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Published: April 2nd 2022
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Bonjour à tous,
Tout d'abord mes excuses pour les habitués de la lecture du matin. Ce qui s'est passé, hier au soir j'ai fini très tard, pour envoyer le blog il y a une procédure, que j'ai bien suivi, c'est arrivé peut être 10 fois sur plus de 500 blogs, ils ne partent pas, pourquoi?. Habituellement je vérifie toujours, hier au soir, fatigué, je suis allé au lit direct, sans contrôler. Je ne l'ai vu que ce matin.
Le petit message pour Agustina. Depuis mon arrivé, j'ai été trop gâté par l'organisation, un sans faute. Hier en arrivant à l'hôtel à Salta, je m'attendais comme toujours à avoir le programme détaillé. Je pensais le trouver ce matin, rien, nada. Voilà ce que c'est d'être choyé les premiers jours, dès qu'on ne l'est plus, ça manque. Je dois me contenter, du programme que vous m'aviez envoyée, où il faut une super loupe pour le lire. D'ailleurs Emilie et Ingrid ont rencontrées le même problème de taille d'écriture. Ne vous en faite pas, je pense survivre. Heureusement le concierge de l'hôtel ma bien aidé, pour le parcours de ces deux prochains jours. Agustina m'a abandonné, mais elle a transmis mon dossier,
dans les mains de Vincent, un français qui vit depuis longtemps à Buenos Aires.
Ce matin la voiture était prévue pour 8 heure. Une Volkswagen Suran??. Je n'ai attendu qu'une heure sur le trottoir, mais le monsieur c'est bien excusé. J'ai une toute petite crainte en prenant le volant, qui va être le temps d'adaptation à la conduite argentine. De ce que j'ai constaté, les stops ici ne servent à pas grand chose, tout juste s'il ralentissent. Je vais d'ailleurs pas tarder à me faire klaxonner. A ma gauche, ils ont un stop, et ils passent comme des balles, J'ai joué le kamikaze pour passer. Il semblerait que ce soit principalement en ville.
Le programme du jour me rendre à Cachi une bourgade, dans les montagnes où mon hôtel est réservé pour ce soir. A 160km, temps normal 2h. Je vais en mettre presque 6 tellement j'ai fait des dizaines d'arrêts, pour admirer les paysages, et ce soir encore, je suis confronter au problème du tri de photos. Finalement j'aime bien ce problème, ça veut dire que la journée à été belle.
Environ 50km pour quitter Salta et sa grande banlieue, pour arriver sur une route de
campagne, dans des terres agricoles, je vois principalement du maïs. La route se rétrécie, et s'élève lentement pour arriver dans des gorges, de roches rouges, mais le temps se gâte et devient très très noire. Je n'aurais pas de pluie. Plus j'avance, plus la pente devient raide, je vais faire 20-30km dans le brouillard. Le revêtement n'est pas terrible, cousin avec celui de l'Albanie l'an dernier, pas des nids de poule, mais de gros chiens. Et la pente s'accentue, certains virages sont à passer en 1ère, et d'un seul coup plus de goudron, un chemin de pierre, il n'y a pratiquement personne sur cette route. J'en arrive à me demander si je suis sur la bonne route, je vérifie, avec mon petit bout de carte, c'est bon, je suis bien dans la vallée de Calchaquies.
Je monte, je monte, le bitume revient en même temps que le soleil, le ciel est aussi bleu que les Icebergs du glacier Upsala. Le Top. Je vais passé le col de Piedra Moreno à 3348m. Un panorama exceptionnel sur les Andes. Ensuite c'est un immense plateau descendant, des décors incroyables, ce que nous appelons peut être à tort de la pampa, les touffes
d'herbes sont couleur paille, et des cactus géants, des champs entiers. Là je mets les yeux en position scanner, on m'a dit que les lamas vivaient sur hauts plateaux, et qu'il était possible d'en apercevoir. Je vous le dit de suite, je vais être comblé. J'ai raté les pingouins, mais pas les lamas. En plus ce ne sont pas des lamas je viens de me faire confirmer à la réception de l'hôtel, ce sont des guanacos. Ils sont 4 ces camélidés, Lama, vigogne, alpaga, et guanaco, je vous laisse aller voir sur le net toutes les différences. Le Guanaco est le seul sauvage, les autres sont domestiqués. Vous verrez sur une photo, un m'a traversé devant la voiture, il est un peu coupé, sur la photo.
Je fais la descente très tranquillement, pour arriver, sur ce qui est indiquer sur la carte comme "recta del TinTin" que je vais traduire par la ligne droite de Tintin, elle doit faire 20km avec sur la gauche des montagnes, des falaises multicolores, les géologues doivent se régaler ici. Je ne vous dit pas le nombres d'arrêts que j'ai fait. Un, pour un besoin naturel, et que vois je, dans une rivière asséchée,
2 cavaliers, et une mule, pendant quelques instant j'étais dans un western, en naturel. Tout doucement je vais arriver à Cachi, ce village aussi donne l'impression de déjà vu dans les westerns.
L'architecture dans cette région est très typée espagnole, les gens aussi sont très typés andins, ont pourrait croire qu'ils portent une tenue folklorique, mais je pense qu'elle est quotidienne, je n'ai pas encore eu la possibilité de faire de belles photos de ces tenues. Ce matin sur la route je dépasse une femme qui paraissait très âgée, probablement une paysanne, Le temps de faire demi tour, moins de 2 minutes, je voulais lui demander pour la prendre en photo, elle avait disparue, mais où, d'un côté la falaise, de l'autre un précipice, un mystère pour moi.
Cachi est à 2531m d'altitude, 5200habitants en 2001, combien y en t'il aujourd'hui??, et est situé sur la route des vins. C'est tout ce que j'ai trouvé. Par contre je constate que je suis pas mal au nord de l'argentine, et que dans un rayon de quelques centaines de kilomètres ce trouve, le Chili, la Bolivie, le Paraguay.
Demain je continue ma route direction, "attendez je sorts ma loupe"
(lol) vers Cafayate, environ la même distance.
J'ai parlé à Marie Jeanne ce matin, les nouvelles sont très encourageantes, bravo Gilles.
A demain si vous le voulez bien
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