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Published: June 27th 2019
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Bonjour à tous,
Malaga sur le papier est probablement la ville qui à le moins de vestiges culturels à proposer, mais par contre quelle jolie et agréable ville. Il s'en dégage un côté bourgeois, de belles bâtisses avec de magnifiques façades de style baroque, avec également certaines de style arabe, les larges avenues contribuent à la rendre très plaisante. Elle est située à 100km au nord de Gibraltar sur la Costa des Sol, au centre d'une baie entourée de chaînes de montagnes. Avec près de 600 000 habitants c'est la sixième ville d'Espagne. Son développement ne cesse de croitre. La pêche tient encore une part importante, au même titre que l'agriculture, vin et industrie agroalimentaire. Le secteur hôtelier compte 1300 établissements dans la province. Costa del Sol oblige.
Ce matin qu'il était agréable de prendre le petit déjeuner, à la terrasse d'un bistro, et de voir défiler toutes les belles malaguenas, se rendant au travail. Élégantes et classes comme le reste de la ville. Les hommes également étaient bien mis. Ici on a le temps pour admirer, hier pour une bière, une bonne ½ heure, le soir pour manger un plat ribs (côtes levées), et une boule de glace
pratiquement 2 heures, ce matin un café et un croissant 45 minutes. Pour les québécois ici les ribs ne sont à la sauce bbq mais avec une sauce au miel, un peu différent au goût mais à découvrir plus en préparation maison.
Petit bémol, les trottinettes commencent à envahir la ville, avec les mêmes incivilités qu'en France. Hier au soir je suis allé faire une grande marche, dans le Paseo del Parque. En plein centre ville ce park de 33 hectares, tout en longueur s'étire entre 2 avenues. Un havre de fraicheur, quasiment une jungle ordonnée où chaque arbre est référencé. Implantées des dizaines de statuts l'agrémente.
Ce matin comme presque tous les jours, visite de la Cathédrale de l'Incarnation. Une des plus grosse que j'ai vu. Commencé en 1528, arrêt des travaux 1782, la tour sud n'a jamais été treminée, ce qui lui donne un aspect inachevée, d'où son surnom la "Manquita" (la Manchote). Pas loin de là l'Alcazaba, palais forteresse du XI siècle, relié au château du Gibralfaro mais d'époque différente lui du XIV siècle.
C'est en milieu de matinée que je prends la route pour Marbella distante de 60km. Je tente de garder la
nationale au plus près du bord de mer avec un certain succès, mais au prix fort en temps. Les 2 villes ne forment qu'une agglomération, avec au milieu des villes connues comme Torremolinos, Fuengirola. Sur toute la distance, il n'y a aucun espace de libre que des immeubles, l'urbanisation totale. Je rajouterais sans aucune personnalisation. Voilà ce qu'est la Costa del Sol aujourd'hui. Je vais tenter de m'arrêter, sans succès à Toremolinos, impossible de trouver une place, et de plus la ville ne mérite pas qu'on s'acharne. Près de 3 heures pour arriver à Marbella. Un constat, aucune plaque de voiture française, allemande, une anglaise, et deux portugaises. Alors qu'il y a 30-40 ans Marbella, était la capitale de l'Europe pour les vacances, le soleil, la fête. Marbella était la concurrente direct de St Tropez, c'était le lieu de rendez-vous de la jet-set mondiale. Aujourd'hui de ce que j' ai vu, la fréquentation, reflète le négliger, le laisser aller, le manque de classe total.
Ce midi j'ai grignoté, et une bière sur le bord de mer, à Marbella, je confirme ce que j'ai dit plus haut. Il y a quand même de bonnes affaires à faire, sacs Vuitton, Rolex,
des centaines de blacks, t'accrochent en permanence. Ce que ça peut être "chiant" toutes les 5 minutes.
A mon avis après la chute des prix de l'immobilier, le retrait des allemands avec leur mark, qui écrasait la pesetas, et même des anglais, une population plus ordinaire à pris la place. Je comprends tous ces gens pourquoi venir ici, où même les plages ne sont pas exceptionnelles, en plus au milieu d'immeubles, alors qu'aujourd'hui pour le même prix, un coup d'avion, et on peut trouver 100 fois mieux.
Moi qui avait longtemps rêvé de venir passer des vacances sur la Costa del Sol, j'aurais du venir à l'époque. Ce n'est pas une déception, je me doutais depuis longtemps du changement, mais j'avais sous estimé, la dégringolade. Cette remarque est valable pour ce que je viens de voir de l'Andalousie. Dans ma tête il y avait encore des élevages de taureaux, les chevaux andalous, des grandes prairies brûlées par le soleil, des orangeraies ou oliveraies à tailles humaines. Ma carte postale est pas mal écornée, a un point tel que je n'ai pratiquement pas trouvé, à faire de photos plaisantes à Marbella.
Demain continuation vers le sud du côté
d'Algeciras, Gibraltar en espérant, encore une fois que le décor s'améliore un temps soit peu. Je viens de gagner plusieurs jours sur mon timing, je comptais faire un stop repos à Marbella.
A demain si vous le voulez bien.
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