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Published: March 31st 2022
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Bonjour à tous,
Hier au soir rien de rare, un peu fatigué, je ne sais pas pourquoi, peut être la journée de navigation, pas le courage de retourner dans le centre pour manger, je vais au resto, juste à côté de l'hôtel, 50m, je voulais manger léger, et le boss me propose mouton grillé, je lui dit que je n'ai pas assez faim, il me propose une demie portion, pour un demi prix. J'ai bien eu droit à la demie portion, sur laquelle il n'y avait pas grand chose à croquer, par contre le prix lui était entier. Je m'y attendais. Avec une bonne discussion et la menace de le faire savoir à l'hôtel il a tout de même divisé le prix en deux. C'est pénible de toujours se battre.
Ce matin le minibus est à l'heure 8H, déjà 4 personnes, plus 2 autres à venir et moi 7 au total. Pour aujourd'hui mon planning était succin, je savais qu'il y avait une bonne marche au glacier Perito Moreno. En quittant le petit déjeuner, Jean Baptiste, me remet un sac, dans lequel il y à mon repas de midi. Super.
Le minibus prend la même route qu'hier, après
20 kilomètres au lieu de prendre la direction du glacier, il continue comme hier, et on se retrouve au même petit port. Je m'informe auprès de la guide, Valentina pour savoir si il n'y a pas d'erreur, je n'ai pas envie de faire 2 jours de suite les mêmes visites. Il n'y a pas d'erreur, nous nous rendons au glacier en bateau. ok très bien. Le ciel est toujours sans nuage, très bleu.
A 9h15 départ, une petite quarantaine de personnes à bord. Mais juste après être sorti du port, le lac Argentino est déchaîné, un vent de folie. Parait il que très souvent, les rafales dépassent les 100kmh. Impossible de mettre le nez dehors sans être trempé. J'ai juste fais une tentative pour aller fumer, j'ai pris une bonne douche sur le crane.
Un début de navigation, pas calme du tout, le ciel s'est bien couvert, très peu de soleil entre 2 nuages, des montagnes beaucoup moins hautes qu'hier, mais navigation au milieu des îles, et des glaciers il y en a partout, enfin moins plaisant par manque de soleil. Au bout d'une heure le bateau s'enfonce dans une petite baie, s'amarre tout le monde descend pour
une promenade bucolique dans la forêt primaire patagonienne. Un bon kilomètre de marche, avec des explications bien entendu en espagnol sur la végétation locale. Ce que je vais retenir, c'est donc qu'il y a souvent des coups de vent, et que l'arbre que vous verrez en photo à plus de 500 ans.
Retour à bord, 20 minutes de navigation, une autre crique, tout le monde descend, pour un peu plus de 1km dans la forêt, et finir au pied d'une morène (ancien glacier) pour des explications sur le recul des glaciers. Là où nous sommes il y à 70 ans il y avait plusieurs mètres de glace, et aujourd'hui on devine à peine le nez du glacier à plusieurs centaines de mètres à la vertical. La guide, Valentina est vraiment désolé pour moi, de ne pas parler français. Mon problème en anglais je décroche dès que je commence à cherché la signification de certains mots qui ne sont pas quotidiens, et après je perd le fil.
Après ce stop d'une bonne heure nouvel embarquement cette fois pour ce qui est considéré comme le summum des glaciers. Le Perito Moreno. Il tient son du premier explorateur qui l'a étudié.
Les chiffres, 250km2 sur une longueur de 30km, le front environ 2.5km, pour une hauteur entre 40 et 70m, dont autant sont immergés. A certains endroits sont épaisseur est de 700m. Il fait parti des 3 glaciers sur les 48 à ne pas être en recul. Il se régénère par l'alimentation des champs de glace du sud de la Patagonie. Il avance de 2 mètres par jour, 700 par an. En permanence des blocs de glace se détachent, j'en ai entendu des dizaines, on dirait des coup de tonnerre, voir un avion de chasse qui passe le mur du son très impressionnant le bruit. Des craquements en permanence, le glacier vit. Je n'ai jamais été assez prompte pour la photo de chute. Regardez sur certaines photos du front de glace il y des bateaux, vous aurez l'échelle.
Tout est bien organisé pour la visite, un embarcadère, et ensuite 2.5km de marche, pour se rendre sur les différentes plateformes d'observation pour voir le monstre au plus près. 2.5km avec je ne sais combien de centaines de marches, ce soir mes mollets s'en souviennent.
Au cour de la journée, j'ai sympathiser avec une dame, qui parlait français, espagnol, anglais, et
à l'occasion nous avons échangé quelques mots. Je n'ai pas su la située, italienne d'origine, environ 60ans, un look de routarde ce qu'elle est, couche dans les auberges de jeunesse. Mais on sent chez elle une personne très classe et cultivée malgré son apparence déglingue. Elle vient de vendre son appartement à Brest, pour acheter un au lac de Côme en Italie. Ce n'est pas la place là moins chère de la planète. Elle voulait que l'on mange ensemble, mais j'ai décliné pour cause de blog. Marie Rose très sympathique.
Une autre jeune femme sur pont, me demande en français de la prendre en photo. On est pas des sauvages, avec plaisir. Elle me dit qu'elle m'a entendu parler français. On commence à discuter, et elle me dit qu'elle est marocaine (avec les capuches on ne voit rien) qu'elle vit, et travaillait à Paris, qu'elle vient de se mettre au chômage pour un an pour voyager, et quand je lui demande comment elle fait avec les contrôles, le pointage du chômage, facile c'est sa soeur qui me représente. Sans aucune gêne elle me raconte ça. Elle est pas belle la France. Venez tous, il y en a pour tout
le monde. Mon compteur de voilées reste à zéro, mais là il à pris une claque.
Le retour ce fait tranquillement, seulement il est 19h quand je me mets au boulot, et j'ai encore une bonne quantité de photos à trier et à choisir.
Ce soir je range les affaires d'hiver, au fond de la valise. Demain journée d'avion départ vers midi pour Salta via Buenos Aires, au moins 2000Kms plus au nord, et on change complètement le décor.
Gilles soit sympa avec ton kiné
A demain si vous le voulez bien
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