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Bonjour à tous,
De nouveau une petite correction. Hier je vous ai dit que j'étais sur la côte ouest, et c'était une erreur, c'était l'est. C'est en préparant ma journée d'aujourd'hui que je m'en suis aperçu. Ca ne change pas la face du monde.
Je vous rappelle que vous pouvez me laisser, soit des commentaires, ou messages au travers de ce blog. Je vais remercier Marie Lou, que je ne connais pas, et qui m'incite à continuer, que c'est bien.
Hier au soir, enfin à 17H, j'ai consulté la liste des restaurants que suggère Clémentine, sur Kihei, le gros village ou je réside, il n'y en a pas vraiment. Ce sont principalement des foodtruck. J'ai choisi Fat Daddy Smokehousse, restaurant de burgers et viande. Ce n'est pas un foodtruck, mais il est installé dans un genre de hangar. Des ribs (genre travers de porc) étaient au menu, c'est ce que j'ai commandé. Au Québec, j'en raffole, je suis d'ailleurs un des rares français à aimer ce plat, généralement ils essaient une fois mais pas deux. 5 côtes, m'ont été servies, sur un plateau, avec comme font, une feuille de sopalin (scotttowel), et c'est tout. Pas de sauce, pas
d'accompagnement, ne serait qu'une fritte. Rien Nada. Et en plus pas très bien cuites. J'ai pourtant demandé, réponse - no potatoes. Il faut que Pier ou David viennent s'installés ici, il vont faire un tabac.
D'ailleurs à ce sujet, je suis agréablement surpris, de ne pas avoir trop de difficultés, à la fois à comprendre, et à me faire comprendre. Ce n'est pas la Nouvelle Zélande. J'ai 2 explications, soit il n'ont pas d'accent trop marqué, soit ils sont courtois et sont attentionnés lorsqu'ils s'expriment, avec un étranger. En fait je pense que c'est les 2.
Me rendre au restaurant, m'a permis de traverser Kihei, qui est une station balnéaire étirée sur une dizaine de km le long de la côte. Je n'ai vu que 2 hôtels. Ce sont que des résidences comme la mienne. Des milliers de condominiums. Ce qui peux expliquer le peux de succès des restaurants, les mangent chez eux.
J'ai fini la journée sur une contrariété, et une colère après moi. Avant de partir, j'ai vérifié mes batteries photo, bien chargées tout ok, sauf que je me suis planté de câble pour le chargeur. Donc message à Clémentine, si éventuellement elle connaissait une
boutique, pour en trouver un. Elle m'a communiquer une adresse, qui n'en n'avait pas, mais le vendeur, lui à su m'aiguiller pour trouver. Chance il n'en restait qu'un. Une dépense de 9$, et très heureux.
Tous les gens que je croise depuis mon arrivée, sont tous aimables, courtois, souriant, c'est bon, ça change du quotidien français.
Ma première, idée ce matin n'était plus d'aller à l'ouest, mais cette histoire de câble a un peu chambouler mon projet, mais de me rendre au cratère du Haléakala. A 7H ce matin, le temps était merveilleusement beau, pas un nuage, pas de vent, le top. Mais à 9H, le sommet était dans les nuages. Je suis donc revenu à ma première idée, de prendre la route côtière, jusqu'à Hana et ensuite j'envisagerais la route du retour.
L'Haléakala, avec un peu de recul me fait penser au Mont Ventoux, une énorme montagne imposante, avec ces 3300m d'altitude posée là comme ça. La route côtière en fait le tour, et la partie que je veux emprunter aujourd'hui est à la base, là où il y à eu la dernière éruption en 1750. La route est donc coincée entre la mer et le
volcan. Le temps de route indiqué, pour les 70km entre Paia et Hana, est de 2H. Je vais en mettre plus de 3. Il y a une circulation de folie, Sur 70km les voitures sont à touche touche. La route est très étroite, Tous les ponts, peut être 50, sont à voie unique, Vous rajoutez à ça des chauffeurs américains, et vous faites du 22kmh de moyenne. J'ai enragé toute la journée. Ils ne savent pas conduire, et en plus ils louent tous ce qui à des plus gros en SUV type voiture du président des USA. Si il n'y a pas un mètre de chaque côté, ils sont hésitants. Donc il passe la journée le pied sur le frein. Je me demande même parfois comment ils font pour freiner et accélérer en même temps, et c'est c'est souvent. Je crois que pour le comprendre il faut l'avoir vécu.
Et une des cerises sur le gâteau à été la pluie. Pas un orage tropical, mais de la grosse pluie. Sur mon road book, il était indiqué de faire des haltes sur certaines plages entre autre celle de sable noir, encore celle de sable rouge etc. Tout ça est passé
à la trappe. J'ai juste eu la chance, d'être à la péninsule de Keanae, pendant une percée de soleil, et de voir ces roches de lave noire dans la mer.
Vu que les stops aux différentes plages étaient bien compromis, j'ai continué mon chemin pensant faire le tour du volcan au complet. Mais c'était sans compter, la deuxième cerise sur le gâteau, 36km après Hana en travers de la route "road closed". Sur ma carte je savais qu'elle était en gravelle, et le gps ne m' a rien signalé. En un mot, c'est refaire toute cette route en sens inverse, ça c'est pas grave, mais avec des américains au volant ça ma sapé le moral.. Je dois être abonné au "road closed". Souvenez vous en Nouvelle Zélande par 2 fois, dont un détour je crois de 300km. Le temps est encore plus pourri qu'a l'aller.
Je vais peut être rencontré Clémentine demain. Il faut qu'elle me confirme qu'on est en basse saison touristique. Si c'est le cas j'ose même pas envisager, la circulation, les points touristiques répertoriés, pendant la haute saison.
La conclusion de cette journée, c'est que les désagréments, du temps et de la circulation est
pris le dessus. Cette route offre de magnifiques paysages, et mérite vraiment d'être faite. Ca c'est une une "scénic road"
Demain, en fonction de ce que me proposera Clémentine, ce sera soir la cratère, soit finir le tour de l'île, par l'autre côté. Précision, sur ma carte, il me manquait 18km, pour être au village suivant. J'étais au point le plus loin.
Demain c'est annoncé du beau temps. Quoique aujourd'hui aussi.
A demain si vous le voulez bien
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