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Bonjour à tous,
Je n’ai pas voulu mettre en titre échec Russie. Sans jeu de mots.
J’ai 250 km pour me rendre à la frontière. Comme les matins précédents, temps couvert, pluie pas loin, rien ne change de côté là. Mais avant ça, comme je l’avais dit hier j’étais dans une station de ski, qui en fait est également le centre d’entraînement des fondeurs finlandais. Ils doivent recevoir des délégations étrangères, et ce matin des jeunes chinois. Habituellement j’ai la dent dure avec eux dû à leur comportement. Mais ce matin au petit-déjeuner, ces momes d’une quinzaine d’années, avaient un comportement exemplaire, polis, éduqués, remarquables. Rien à voir avec les parents. Peut après sont arrivés des finlandais dans les 10 ans, pareil mais en plus la discipline. Ça change des « petits sauvageons » français.
Pour la route la même qu’hier, même conditions météo, même décor, un peu de culture en allant vers le sud, toujours aussi lancinants, ces km. Je cherche pourquoi je les trouvais plus longs que les années passées. Réponse, les autres années je passais le temps à scruter les fossés, les abords de bois à la recherche d’animaux, orignaux, ours, chevreuil, etc, avec succès,
là il n’y a rien de rien, même pas de corbeaux, quand j’en vois assez spéciaux. J’étais dans cette réflexion lorsque un peu plus de 200 mètres devant moi je vois passer une masse noire. Instinctivement je me dis un ours noir. Pourtant il n’y a pas d’alerte de danger, les poubelles sont à ciel ouvert, si non elles fermées dans des cages. Et bien c’est la voiture que j’allais croiser, qui tractait un van à chevaux, qui venait de perdre une des roues de la remorque, et qui a traversée la route. A quelques secondes près, c’est moi qui me la prenait.
J’arrive à Joensuu, à plus de 200km du départ, la première ville, sur la carte. Mais moins de chance qu’hier il’ny a pas une belle eglise. Juste un joli point vue sur le lac.
Là il me reste moins de 50 km pour la frontière Russe. Intérieurement je prépare mon argumentaire, en anglais. L’arrivée au poste de douane finlandais est un peu bordélique. La voie auto se referme, il faut revenir sur celle des camions, moi qui veut me montrer discret c’est pas gagné. Il y une seule voiture devant, et heureusement, si non j’y
serais encore. Ici on arrête la voiture dans la file de circulation, et on se rend dans les bureaux. Ce que je fais, il est 12h15, après la dame devant, je me présente au guichet, je tente d’expliquer mon cas, et de suite la question vous n’ avez pas de visa, pas possible les russes ne vous laisseront pas passer. J’insiste, j’argumente, je me sors les tripes en anglais. Je lui explique que c’est pour aller voir le match le 10 juillet à St Petersboug, qu’un ami français a dû annuler que je peux profiter de cette place mais que je ne l’ai pas avec moi que je la récupère à St Petersboug. Il étudie mon passeport, regarde tous les tampons, le passe dans sa machine, téléphone, je crois que c’était du Russe, je pense que ça sent bon pour moi. En plus sympa comme gars. Un supérieur arrive, me pose les mêmes questions, et me montre un exemplaire de billet de FIFA. Je lui re-explique mon laïus. Il me demande d’attendre, en montrant les chaises, et part avec mon passeport. Ça sent de plus en plus bon. J’attends un quart d’heure, un autre douanier arrive avec mon passeport à
la main, me demande de le suivre à ma voiture, je me dis à ce moment-là il veulent contrôler, fouiller la voiture, il me fait reculer en montrant le parking, que je pense de fouille, et il me tend mon passeport, en m’expliquant que pour les Russes c’est Niet. Le tout à quand même duré 3/4 d’heure. En tout cas ils ont essayés. Mais je vais retenter ma chance demain, sans grand espoir. Qui tente rien..........
Il faut que je passe au plan B pour ce soir. Lappeenranta est encore à 200km, je vais trouver à dormir quelques part, pas trop loin, et pour être à l’heure pour la Match. Et comme depuis hier matin pas de petite ville, rien pour dormir avant Lappeenranta. Tant pis je vais rater la première mi-temps, mais je me plante dans l’heure d’avance je la calcule en moins, et je me retrouve avec plus d 1h1/2 d’avance, en ayant trouver un hôtel. Ce qui me donne largement le temps de faire un tour de ville.
Lappeenranta, au bord du lac Saimaa, à 20 km d la frontière Russe, 220 km de St Petersboug, 2ème ville du pays, 73 000 habitants. Économie principale
la pâte à papier. Ressemble beaucoup à Rovaniemi, peu de vie, presque triste. Heureusement pour elle la ville a sa forteresse au-dessus du port, qui lui apporte un peu de cachet.
Demain plan À 2ème tentative Russe. Plan B, Tempere.
Un merci, à Louise Doucet, que je ne crois pas connaître, pour sa confirmation, les poissons séchés étaient bien de morues.
A demain si vous le voulez bien.
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