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Published: June 17th 2017
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Le travail en interim pour lequel nous avons été contacté finalement se passe mal et nous décidons d'écourter la mission au bout de 3 jours. Il y a un couple de voyageur qui a été embauché en même temps: on connaît la fille puisqu'elle a travaillé avec nous à l'usine de moules et même que je partageais mon casier avec elle! Ils partagaient notre avis mais avaient "vraiment besoin de cet argent" et ont préféré fermer les yeux sur les conditions de travail. Pour dire, la différence entre l'esclavage et ce travail c'est qu'on est rémunéré. Le camping à côté, à Omaru, où nous sommes resté n'était pas top non plus, impossible de se réchauffer en prenant une douche (il fallait vraiment être motivé). Au même moment, Flo qu'on a rencontré à Whitianga nous demande de l'aide et souhaite nous revoir. Il fait quand même le tour de la Nouvelle-Zélande à vélo et la roue de sa remorque venait de le lâcher au milieu de nulle part. Nous longeons la côte Est pour le rejoindre, loin de tous nos tracas du travail et partons tous les 3 pour Invercargill car c'est là qu'il pourra se racheter une roue. Nous passons voir
ainsi Stéphane à sa boutique de vins, partageons des moments de convivialité autour de dégustation, de verres aux bars et avons perturbé les néozélandais qui regardaient le match des Lions contre les Hightlanders avec nos bavardages. Ce moment restera gravé dans ma mémoire: il règne un silence solennel quand ils regardent un match aussi important explique Stéphane: tous les gestes sont analysés et ça demande donc pas mal de concentration. C'est pourtant comme si on regardait un match de foot entre le Brésil et le PSG à Paris. Ils sont incroyables! Dans le bar où nous étions, il y avait une salle réservée aux paris ou aux jeux en arcades, comme souvent dans les bars néo-zélandais. On en profite pour passer dans la ville de Bluff, réputée non pas pour ses tournois de poker (...) mais pour ses huîtres ! Malheureusement le temps fait des siennes depuis un moment et le bateau de pêche n'a pas quitté le port même en pleine saison (ils ont un festival en mai!). Stéphane qui habite à Invercargill depuis près de 18 ans nous explique que ces huîtres fabuleuses sont sauvages et dans un souci de (re)production, le bateau change de périmètre de pêche
tous les ans.Bref on repart bredouille sous le vent de folie et la pluie battante après un bon repas où l'on évite de justesse l'arnaque. Une chose s'est produite dans ce restaurant et je ne pense pas l'avoir déjà vécue en France donc je me permets de soulever l’anecdote: Florent commande un plat de 14 moules gratinées et au moment d'être servi il reçoit une sorte de petite salade composée sur laquelle sont posées 10 moules. Explication de la patronne: pas assez de moules donc il a fallut improviser plutôt que demander au client s'il ne souhaitait pas un autre plat! C'est pas finit; elle lui a fait une ristourne mais quand ce fût à moi de payer mon plat bizarrement elle a rajouté la différence de la ristourne. On ne me la fait pas à moi par contre! Ahahah...sacrés kiwis!
Le lendemain on se ballade un peu plus à l'ouest vers Colac Bay. Magnifique ville de pêcheurs mais un vent à te défriser les moutons! On décide de faire ensuite un saut au Queen's park à Invercargill pour voir la statue de Burt Munro (c.f article précédent) qui détient toujours, même post-mortem, le record du monde de vitesse
à moto! Une légende pour les motards et un gars du pays pour Invercargill. Nous passons ensuite à la soirée dégustation des vins chez Stéphane avec ses clients réguliers et ...on a droit en prime à une démonstration / dégustation de plat Thermomix par une VDI 😉 excellent moment de convivialité que nous poursuivons tous les 3 chez Stéphane où on a l'occasion de rencontrer sa femme et 2 de ses 4 fils et de dormir (mais surtout de prendre une douche chaude!).
Le lendemain on reprend la longue route vers Dunedin (pronnoncez Deu-naï-deune). Le soir même on décide de passer rapidement à la bibliothèque mais le centre-ville était rempli de camions de pompiers car... alerte à la bombe. Du coup tout était fermé, même la bibliothèque. Ca ne nous décourage pas et on y reste quelques jours _ vive les campings gratuits_le temps de:
_ changer l'huile du moteur (hé oui il faut l'entretenir la Vanille) d'ailleurs ça s'est fait sans rdv, en 25 minutes et pour seulement 72€uros (et c'était pas la moins chère des options)
_visiter la péninsule de l'Otago: superbe endroit, beau soleil, vaut vraiment le détour!
_ mettre à jour le
blog
On est aussi super content car on vient de gagner, grâce à notre assurance santé et voiture, 2 billets pour le quart de finale du Super Rugby fin juillet à Christchurch. Cela implique que nous devons passer un mois de plus dans l'île sud et donc trouver du travail... Chercher du travail est finalement assez stressant pour moi: démotivation, démoralisation, perte de confiance ... chez Christophe ça relève plutôt de la pénibilité, même s'il reste bien plus motivé que moi et la crainte de perdre cette liberté de voyager quand bon lui semble. Il s'est très très (trop?) bien accoutumé à notre rythme de vie!
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