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Published: October 4th 2018
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Un regarde se laisse porter par un paysage qui s’étire
Abondant de vie luxuriante, et arborant ses plus beaux atours
Vogue la vue, et voguent les pas, qui s’élancent par monts et par vaux
D’un pas devenu familier, qui pourtant, capte un changement
Une résonance, un angle, une teinte; un doute subtile certes, mais bien installé
Ne s’en formalise, mais ne s’en libère, continu l’aventure
L’œil jouant tours et détours, déconcertant, jusqu’à enfin réaliser l’intrigue
De ce mur d’un vert vif de l’essor de la photosynthèse estivale
Reconnaît désormais des teintes insoupçonnées, essences dévoilées
Le nez, à son tour, appelle à revoir le parcours
De sa pointe fraîche, capte soudainement une richesse nouvelle
Odeurs et humeurs s’élèvent dans une humidité retrouvée
Que même les ruisseaux arborent, l’orgueil enfin regonflé
C’est au détour d’une pluie, aux contrastes ragaillardis
Qu’il apparaît, vêtu de l’évidence comme d’une robe enflammée
Fort et fier, désormais fanfare saisonnière
Et sous le regard finalement éveillé, naît la contagion d’un mouvement
Depuis la valse des feuilles, venant abrier une terre ainsi encensée
Des conifères reprenant la verte apogée, continuant d’arborer
Jusqu’aux voiliers qui découpent, franc Sud, l’océan grisé
Ces chemins perdus, s’ouvrent
Ses vents retenus, s’emballent
Et la nuit fait son retour, tirant et s’étirant sur le jour
Mosaïques dans le temps et l’espace, éclats de couleurs et nuages affolés
D’une vie qui sautille, doucement, s’évanouit
Ombre et lumière, reflets et lueurs
L’âme de la Terre est en phase, les esprits résonnent en chœur
Automne
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