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Published: February 7th 2008
Seul
New Delhi - IndeAssis dans un restaurant rempli d'indiens à Pagani (la capitale de Goa), je faisais une récapitulation du temps des fêtes en contemplant mon poulet masala, mes 2 chappattis et ma bière Kingfisher. Goa c'était plaisant, mais en même temps, ce n'était pas l'expérience indienne à laquelle je m'attendais, mais davantage une échappatoire aux problèmes que j'ai rencontrés avant les fêtes. En m'enfilant mon poulet, je me félicitais d'être de retour dans la vraie Inde, un restaurant rempli d'indiens et j'étais plus que décidé de donner une seconde chance à ce pays. Après avoir réglé l'addition, j'agrippai mon sac à dos et embarquai dans un bus local, direction l'aéroport.
Après deux heures et demie de vol, l'avion a finalement posé ses roues à l'aéroport de Delhi ou j'ai fait mes premiers pas à l'extérieur de l'avion en costume de bain et en t-shirt, alors que la température ambiante était d'environ 7 dégrées à Delhi, oups j'aurais du y penser! Et puis, en attendant mes bagages au carrousel, j'ai commencé à déchanter. Je me suis mis à avoir mal au cœur. J'ai donc passé en revue tout ce que j'avais mangé pendant la journée. Une délicieuse crêpe aux fruits sur la plage
New Delhi
Course de Tuk Tuk ce matin et du poulet ce midi dans un vrai restaurant indien et la, les mots vrai restaurant indien ont résonné dans ma tête. Bordel...
J'ai donc passe une autre nuit à avoir mal au cœur, mais cette fois-ci, je n'ai pas fait l'aller-retour entre mon lit et la toilette. Merci a la température ambiante de 15 dégrées dans ma chambre, ca aide à garder le tout ou il se doit. Le lendemain matin, j'ai pris ma résolution du nouvel an (avec quelques jours de retard) : fini la viande en Inde, je deviens végétarien pour les 20 prochains jours.
Après un bref petit déjeuner, je me suis lancé dans les rues de Delhi, une autre super métropole qui restera à jamais gravé dans ma mémoire. Delhi c'est comme un mauvais rêve, un rêve teinté de gris à cause du smog qui vous emprisonne. Un mauvais rêve remplit d'enfants a moitiés habillés qui jouent dans la rue crasseuse, de personnes qui s'alignent sur les bords des rues pour passer la nuit recouvert de boites de carton, de gens qui prennent leurs douches le matin à l'extérieur de leur slum en se lançant un sceau d'eau froid sur le
corps alors que la température vous glace le corps. Un cauchemar remplit de charlatans, arnaqueurs et travailleurs à commission qui pourchassent sans répit ceux qui ont la peau blanche pour leurs dollars. Delhi c'est exactement le genre de ville qu'un touriste va détester, mais qu'on vrai voyageur va apprécier pour t'avoir montré ce dont on parle tellement en occident, mais qu'on connait si peu, la vraie pauvreté, la vraie misère des villes... Delhi, c'est exactement le genre d'endroit que tu apprécies plus lorsque tu n'y es plus.
Je me suis donc activé le premier matin pour quitter l'endroit le plus rapidement possible et c'est à partir de ce moment précis que le tout a pris une mauvaise tournure. Tôt le matin, je me suis rendu à la poste restante de Delhi pour aller chercher mes billets d'avion et ensuite, je me suis dirigé vers l'ambassade du Brésil à Delhi pour soumettre ma candidature pour un visa. Et puis le gars à l'ambassade m'a dit quelque chose qui ressemblait à : ce n’est pas certain que tu vas avoir un visa parce que tu n'es pas indien. Quoi? C'est parce que sur votre site web il est marqué clairement que
New Delhi
Petite reparation vous émettez des visas aux non résidents indiens et que j'ai déjà acheté mes billets d'avion qui m'ont couté une petite fortune. Mon écœurant toi!! Et la j'avais envie de l'étriper le maudit fonctionnaire, mais je me suis retenu sachant que ca n'allait pas aider ma cause. Mon sors était entre leurs mains...
Pour les 36 heures suivantes, j'ai essayé du mieux que je pouvais de faire le tour de Delhi, mais avec mon mal de cœur, les mauvaises nouvelles, le moral n'y était pas. D'autant plus que mes quelques sorties dans les rues finissaient régulièrement au magasin de tapis ou les indiens qui travaillent à commission (ils ont pour tache d'amener les touristes dans ces endroits) usaient de tricheries, menteries et de diverses couvertures pour m'y amener. A force de me faire rouler par ces indiens, j'ai fini par être plutôt à pique et j'envoyais promener systématiquement tous les gens qui m'abordaient. Et je me suis dit que tant qu'à envoyer promener la planète, je ferais mieux d'aller écouter la télévision dans ma chambre en attendant mon autobus pour le désert, ce que je fis.
L'autobus est finalement arrivé et on a roulé toute la nuit pour
New Delhi
Je vois pas de probleme moi finalement arriver à Phuskar. Phuskar est une magnifique petite ville dans la province du Rajasthan. La ville est installée autour d'un lac dans lequel vont se baigner les habitants pour faire leurs toilettes (un peu comme à Varanasi). L'endroit est plutôt charmant et exactement ce dont j'avais besoin pour relaxer un peu. Pour le party, on repassera puisqu'on ne vend pas d'alcool dans la ville à cause d'une certaine règle religieuse. Je m'en suis donc remis aux shakes aux fruits.
Qu'ils sont à l'argent ces satanés indiens!! La duperie est allée à un autre niveau à Phuskar. On m'a embarqué malgré moi dans une cérémonie religieuse sur le bord d'un Ghat ou le brahman (un genre de prête) m'a bénit moi et ma famille en lançant quelques paroles en Hindi que je n'ai pas comprises. Évidemment, il fallait faire un don. Hé bien croyez le ou non j'ai donné 100 rupis, l'équivalent de 3 dollars ce qui est beaucoup en Inde et le gars s'est mis à questionner mon don, en me disant que les gens donnent en général 1000 rupis en montant et que c'était pour le temple. Ouais mon cul 1000 rupis, il y a seulement les
New Delhi
Ca c est moi a l arriere du tuk tuk un de ces matins ou je retourne a Delhi pour regler des problemes idiots qui donnent ce montant et la majorité des indiens n'ont jamais tenu une telle somme dans leurs mains. J'ai fini par lui donner 150 rupis pour acheter la paix, mais je sais que l'argent n'est pas allé au temple, mais bien dans sa poche. Et puis depuis quand on discute les dons. Vive l'Inde!
Le troisième jour, j'ai passé un petit appel à l'ambassade à Delhi pour savoir si mon visa avait émis et comme je m'y attendais, la réponse a été non. Immédiatement je suis allé m'acheter un billet d'autobus et le soir je prenais place dans ma chambre d'hôtel roulante, direction New Delhi qui en passant n'est pas new pour 5 cents.
Rendu à l'ambassade, on m'a redonné mon passeport. Évidemment, je leur ai demandé pourquoi je n'avais pas eu mon visa, on m'a répondu qu'on n'avait pas à me donner de raison parce qu'un visa c'est un privilège. Un privilège mon cul et puis je viens de faire 12 heures à ne pas dormir dans un autobus, tu gages que je ne sortirais pas d'ici sans une réponse. Après les avoir cuisiné un peu, la fille a fini par me dire que ces temps-ci,
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Ca vous donne faim, mal de vente compris avec le repas ils ne veulent pas émettre de visas à des étrangers. Bref, une maudite bande de fonctionnaire. A partir de ce moment, je me suis mis en mode emergency. Je dois régler ca sinon je vais perdre beaucoup d'argent. Je me suis donc fait une liste de possibilités:
No.1: Obtenir un visa a Dubaï (ma prochaine destination): Après vérification, on n'émet pas de visa aux étrangers à Dubaï.
No.2: Modifier mes billets d'avion pour aller dans un autre pays en Amérique du Sud: Après brève vérification auprès d’Emirates, la compagnie a seulement un vol en Amérique du sud, à Sao Paulo et mon billet n'est pas remboursable.
No.3: Prendre l'avion quand même et on verra ce qui va m'arriver à mon arrive au Brésil sans visa: Après vérification, il y a des contrôles a l'entrée des avions pour s'assurer que les passagers détiennent un visa si nécessaire, donc on ne me laissera même pas embarquer dans l'avion.
No.4: Mon père a même fait des démarches auprès de l'ambassade du Brésil à Montréal, mais sans grand succès.
Après toutes ces tentatives infructueuses, j'ai abandonné l'idée d'aller au Brésil et je me suis acheté un billet de connexion
de Sao Paulo à Buenos Aires (en Argentine). Au diable le Brésil, je n'irai pas danser dans les rues de Rio pendant le carnaval, du moins pas cette année.
Pis merde je suis toujours à Delhi moi! Il faut que je me pousse d'ici le plus rapidement possible. Quel bordel cette ville. A suivre...
*** Vous pourrez voir dans la prochaine chronique qui sera entièrement consacrée au Rajasthan les photos de Phuskar.
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Jonathan
non-member comment
Les prêtes
Fait toi en pas trop avec ca. Je me suis fait pogner moi avec! Faut dire qu'ils sont des vrais pros quand il te parle de Dieu et de leur temple et qu'ils te font sentir cheap de donner 2$. Finalement, tu leur donne 3$ pour acheter la paix :)