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Published: January 26th 2022
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Aujourd'hui nous prenons réellement la route vers Cordoue... puisque le voyage précédent était plutôt destiné à aller à Jerez de la Frontera...
En chemin nous nous arrêtons à Ecija qui se situe entre
Cordoue et
Séville, dans la vallée du
Genil. Elle abrite 40 000 habitants. Elle est surnommée la « poêle à frire d'Andalousie » en raison des très fortes chaleurs qu'elle connaît l'été.
Une colonie militaire romaine est attestée à l'époque d'
Auguste, sous le nom de Colonia Augusta Firma. La colonie devint une ville, Astigi, connue pour sa production d'huile d'olive, et se dota de nombreux édifices typiques d'une ville romaine. On lui ajouta des murailles à la fin de l'antiquité.
La visite fut vite faite car il n'y a pas grand chose à y voir, mais un petit arrêt fait du bien... Après avoir posé la question à un groupe de petites veuves (?) qui faisaient leur promenade du dimanche après midi... et qui nous guident de façon à ce qu'on trouve facilement les deux palais mentionnés par Le Routard..., celui de Benameji et celui de Peñaflor. Encore fallait il savoir qui suivre : celle qui disait d'aller à
Ecija
se situe entre Cordoue et Séville, dans la vallée du Genil. Elle abrite 40 000 habitants. Elle est surnommée la « poêle à frire d'Andalousie » en raison des très fortes chaleurs qu'elle connaît l'été. droite pour tel palais, ou celle qui disait d'aller à gauche pour l'autre... Le choix fut vite fait : on a commencé par la gauche !
Souhaitant ne pas arriver trop tard à Córdoba, nous avons après les avoir vus repris la route... Notre hôtel fut vite trouvé... et c'est ainsi que Córdoba nous ouvrait ses portes pour une première soirée.
Tout à côté de la Judería : située au nord-est de la Mosquée-Cathédrale, zone de la ville de Cordoue qui, entre le Xème et le XVème siècle, était le quartier où habitaient les juifs.
Le Quartier de la Juiverie est devenu un important bastion intellectuel durant l’époque d’Abderramán III. À cette époque, des philosophes, des scientifiques et des poètes furent attirés par la Cour. Durant cette époque d’apogée, en 1135, le rabbin, philosophe et médecin Maïmonide est né.
Une petite ruelle nous a tout de suite menée aux jardins de la cathédrale. Etant prévu de visiter celle-ci le lendemain, nous n'y sommes pas entrés.
La soirée s'est très bien passée grâce aux conseils de la réception de l'hôtel qui nous a envoyé dîner dans une restaurant que nous avons fort apprécié... la preuve en
Le Palais des marquis de Peñaflor,
construit entre 1700 et 1775, est l'un des plus beaux fleurons de l'architecture civile baroque d'Écija. Connu sous le nom de « palais des longs balcons », sa remarquable façade courbe (plus de 60 mètres de long), qui s'adapte au tracé de la rue, est peinte en trompe-l'œil avec des éléments architecturaux, de fausses fenêtres et des figures décorant les balcons. Ceux-ci encadrent à leur tour un imposant portail baroque sculpté dans la pierre, flanqué de colonnes doriques et couronné par les armoiries de la maison. est : le lendemain soir nous y sommes retournés. Un ami nous avait conseillé les Bodegas Mezquita mais pour y aller à pied le soir c'était un peu trop loin de l'hôtel...
La
taverne Casa Pepe de la Judería est une institution à
Cordoue. Cette maison située rue Romero propose un bar et un restaurant. Elle possède un patio, plusieurs salles et salons et une terrasse accueillante. Elle fut reprise par Pepe Giménez Aroca en 1928 qui rebaptisa le bistrot de son nom. On accède à la taverne par un hall typique andalou (zaguán). La taverne est accueillante, idéale pour une agréable conversation avec du vin et des tapas. Cette taverne a été honorée par la visite d’un touriste, qui n’était alors que le nonce de Sa Sainteté à Paris, Angelo Roncalli, couronné pape en 1958 sous le nom de Jean XXIII.
Le passage du temps ne lui a pas fait perdre un iota de fraîcheur gastronomique, c'est pourquoi Casa Pepe el de la Judería continue d'être un restaurant représentatif de la bonne cuisine à Cordoue.
La décoration des lieux n'a guère changé en ces 94 ans ; une taverne cordouane avec un patio andalou, un bar
en marbre et même dans le hall d'entrée, une petite verrière d'où le public était directement servi .Elle se trouve dans la petite pièce de l'entrée, réservée presque exclusivement aux femmes, car à cette époque il n'était pas permis aux femmes de fumer, de porter leurs jupes au-dessus des chevilles, et même de fréquenter « les tavernes pleines d'hommes » ; Des trucs des années folles.
Excellent service et cuisine extra, à refaire absolument si nous retournons un jour à Cordoba... Amusant aussi : la table à côté de nous était occupée par des luxembourgeois dont elle connaissait pas mal de personnes que j'avais connues du temps de Luxembourg Accueil !!!
Bref, nous n'avons pas perdu notre temps pour notre premier après-midi... et notre première soirée... Le prochain blog vous parlera plus de la ville de Cordoue... et pourquoi pas d'une autre découverte gastronomique...
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