Advertisement
Bonjour à tous,
Je devrais plus tôt vous dire bonsoir. Je n'ai jamais commencé mon blog aussi tard que ce soir, il est 22h.
Hier j'ai eu une journée assez décevante, celle d'aujourd'hui, je n'ai pas encore trouver le qualificatif, chose certaine, je suis épuisé, vidé. Je fais ce soir mon 390 ème blog, et je n'ai jamais vécu pareille journée.
Ce matin tout va bien, au moment de partir, je jette un oeil sur ma carte, avant de, normalement programmer, Seville, mais je vois Alcala dans la grande banlieue, et cette ville apparait dans certain guide, je la met en étape intermédiaire. Ce qui me fait, au départ une étape de 100km, c'est très bien, surtout, que pour ici, il est assez tôt 9 heure et 24°
A Seville, j'ai trouvé comme à Madrid, un studio à louer pour 2 nuits, équipé complet, avec lave linge,en centre ville. C'est dans le but de me mettre à jour au niveau de l'intendance vêtement. Je ne suis pas loin de toucher le fond de la valise. De plus ça me change de l'ambiance hôtel.
Alcala est beaucoup plus importante que je le pensais, au style complètement andalou,
75 000 habitants. Elle est surtout connue pour son château du IX ème siècle. Il est magnifique, de loin, mais de près, il n'est absolument pas mis en valeur, à l'image du parking en terre tout défoncé. et il y a aucun accès, idem pour l'église de l'Utrera. Je n'aurais pas passé beaucoup de temps ici.
A l'entée de Seville, je vois un garage BMW, ça tombe bien, car depuis 2-3 jour, j'ai la vis du frein de porte qui prend du jeu, et bien entendu il faut une clé adaptée. De suite le chef de garage veut me faire remplir tous les formulaires, j'essaie de lui expliquer, rien à faire, il m'a fallu le prendre par le bras, et lui montrer. Finalement un mécano, est venu, en 5 secondes, c'était "perfecto", comme il m'a dit. Lui à été aimable, mais les autres des vrais C....C'étaient les premiers de la journée.
La première chose que je veux voir à Seville c'est le Metropol Parasol, c'est un petit peu excentré, je pensais que ça allait être plus facile avec la voiture. Un peu galéré pour la garer, mais je vais connaitre pire.
Le Metropol Parasol, est un centre
commercial, dont l'architecte est Jurgen Hermann Mayer de renommé internationale. La structure est en bois, sur 150m de long, 75 de large, et 28 de hauteur, soutenue par 6 piliers. Les travaux commencèrent en 2005, pour ce finir en 2007. Mais de nombreux problèmes apparurent, non prévus par l'architecte. L'ouverture eut lieu avec 3 ans de retard, et un budget multiplié par 3. Vous comprendrez mieux avec les photos, pas facile à décrire, le champignon de la place de la Encarnacion, tel que l'appelle les sévillans.
Cette visite m'a contraint à faire une marche 8km. Je me suis un peu perdu, avec le plan de iPhone, j'ai fait des détours, entre par la porte de la Macarena, longer la "grande Murallas", enfin de me balader dans le vieux quartier de Peral. Malgré la chaleur 35° ce fut assez plaisant.
Je retrouve ma voiture, et me rends récupérer les clés du studio, vers 15h. Bien entendu, j'ai l'adresse, Calle Galleria au 10. A vol d'oiseau ce doit être entre 1 à 1.5m. Il me faudra un peu moins d'une heure, pour y arriver, et poser la voiture sur une place handicapé, juste en face. Je sonne un vieux monsieur
ouvre son judas me parle, je crois comprendre que quelqu'un va venir. Au bout ¼ heure, personne, je resonne, et là il ouvre sa porte, je lui demande de parler lentement, il m'explique que dois me rendre dans un hôtel rue ?. encore 45 minutes, et c'est pas loin. Il y a une telle densité de rues que j'ai beaucoup de mal à suivre le gps. J'en avais fait des étroites, depuis quelques jours, mais aujourd'hui, obligé de rabattre les rétros, je me demande encore comment je n'ai pas accroché la voiture.
Rendu à l'hôtel, le réceptionniste, me dit que ça n'a rien à voir avec eux, et comme il a l'habitude, il me donne l'adresse du bureau, où je dois me rendre calle Escarpin, et encore un bon 45 minutes, à passer et repasser dans les mêmes rues, que des erreurs de ma part dans la lecture du gps. Ne riez pas, je voudrais bien vous y voir dans ce dédale de ruelles.
Je le trouve enfin ce bureau, la voiture est dans un parking, où il y avait des places libres. Dans les rues il faut plus qu'un miracle pour trouver une place. Dans ce bureau
une dame, aussi gracieuse que chez BMW, je lui explique mes mésaventures, mais elle trouve normale, car vous êtes logé à cette adresse. Heureusement pour elle qu'il y avait la barrière de la langue, j'étais à bout. Elle me récite toutes les restrictions pour ce logement. A tel point que je lui demande si boire un café est autorisé. Je voulais lui demander si dormir était autorisé, mais la phrase ne m'est pas venue de suite. Elle m'explique que le logement est à 7 minutes du bureau et me remet un plan. Une fois en bas je programme le plan de l'iphone et là c'est 1,3 km, pour 17 minutes de marche. Comme j'ai vu un parking pas très loin, je vais y aller en voiture, et peut être poser toutes mes affaires au passage, et encore un bon 30minutes et impossible de m'arrêter dans la ruelle, je reviendrais avec ma valise à pied. Je vais a ce parking qui m'a paru tout proche. Sortant je paramètre l'iphone sur la fonction à pied et je vois 1.6km. J'étais au bord de la crise de nerf. Je parts et un peu plus loin, je vérifie, 1.9km. Là c'est plein le bas
du dos, j'en est plus que marre, et il est 19h30.
Mais le pire est à venir. Je suis fatigué, je passe devant une station de taxi, j'en prend un. Pour être sur, je tends l'adresse au chauffeur, il ne connait pas cette rue, vue sa taille ça n'a rien de surprenant, il consulte son iPhone (pas de gps) et il part ¼ d'heure après il s'arrête et me dit c'est là. Difficilement je lui dit que non que je suis venu cet après-midi. que ce n'est pas là. Il bougonne, la Caleria n'existe pas. Je lui ressort l'adresse, et de plus je lui montre le plan où elle est surlignée. Un ¼ heure après à un carrefour de 5 ruelles il me dit c'est ici. Toujours non de ma part. Rebelote, le papier, le plan, et il me dit qu'elle n'existe pas qu'on est à angle de la rue truc et machin et elle n'y est pas. Énervé il sort ma valise du coffre, me demande 15e, je l'ai envoyé ch.. en lui disant que je n'étais pas l'adresse souhaitée, et il est parti. Comme un con je me suis retrouvé avec ma valise au milieu de la
rue. J'ai demandé à plusieurs personnes, car bien entendu ma batterie de téléphone était morte, pour enfin trouver, par hazard ce studio. Le pire c'est que cet après midi, je n'étais pas à la bonne adresse, le taxi à fait une confusion entre Caleria et Galeria, et que le pauvre il avait raison, là ou il m'a débarqué, la rue ne porte pas le même nom d'un côté et de l'autre. Un miracle que je tombe dessus. Et il est maintenant minuit, j'aurais galèré pratiquement de 15 heure, à 22 heures en faisant 50km dans ces ruelles. Sans rien manger depuis ce matin. Et je n'ai pas faim du tout. Les nerfs.
Demain Séville à pied.
A demain si vous le voulez bien.
Advertisement
Tot: 0.101s; Tpl: 0.014s; cc: 11; qc: 30; dbt: 0.0533s; 1; m:domysql w:travelblog (10.17.0.13); sld: 1;
; mem: 1.1mb