De retour... ailleurs!


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September 11th 2014
Published: September 26th 2014
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Je me demandais un peu comment faire.

J'étais parti avec l'idée que je n'écrirais pas beaucoup pendant ce voyage. Peut-être publier quelques photos, donner quelques nouvelles.

J'étais aussi parti avec l'idée que je passerais mon temps dans une tente, au fin fond des montagnes, sans pied à terre en ville...!



Bien des idées préconçues. J'aurais dû me rappeler qu'en voyage, les choses se forment devant nous, à la distance où peuvent se poser nos yeux, et non à celle où tente de s'accrocher notre tête 😊



Bref, je me demandais un peu comment faire.

Quelques échanges de courriels, une ou deux discussions par messagerie instantannée, un peu de face-de-bouque...

Mais j'avais envie d'écrire. Pas nécessairement pour informer, mais simplement pour me laisser aller par moments, raviver un peu cette passion que je n'ai pas entretenue assez.

J'ai commencé un petit journal de voyage sur papier, mais je n'ai pas la même fluidité au manuscrit, et mes souvenirs de carnets mouillés ou perdus me sont vite remontés en mémoire!

Alors, une idée m'est tranversée l'esprit; "Hey, en France, j'avais un blog, et c'était quand même pratique. Jé avait utilisé le même aussi... c'était quoi déjà... ça a rapport à voyage, tripblog, ou quelque chose du genre... ah! Travelblog. Allons voir si mon compte existe toujours!"



Et le compte existe bien toujours, avec les traces de mes premiers pas hors du Québec. J'ai d'ailleurs pris beaucoup de plaisir à relire quelques passages de cette époque. J'étais un peu plus intense à garder un contact avec le Québec à ce moment là :P

Et je dois dire, une chance qu'il y avait ça, ces écrits, pour me montrer l'intérêt d'écrire pendant le voyage, parce que l'interface a complètement changée, et ça m'a prit un bon 30min à me retrouver et comprendre comment écrire sur le truc. J'aurais sans doute décroché avant si ça n'avait pas été de ça, ahahah.



Alors bon, je profite du fais d'avoir un accès à un ordi, au sec et tranquille, pour me permettre d'écrire. L'idée d'être toujours dehors, c'est cool, mais j'aime bien l'alternance. Au final, c'est reposant, et pratique pour prévoir les prochaines étapes.



Alors, si certain-es ont envie de lire, grand bien leur en fasse! J'en serais ravi. Et n'hésitez pas à commenter.

Mais j'écris pour écrire, avec ou sans sens, et pour le plaisir 😉

Y'aura des trous, il manquera des bouts. On jasera du reste de vive voix!

---



-"Shit, je vais être en retard..."

Envoie 3-4 courriels, règle des factures, termine des trucs pour la Déraille, ramasse quelques infos pour se retrouver rendu à Montréal...

-"Hey Marc, on peut partir dans genre... 3 minutes?"

Une chance que j'ai le bonheur d'avoir des super amis serviables (et dans ce cas-ci, disponible!). Parfois, je me demande comment je ferais sans tout ce monde qui m'épaule malgré mon... laxisme temporel?

Le sarcasme de Benoit confirme bien la chose: "Ben voyons, m'essemble que t'es jamais en retard, toi, non?"



Ouin...

Même si j'ai fini par prendre un Amigo plus tard que prévu, et manquer le souper avec mon parrain, j'arrive quand même à être dernière minute... et pourtant, pas de pause durant la journée!

En tout cas, faut que j'y aille. Chacune des prochaines étapes, jusqu'à prendre le bus Greyhound, est minutée. Ça me donne 4h de sommeil, et environ 3 minutes dans chacune des transitions. Pfff, j'suis lousse!



(...)

Déanmbuler dans les rues de Montréal pour me rendre chez mon parrain me permet de constater (Oh, surprise!) que j'ai définitivement trop de stock. Impensable de me déplacer comme ça au BC. Pourtant, j'ai filtré déjà pas mal! Mais bon, en réchauffant le souper que je n'ai pas eu le temps de manger à Sherbrooke, je refais mon sac et réussis à enlever quelques semi-essentiels.

Pas évident, de ne garder que ce qu'on peut porter!

L'idée du voyageur solitaire, équipé de son seul sac à dos, me plais beaucoup en image. Mais force est d'admettre que j'ai bien de la difficulté à m'y abandonner complètement, et a accepter qu'il me manquera des choses, que j'aurai peut-être froid, peut-être faim, que je ne pourrai peut-être pas tout faire ce que je veux faire directement. Et pourtant, c'est pas ça, la vie d'aventure? Je commence à réaliser que le voyage, même s'il commence seul, se fait en réalité accompagné de tous ceux qu'on rencontre sur le chemin pour une direction, pour emprunter un tournevis, pour partager un repas ou un bout de sentier...

Et je commence à peine à comprendre ce que ça veut dire, que d'être sur la route. Ne pas rentrer chez soi après 2-3 jours de rando. Ne pas nécessairement avoir une douche chaude ou une laveuse à linge disponible après avoir été mouillé une journée.

Et ça m'intimide.

Et ça me fais sourire; j'aime ça.

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