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Published: July 10th 2015
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Bonjour à tous.
Un gros merci à tous ceux qui me mettent un petit commentaire, d'encouragement. Certain soir je suis à la peine, si la journée à été fade. Pour les autres, facile de correspondre: comment et send .
Ce matin c'est un au revoir à l'océan. J'espère qu'au moins la première partie, de cette deuxième partie du voyage sera un peu moins urbanisée, que l'ont été ces douze premiers milles km. Je sais qu'à partir d'Atlanta je vais retrouver la jungle urbaine, sauf j'espère dans les Appalaches.
Aujourd'hui les 150 premiers km n'ont été que de la zone urbaine, Brownsville, Harlingen, Edinburg, Matamoros doivent représenter plusieurs centaines de milliers d'habitants. Heureusement c'est de l'autoroute, qui se transforme après en voie rapide. La différence n'est pas évidente sauf la couleur sur les cartes routières.
Une fois passé La Joya je pense que je vais longer le Rio Grande, et que la route va devenir plus agréable, car je suis toujours dans les champs de sorgho, et probablement des champs de coton. Une réponse sur la question posée hier. A Penitos, je quitte la route et vais le chercher ce fleuve.
Le Rio Grande prend sa source
dans le Colorado, long de 3037, il s' appelle Grande aux États-unis et Bravo au Mexique et sert de frontière naturelle entre le Mexique et les USA sur 2000km.
A Penitos, juste avant le pont, je butte sur la douane et ne peut l'apercevoir, et ça va être ainsi toute la journée, Il faudra que j'arrive à Laredo pour le voir. Sur environ 150 km je vais avoir une succession de villages bien sur, tous avec des noms Espagnole. Tous ces villages sur la rive gauche du fleuve ont un pont, donc une douane. Ce n'est que commerce de voitures d'occasions, et de pneus et jantes chromées. Ils doivent aimé ce qui brille. Vous ne pouvez pas imaginer le nombres, c'est incalculable. Pratiquement chaque maisons vends des voitures. Pour les québécois des "minounes", pour les français de oignons, ou des épaves.
Je vais rentrer dans le village de Rio Grande, "el centro de la Ciudad" mis à part quelques bâtisses municipales, rien d'autres que de la "bagnoles" et tous les villages vont être pareils. Toutes les vieilles voitures des États-Unis doivent finir dans la région.
Après Roma ça ce calme, moins de villages, je retraverse la même
Zone qu'hier de garrigue clôturée, qui aujourd'hui s'appelle "Zapata", sauf qu'aujourd'hui il a quelques maisons et des entrées de ranchs. Cette zone doit faire environ 250 km au carré. C'est pas désagréable comme paysage mais c'est long, et le thermomètre atteint les 40°. Les bras et le visage vont rester bronzés jusqu'en février, pour la motoneige.
Au village de Falcon je vais encore chercher ce fleuve mais là je butte sur une zone de préservation de la nature, 30 km aller retour pour rien, A Zapata ce devrait être bon, sur la carte, encore non, c'est un lac un bras du fleuve. J'échange deux, trois mots avec les "border Patrol" qui sortent les bateaux de l'eau. Ils sont trés sympas, avenant, mais j'ai un mal fou à les comprendre. Avec des bateaux, relativement légers. équipés de 2x250cv, il doit falloir nager très vite.
Encore une centaine km et j'arrive à Laredo, qui n'est cité par aucun guides, ce ne sera pour moi qu'une ville étape.
Laredo 240 000 habitants. Elle se réclame d'être la seule ville, avec le gouvernement de sept drapeaux différents: France, Espagne, Mexique, République du Rio Grande, Texas, État des Confédérés, États-Unis.
Je
vais quand même faire le tour du centre ville, là ce ne sont plus les voitures mais de magasins de fringues. Messieurs si vous jugez que vos femmes dépensent trop en vêtement, amenés les ici. Elles vont repartir, avec un très grand sac de fringues, et n'auront presque rien dépensées. Il n'y a pas un vêtement qui dépasse les 5$. Jupes, robes, pantalon, slip, soutien gorge, chaussette 0.30$ la paire. Dommage je n'ai pas de place dans la voiture, (lol). Deux trois photos et vite l'hôtel, une douche fraîche. Il y a une piscine, mais vu le nombre de personnes qui sont dedans et de l'eau au environ de 35°, ça doit être un sacré bouillon de culture.
Demain San Antonio pas celui Frédéric Dard. (Facile)
A demain si vous le voulez bien.
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