemin pour atteindre le phare des Eclaireurs, construit en 1920 sur un îlot rocheux. 11 mètres de haut et 3 diamètre, son but est la
prévention des îlots rocheux, dans le canal. Il est souvent confondu avec le phare du bout du monde, plus loin sur l'île des Etats.
Là j'étais convaincu que c'étaient des pingouins, c'était encore des cormorans, je ne savais pas encore qu'il n'y avait pas de pingouins à cette époque l'année. Mais étaient présent 2 condors des Andes, oiseau considéré comme le plus grand de monde avec une envergure pouvant atteindre 3 mètres.
Sur le retour le bateau à fait un stop d'une trentaine de minutes, sur un îlot, pour aller voir une plante d'après les dires du guide, rare, mais je vois sur Wikipédia que ce n'est pas le cas du tout. Mais endémique des Andes. Yareta. Appelée plante coussin. On dirait un rocher recouvert de mousse, Adaptée aux extrême froid comme au sécheresse. Sa pousse est de 1milimètre par an et je vois que certaines peuvent atteindre 1.50m de haut. Soit le guide, soit Wikipédia, mais il y a un dans l'erreur. Peu importe assez original comme plante, j'espère que les photos vous aiderons plus que ma description.
15H retour au port, et à l'hôtel pour moi, juste avant la pluie.
Demain je quitte Ushuaia,
un petit coup d'avion, 1h15 direction nord, pour rejoindre les Andes à El Calafate, en début d'après midi. Pour d'autres paysages encore plus attrayants.
Gilles tu lâches rien.
A demain si vous le voulez bien
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