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Published: August 30th 2005
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La Gaspésie est magnifique
--- En construction ---
Après Cap Chat, la route borde la mer d'un côté, et le bas des falaises escarpées de l'autre. La voiture sillonne à un maximum de 90 km/h au milieu d’un paysage grandiose, ou à chaque côte on prépare l’appareil photo en pensant au magnifique point de vu que nous aurons lors de la descente. S’en est étourdissant tellement les paysages sont d’une beauté sauvage et grandiose. Les villages que l’on traverse sont souvent bâtis au fond d’une anse ou d’une petite baie, Ruisseau Castor, Ruisseau à Rebours, Mont Saint Pierre : Ici c’est le vol libre qui prend possession des airs. Le village bordé de chaque côté par les montagnes aux falaises abruptes, abrite une colonie multicolore de Fous non pas de Bassant mais de Parapente… Un spot unique au Québec qui permet d’augmenter l’adrénaline, la chair de poule et l’émotion forte en un rien de temps ! Anse Pleureuse, Rivière Madeleine, Grande Vallée… Cloridorme, quel drôle de nom pour une ville : plusieurs hypothèses sont avancées quant à l'origine de ce toponyme mais la plus répandue est la déformation du nom de Cloridon Côté, l'un des premiers colons établi vers
Les éoliennes de Cap-Chat
Avec presque 80 éoliennes, Cap-Chat est un pôle touristique important de la Gaspésie. Une petite visite s'impose, surtout que notre guide, un être fier de son village nous explique de façon impeccable et passionnément l'histoire des éoliennes et de la plus grande éolienne verticale au monde... 1840. Cependant, on sait maintenant que 100 ans auparavant, on donnait déjà le nom de Les Cloridormes à cet endroit. Je me demande comment on peut faire pour vivre à l’année dans ces contrées, si loin de tout, accompagné des saisons si marquées du Québec. Dans chaque maison que l’on peut voir, je m’imagine des garde-manger pleins à longueur d’année.
Tout au bout de la péninsule gaspésienne, la Parc Forillon correspond à la fin des Appalaches « terrestres » qui viennent ici se jeter magistralement sous les eaux salées du Golfe Saint Laurent. Les paysages y sont à couper le souffle et on y trouve d’ailleurs le Parc national du Canada Forillon…
Il était temps de manger un petit quelque chose, et nous nous arrêtons à Gaspé où le navigateur français Jacques Cartier a mis le pied en 1534 pour y découvrir le Nouveau Monde… et quel nouveau monde ! Une excellente petite chaudrée de poissons et fruits de mer m’a remis su’l’piton et nous voilà repartis illico presto pour Percé où nous attendent les Trois Sœurs…
Nous arrivons de Gaspé ce soir là ! La nuit est tombée rapidement et Percé nous apparaît dans ses habits
La 132... En Gaspésie
Tout au long de l'Estuaire et plus tard du Golfe du Saint-Laurent... les paysages sont a couper le souffle ! de lumières, pleine de touristes se baladant dans les rues à la recherche d'un bon repas dans ces nombreux restaurants, d'une bonne bière ou d'un bon verre de vin installés à une table de bistro, humant l'air marin de cette chaude nuit de fin d'été à pleines narines... À croire qu’en fait, ils sont tous là après tant de kilomètres à ne voir pratiquement personne ! Nous tombons par chance sur le Gîte du Capitaine, où Réjeanne, une femme hyper sympathique, nous propose de nous dédommager avec sa roulotte à défaut d’une chambre… on dit oui sans problème car elle nous a promis le meilleur réveil qui puisse être !
Elle avait raison :
Percé est un des plus beaux endroits sur terre ! Voici ce que nous avons pensé le matin au réveil, quand nous avons ouvert les yeux juste avant 5 heures.
Au milieu de cette étendue calme et paisible d’un matin chaud de fin d’été, j’ouvre les yeux et je vois Gilles, accoudé devant la fenêtre arrière de la roulotte, à regarder silencieusement et presque religieusement le spectacle que mère nature nous offre. Un bout de ciel aux allures de néons phosphorescents et aux couleurs chaudes
Levé de soleil magique
En ce 25 août, nous étions arrivé de nuit à Percé... voici ce que nous avons découvert en ouvrant l'oeil à 4h45 ce matin là... ce fut magnifique ! est en train de prendre place dans cet espace d’immensité et laisse libre court à l’océan et à ses eaux calmes, de refléter ses couleurs chatoyantes. Au milieu de ces deux immensités en plein réveil, se tient fier et bien droit, ce fantastique rocher à la robe trouée.
C’est capotant ! C’est un moment de pur bonheur que de se lever à 4 h 45 et s’habiller pour descendre un peu plus bas, se tenir en haut de cette immense falaise, assis sur ce balcon naturel, à regarder bien par au-dessus le vol majestueux des goélands et l’envolée tumultueuse des cormorans sur les vagues encore endormies de l’océan. C’est un moment magique… La petite brise nous amène des chants mystérieux de phoques qui doivent certainement parader à quelques centaines de mètres de là, sur l’île Bonaventure. Nous en admirons quelques-uns en bas de la falaise, faisant des danses de chasseurs à moustache à la recherche d’un déjeuner à leur goût…
Même les baleines qui sont nombreuses dans cette région, ont trouvé le moment si paisible et si empreint de sérénité, qu’elles n’ont pas voulu nous montrer l’ombre d’une nageoire dorsale ou d’un évent respirant la joie de vivre
!
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