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Published: July 30th 2020
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Bonjour à tous,
La ville de Cacak, n'avait vraiment rien à offrir de beau, mis à part, l'hôtel où j'ai passé la nuit. Encore une fois j'étais le seul client. Le personnel adorable, tous des jeunes, très serviables et souriants. Il y longtemps que je n'avais eu ça. J'ai encore fait un essai de plat local hier au soir. 3 petits steaks superposés, avec et entre des tranches de jambon cru, accompagné de purée, et les immanquables concombres et aubergines. Bof!!!!. Le petit déjeuner ce matin, plus classic, mais servi, par la réceptionniste, qui fait également serveuse, vu le nombre de client. Une grande fille, blonde, 1,85m, la trentaine, des attributs féminins bien mis en valeur, un beau sourire. Un canon. Quand c'est la première personne que vous voyez le matin, vous avez envie que la journée soit très longue.
Ce matin je n'ai pas raté mon coup, dans mes programmations. Sortir de Cacak, n'a pas été plus facile que d'y entrée hier au soir. Mais après, dans les monts Rudnik, une superbe route de campagne, pour une fois les amortisseurs étaient au repos, une jolie vallée, et des sommets de 1500m, j'aurais bien aimé que ça dure plus
de 50km, pour arriver à Topola, que je vais décrire comme un jolie petit chef lieu de canton, en campagne. Idem pour Mladenovac, 40 km plus loin avec une route dans les vergers, surtout des pêchers, et un peu de vigne.
Depuis 2 jours que je roule dans la campagne serbe, je suis surpris, par un niveau de vie, apparemment assez élevé. Aucune comparaison possible avec la Roumanie, mais peut-être bien avec la France. Les villages sont propres fleuries, de même que les maisons, ou les fermes, on n'arrive pas toujours à faire la différence. En un mot la campagne parait prospère. Dommage qu'il y ai des déchets, et dépotoirs de partout, ça gâche pas mal les choses.
Avant d'arriver sur l'autoroute pour rentrer dans Belgrade, j'ai une grosse vingtaine de km à faire. Ceux là, sont pas mal dans les pires que j'ai fait à ce jour. Pratiquement semblable aux pistes de Madagascar, je ne sais pas ce qui reste le plus sur la chaussée, du goudron ou de la terre. Par chance presque personnes, on passe de droite à gauche et inversement en permanence. Là les amortisseurs ont travaillés, et quelques fois les jantes. Dans ces
cas là adieu le paysage, les yeux rivés devant la voiture.
Dans tous ces pays d'Europe centrale et de l'est, je n'ai pratiquement pas vue de troupeaux de vaches, une vache par ci par là, quelques moutons et c'est tout. Mais je ne vois pas non plus de grandes fermes, de type industriel, où sont enfermées les bêtes. Je ne sais pas d'où vient la viande, en tout cas elle est bonne. Mais comme en Amérique du nord toujours trop cuite.
Je fais un bout d'autoroute, que je quite pour Aviva, la montagne qui domine Belgrade. Comme avant hier Vitosha, qui dominait Sofia. Mais aujourd'hui pas de travaux, pas détournements pour m'y rendre. Pour le panorama sur la ville, il faudra revenir en hiver lorsque les feuilles seront tombées. La route pour s'y rendre est en voie unique, (montée-descente) 15km dans la forêt on passe de 33° à 27, que c'est bon. C'est en fait un immense parc, lieu de détente pour les habitants de la région. Au sommet on y trouve le monument du Héros Inconnu. Pratiquement identique à celui de Bucarest.
J'arrive dans Belgrade, par une grande avenue, qui m'emmène au centre ville, mais sur
cette avenue, il y a une voie réservé au bus, dans laquelle je suis empêtré, je n'arrive pas à en sortir, et à un feu, au vert je démarre, un peu sec pour sortir de cette fille, de l'autre côté du carrefour un flic me fait garé. Je ne lui parle qu'en français, je lui montre le gps, etc, ça n'a duré qu'une minute, même en Serbe j'ai compris dégagé. Cette avenue m'emmène directement à l'immense bâtiment de l'Assemblée National. Miracle, juste à côté un petit parking, et des places. Je vais pour me garer, un gars me fait signe, pas là, mais là. Ok je suis docile, je le prends comme à Sofia pour gars qui encaisse le prix de la place. Il me demande 300 dinars serbe, 2.50e je sors un billet de 500, et à ce moment je vois le panneau avec inscrit 100, pour une heure, (même en serbe j'ai compris) là je comprends que je viens de me faire avoir. mais il me rend 200. Dans un mixte de langage, je lui demande le ticket, non c'est moi qui gère, pas besoin de ticket. Tant pis si je prends une prune, elle ira avec les
autres à la corbeille. Je fais 50m je vois un flic, je pense qu'il contrôle les paiements, non, c'est un garde du palais. Je lui explique, que je viens de payer au type la bas, dans un anglais à peu près (surtout pour lui) et me dit que les places rouges sont pour le palais, et que les autres, jaunes, c'est pour le ''peuple'', et aussi que je me suis fais fourré. Je pense que le racketteur à du me voir parlé avec le flic, car à mon retour, j'avais un ticket de paiement sur le parebrise.
Ma première impression sur la ville n'est pas terrible. Pour Bucarest je disais avec un peu d'amour ce serait une très jolie ville, mais là c'est beaucoup, beaucoup plus qu'un peu d'amour.
Il fait tellement chaud, 37°, que je décide d'aller au parc Kalemegdan, où se trouve la forteresse de Belgrade. En raison de son importance, elle figure sur la liste des monuments d'importance exceptionnelle de la Serbie. L'incontournable visite de Belgrade. Des citadelles j'en ai déjà vu des quantités, sont seul point positif est les points de vue sur le confluent du Danube et de la rivière Sava. Dans la
citadelle, au pied des ramparts, ils ont aménagés des terrains de sport, basket, volley, les projecteurs sont fixés aux ramparts, qu'elle connerie.
Je pensais trouver un peu de fraicheur au parc, même pas, comme à Sofia direction l'hôtel. Pour la première fois je vais mettre la clim dans la voiture.
Pour l'hôtel, et comme tous les jours, je suis surpris par le rapport qualité prix. Et le réceptionniste parle assez bien le français. Il m'a demandé comment je trouvais ''SA'' ville, bien entendu, très belle, et m'a dit que les femmes étaient aussi très belles, et ça c'est plus que vrai. Vulgairement elles sont presque toutes ''bien gaulées" et élégantes, pas toujours très fines de visage, mais le reste compense aisément. Je crois qu'avec cette chaleur, les tenues légères favorisent , leur mise en beauté naturelle.
Demain je vais rester à Belgrade.
A demain si vous le voulez bien.
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