Etape 6 : Zion National Park, au coeur d'un canyon

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Nous sommes restés 2 jours dans ce parc où nous étions situés au fond d'un canyon. Il y avait une très forte affluence touristique, bien plus qu'au Grand Canyon par exemple. Ceci s'explique sans doute par la difficulté modérée des randonnées, qui offrent malgré tout des paysages variés. Les chemins étaient de véritables "autoroutes", où nous croisions des marcheurs de manière incessante, au point d'en devenir énervant.

Contrairement aux idées reçues, les américains sont très camping et ils aiment la nature. N'oublions pas qu'ils n'ont que 2 semaines de congés par an. Du coup, ils souhaitent partir le plus souvent en weekend, et le camping s'avère être l'option la plus économique. Bon pour la majorité ils sont en camping car, pour disposer de tout le confort qui les caractérise. Ce ne sont pas vraiment des "warriors" mais c'est déjà ça !

A la fin des randonnées, nous étions contents de nous isoler au bord d'une petite rivière qui coule au fond du canyon. On s'y baignait également pour se rafraîchir après avoir bien marché. Nous sommes tombés sur plusieurs endroits assez paradisiaques.





La particularité des pars américains est d'imposer des navettes gratuites et obligatoires pour se rendre sur plusieurs sites du parc, pour empêcher que les gros bolides américains ne circulent partout. Preuve une fois de plus que certains américains se soucient de l'écologie et sont soucieux de sauvegarder leurs beaux sites naturels.

Des navettes à la "Jurassik Park" nous emmènent donc sur plusieurs départs de randonnées à travers le parc. Autre point positif : Il y a de nombreux accès handicapés où les chemins sont bétonnés ou aplanis pour permettre aux fauteuils roulants de se déplacer sur plusieurs kilomètres dans la nature. Prenons exemple !

Etre au coeur d'un canyon n'a pas que des avantages... Nous avons eu droit à une terrible tempête de vent en pleine nuit ! Alors que le ciel était très clair, le vent était pourtant déchaîné ! En s'engouffrant dans le canyon, sa force était démultiplié et la tente de Caroline a bien failli s'envoler ! Il faut préciser que nous n'avions pas pu mettre de piquets tant le sol était sec. Du vrai béton armé. Seuls quelques gros cailloux étaient disposés dans chaque recoin de nos tentes afin de les stabiliser au mieux... Sans oublier les cliquetis et le bruit incessant de la toile de tente méchamment malmenée par les bourrasques. Nous n'avons pas beaucoup fermé l'oeil de la nuit...

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