C'est presque la fin...

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OUF!!!! Moins de 5 jours avant la fin de notre contrat à Vimy/Beaumont-Hamel! Quelle aventure, que de découvertes, de rencontres, d'amour et de réflexions!
Un dernier blog en terre française pour vous parler de Vimy... site mythique pour bien des Canadiens en quête de sensation et d'émotions fortes. Le monument, connu maintenant par tous (surtout depuis le 90 anniversaire) est décidément imposant et majestueux. Il n'est pas rare d'accueillir des visiteurs en pleur devant l'atrocité de l'histoire et la beauté du souvenir. Construit de 1925 à 1936, le monument est un lieu de commémoration du Canada pour souligner ses efforts et son sacrifice lors de la Première guerre mondiale. En effet, après la guerre, la bataille de Vimy s'est imposée comme lieu important de la participation canadienne. Le fait que les 4 divisions canadiennes, soit plus de 100 000 hommes, aient combattu pour la première fois ensemble sur ce champs de bataille a frappé l'imaginaire et beaucoup y ont vu comme la naissance de la nation ...
Voici les images du site: monument, vie quotidienne, cimetières, tranchés et tunnels. Mon seul regret est de ne pas pouvoir vous faire une vraie visite ... Car tout comme Beaumont-Hamel, Vimy vaut le détour pour comprendre l'horreur et la futilité de la guerre.

Vous imaginez bien que les derniers jours à Arras sont remplis par les préparatifs devant le vrai départ à l'aventure! Mardi prochain nous serons donc en marche vers les montagnes des Highland! 200 km en quelques jours... pensez à nous, parce que le chocolat belge, le fromage et le pain français ont fait leur effet! hahaha

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Photos

Mémorial de nuit
Le monument a pris 11 ans à construire de 1925 à 1936. C'est un architecte du nom d'Allward qui l'a réalisé. Sa création a été choisie à la suite d'un concours qui avait été lancé sous le thème de la création d'un monument en hommage aux morts.

La Canada pleure ses morts
Cette statue représente le Canada qui pleure ses morts. Derrière la statue on peut voir le Nord de la France dans toute sa splendeur: terril (les même que nous avons courageusement "escaladé") corons (maison de mineurs) et mines abandonnées)

L'arrière du monument au levé du soleil
Les rayons frappent alors la pierre blanche de Seget, originaire de Croatie, et réchauffent ce lieu de sacrifice.

11 285 noms
Tout autour du mémorial 11 285 noms de soldats ont été gravés. Ce sont tous les noms des combattants canadiens tombés en France au cours de la Grande guerre et qui n'ont pas de tombe connue. Près d'un tiers des soldats canadiens, soit 20 000 sur 66 000 n'ont pas de tombes connues. Les soldats sans tombe tombés en Belgique sont inscris sur la Porte de Ménin à Ypres.

91 anniversaire
Le 9 avril dernier nous avons célébré au cours d'une cérémonie commémorative le 91 anniversaire de la bataille de Vimy. Pour l'occasion, les communes, les associations patriotiques et les représentants militaires ont été invités à déposer des gerbes de fleurs. Malheureusement, seul les gerbes canadiennes sont en plastique... très chic! Ici une gerbe de la ville d'Arras...

La mère
Cette statue très émouvante représente la mère épleurée de la perte de son enfant...

La douleur d'un père
C'est dans les détails de la douleur que le sculpteur Allward nous surprend le plus. Ici, mon détail préféré: la main crispée, symbole du silence et de l'impuissance du père qui pleure son fils.

L'avant du monument
Les colonnes représentent la France (à gauche) et le Canada et l'Empire britannique (à droite), debout côte-à-côte dans un même combat. À leur sommet, les valeurs morales de la paix, l'honneur, la charité, la justice, la foie, l'espérance, la connaissance et la vérité.

L'avant, rampart et résolution
Construit telle une forteresse, symbolisant la résolution des idéaux défendus, le monument comprend à sa base les statues représentant le brisement de l'épée, la compassion envers les plus faibles et un tombeau.

Cimetière canadien numéro 2
Le site comprend 2 cimetières militaires où reposent, entre les pins, un peu à l'écart, plus de 3000 soldats.

Les dangers du terrain!
Le terrain de Vimy (à l'image du Nord de la France!) est encore miné. On évalue à environ 30 millions les obus et les minutions non éclatés ... et cela après 90 ans. 20 à 30 personnes en meurent chaque année. (Sur la photo, Charlotte et le Colonel Philipp au Ravin Y, à Beaumont-Hamel, présentant un obus à shrapnel vide)

Les nains sortant des tunnels
Voila les guides qui sortent des tunnels tout de blanc de pierre de crais vêtu!

Charlotte dans le centre d'interprétation
Voici le mini-musée de Vimy ... Il est petit, mais on y est très bien accueilli!

Vue des tranchés
Nous avons tous entendu les horreurs des tranchés lors de la Grande guerre. Les visiteurs en pèlerinage sont très surpris de la dimension et de la distance entre les deux lignes de front (parfois moins de 50 mètres). Bien que les tranchées tentent de représenter le vécu des combattants, il manque au réalisme du décor bien des éléments: la boue, la mort, les rats, la puanteur et surtout le bruit de l'artillerie.

Cratère de mine
Les tunnels sont peu connus dans l'histoire populaire de la Grande guerre. Et pourtant ils ont fait partie tôt de la stratégie militaire des deux fronts. Par exemple, le réseau souterrain (de près de 12 km) de Vimy a servi lors de la bataille du 9 avril 1917 à prendre d'assaut les tranchés allemandes. À plus de 8 mètres de profondeur, avec une largeur d'un mètre et d'une hauteur de deux mètres, les souterrains permettaient de faire passer les hommes, les minutions et les messages de l'arrière du front aux tranchés. Il existait également les tunnels de minage. Ceux-ci étaient à une profondeur de 23 mètres et permettaient à un homme de marcher à genoux et de déposer sous les tranchés ennemis des explosifs. Les dégâts de ces explosifs sont encore visibles sur le site.

Tunnels de minage
Étroits, profonds, humides, ces kilomètres de tunnels constituent l'étage inférieur du système défensif de la Grande guerre. Ils sont destinés à avancer sous les positions ennemies, où sont entassés dans des pièces des centaines de sacs d'explosifs qui transformeront une redoute ou un point fort en cratère en quelques secondes. Ces tunnels visent également à bloquer, à localiser (au moyen de postes d'écoute) et à détruire (par une faible mine, appelée camouflet) les tunnels ennemis.

Tunnels de transport
Beaucoup plus larges et confortables (du moins en comparaison aux tunnels de minage), les tunnels de transport (métro ou, en anglais, subways) sont moins profonds et possèdent de multiples entrées reliant les tranchées (le niveau supérieur des défenses et l'équivalent des créneaux d'une citadelle enfouie). Ils constituent l'étage intermédiaire du système défensif et visent à permettre l'acheminement de renforts et de matériel de l'arrière vers le front de façon sécuritaire et secrète. La crête de Vimy comprenait 13 de ces tunnels (certains de plus d'un kilomètre de long) qui abritaient parfois aussi des postes de commandement, des entrepôts et des positions de mortier. Lors du déclenchement de l'attaque, le 9 avril 1917 à 05h30, plusieurs milliers de soldats sont sortis de ces tunnels directement au front et ont pu s'approcher des lignes allemandes, camouflés et protégés qu'ils étaient par une tempête de neige et un barrage d'artillerie roulant.

Pascal au centre!
Le centre accueille aussi une vitrine de souvenir ... quelques livres et cartes postales. Les profits sont gérés par l'association des Amis de Vimy! Tous des français dédiés au site et à sa valeur historique et humaine.

Blanche neige? À Notre-Dame-de-Lorrette?
Et non ce n'est pas Blanche neige, mas presque avec les scouts français lors d'une cérémonie commémorative pour le 90 anniversaire de l'armistice le 24 avril dernier à Notre-Dame-de-Lorrette, non loin de Vimy.

Photo de groupe!
Après les nains de jardin de la pseudo Blanche neige, voila les "chics" de Pascal en uniforme, spécialement sorties de Vimy pour représenter le Canada sur la colline de Lorrette!