Amsterdam, drogue et prostitution!


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December 21st 2012
Published: December 21st 2012
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Bonjour Bonjour,

Comme vous le savez tous (si vous suivez mes textes assidument), nous sommes maintenant arrivés en Europe et avons fait de Amsterdam, notre première destination. Comme nous y sommes restés pour quelques journées seulement, je vais essayer d’être bref pour que ça ne me prenne pas autant de temps à écrire que ça m’a pris pour visiter. Mais par où commencer pour décrire une ville à la fois charmante et choquante, mais surtout emballante? Par le début vous me direz, par le début ce sera!

Nous sommes donc arrivés à l’aéroport d’Amsterdam le 13 décembre dernier à 11h30. Un petit diner chez Burger King de l’aéroport et 30 minutes de train plus tard, le centre-ville s’ouvrait à nous... Ok, ok, ça va être trop long si je continue avec ce style-là! Essayons autre-chose…

Pourquoi Amsterdam est si charmante, me demandais-je en contemplant les cygnes pataugeant dans le canal entre moi et une ‘’rangée de prostituées’’?

Je dirais, toujours en me parlant à moi-même, que le charme de la ville réside autant dans ce qui est très apparent que dans les petits détails. Fondée il y a plus de 500 ans, Amsterdam a été construite progressivement en même temps que les canaux qui l’arpentent. Ce qui la rend très agréable à marcher puisque intervalles régulière, on croise un canal et les embarcations qui y naviguent. Lorsque ce ne sont pas les embarcations, ce sont des canards ou des grands cygnes qui y paradent. Aussi, il faut dire que l’importante présence de ces deux oiseaux aquatiques en dit long sur la propreté des eaux. Je n’ai pas vu Venise, mais à ce que j’ai entendu, je ne suis pas sûr d’avoir envie de m’y baigner… Évidemment, avec l’âge de l’endroit, on retrouve beaucoup de belles maisons d’autres temps, ce qui parait aisément avec l’angle qu’on put prendre certains murs. Mais ce qui est vraiment bien, c’est le style non homogène que l’on retrouve d’un quartier à l’autre. Ainsi, en marchant d’un canal à l’autre, on change d’époque, on change de décor. Vous comprendrez aussi que de se promener dans une ville où plus de 50% des rues sont faites en arc de cercle, il est très facile de s’y perdre et de juste se laisser aller à la découverte… à la condition de retrouver son chemin à la fin de la soirée… ce qui n’a pas été toujours évident… (Pour diverses raisons…)

Mais Amsterdam c’est plus que ça encore. C’est les centaines de millier de vélo qui y circulent jour et nuit. D’ailleurs, je ne sais pas si je reverrai ça en Europe, mais ici, la plupart des rues ont des voies réservées aux piétons, aux vélos, aux autos et aux tramways. Mais le plus beau dans tout ça, c’est le respect que chacun accorde aux autres modes de transports. Et pour conclure, je dirais que Amsterdam c’est aussi les concerts improvisés sur le bord d’un canal, l’odeur du pain frais le matin, le nasillement des canards et de ‘’dring-dring’’ des vélos.

Mais si la ville est si charmante, comment pourrait-elle être si choquante? Me demandais-je au moment de voir un gars marcher avec un pot de fleur sur la tête.

Et bien mon cher Philippe, en plus d’avoir son côté nature, Amsterdam a aussi son côté givré pour plusieurs raisons. Premièrement, il y a la drogue. Contrairement à la croyance populaire, elle n’est pas légale, mais les drogues douces sont tolérées. Ce qui veut dire qu’en étant discrets et respectueux de leurs voisins les ‘’Coffee Shop’’ peuvent opérer sans problèmes. Ces coffee shop sont des endroits où n’importe qui qui a plus de 18 ans entre et se procure marijuana, haschich, champignons magiques aussi facilement qu’un 7up, qu’il soit 9ham ou 3ham. Il peut aussi décider de rester sur place pour consommer où le faire chez lui. Car en principe, ce n’est pas toléré dans la rue. En périphérie du centre, les coffee shop sont plutôt discret et se mêlent aisément aux autres commerces de quartiers, mais dans le centre de la ville, appelé ‘’Red Light’’, ce n’est plus discret du tout. Les ‘’fumeries’’ se compte par centaines et se succèdent les unes et les autres, parfois espacées par quelques bars. Pas besoin de dessin pour vous faire comprendre l’odeur persistante retrouvée sur place!

La deuxième explication du côté givré de Amsterdam ce résume par deux mots ‘’Red Light’’. Pour faire une histoire courte, aux Pays-Bas, la prostitution est légale et ces travailleuses du sexe font des déclarations d’impôts comme tout le monde. Il n’en a pas toujours été ainsi, mais dès les tous débuts de la ville, ces travailleuses autonomes se sont installées en périphérie de l’église, facilitant ainsi la vie de leurs clients ayant besoin de se repentir avant de reprendre leurs trains trains quotidien. Les temps ont bien changés, mais toujours est-il que le Red Light à commencer comme ça. Aujourd’hui, dans ce quartier, on retrouve des dizaines de rues et ruelles comptant des centaines de portes vitrées, surmontées par un néon rouge. Si le néon est allumé, la cabine est occupée et si le rideau n’est pas tiré, quelqu’un offre ses services. Au début, j’ai trouvé ça presque déstabilisant à quel point le principe est simple. Pas étonnant qu’il y ait autant de monde quotidiennement… autant par curiosité que par recherche de services professionnels! Ajoutons aussi qu’il y en a pour tous les goûts. 18 à 70ans, toutes les grosseurs et toutes les couleurs et pour ceux qui se posent la question, ben non ce ne sont pas juste des ‘’pichoux’’! Il y en a même de vraiment très belles... et les ‘’costumes’’ ne laissent pas beaucoup de place pour cacher les défauts…

Finalement, je pense que la tolérance à la drogue, les coffee shop et le Red light couplés à la réputation de ville de fête qu’Amsterdam c’est fait avec le temps contribuent à attirer jour après jour des jeunes de toute l’Europe pour ‘’virer en grand’’. C’est donc vers minuit le samedi soir que Amsterdam est la plus choquante, quand elle redéfini le mot débauche!

Mais avec tous les vices et la bassesse humaine présents dans cette ville, comment peut-elle demeurer emballante? Me demandais-je en observant un gars trop saoul, affalé sur sa table à 16h un dimanche.

Bien évidemment, la réponse à cette question est bien personnelle, me dis-je. Mais pour ma part, je crois que c’est l’ensemble qui me plait. Quand on a envie de marcher tranquillement sans se faire déranger, c’est possible. Autant que de trouver un endroit pour faire la fête à tous moment. Mais le plus beau dans tout ça la cohabitation qu’on y retrouve entre touristes et habitants, entre ville et nature, entre vélo et voiture et entre ceux qui sont ici pour voir et ceux qui sont ici pour ‘’profiter’’ de ce que la ville a à offrir.

Pour conclure sur les Pays-Bas, j’ai envie d’ajouter que les Néerlandais sont plutôt grands. Je ne savais pas trop où intégrer ça dans mon texte alors c’est ici que je le fait. En fait, leur physionomie assez imposante m’a frappé à l’aéroport quand je suis passé à côté de deux gars qui avaient les aisselles plus hautes que moi. Mais c’est surtout quand j’ai vu que les urinoirs sont installés à la hauteur des abreuvoirs que j’ai compris que ce n’était pas une impression.

Maintenant, les Pays-bas sont derrière nous et nous sommes chez les Allemands pour célébrer Noël et le jour de l’an. Après une petite visite de deux jours à Nuremberg, nous nous dirigerons à Kaufbeuren, une petite ville à une heure au sud de Munich, pour y retrouver notre ami Steffen que nous avons rencontré en Inde. Il nous reçoit pour fêter avec sa famille et ça nous fait bien plaisir car ce sera certainement plus plaisant que dans une auberge de jeunesse. Il va seulement que je fasse attention car je crois que les Allemand fêtent plutôt fort!

Ceci conclus donc mon dernier texte pour l’année 2012, car j’ai décidé de m’offrir une relâche jusqu’en 2013. Je vous souhaite donc à tous de passer un merveilleux temps des fêtes, de profiter du temps passé auprès de vos proches et de ne pas regretter les quelques livres en trop caractéristiques à cette période de l’année! Je vous retrouve donc au début 2013 pour poursuive le récit de nos aventures en Europe.

À bientôt

Phil

PS. Ne vous en faites pas avec la fin du monde. Ici le 21 décembre est presque terminé et il devrait y avoir un 22 décembre!


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