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portrait
petit village pres de Yangshuo Plus d une semaine de voyage a travers la region du Guangxi. Reputee pour ses beaux paysages, nous avons tout vu, des formations calcaires a l allure de petit pics montagneux, aux rizieres en terrasses perchees sur de haute montagnes.
Arrivee a Guilin, il Pleuviotte. Dans la ville constitue d une grande avenue, les voitures se font silencieuses roulants sur des strilles d une route qui semble etre insonorisee. Les grands trottoirs fait de marbre echappent a nos pieds, nous glissons vaguement sur le sol de Guilin et nous ne sommes pas les seuls, la ville marche au rythme lent du temps qui passe.
Ballade autour du lac de la ville, pagodes et montagnes pics ponctuent la vertcalite urbaine.
Nous partons pour Yangshuo, une autre ville bordee par la riviere Li ( tout comme Guilin ) et entouree cette fois de montagnes pics. Arrives dans Western street, harcelement de toute part. On nous propose des hotels, des eventails, des parapluies, des flutes. On nous suit. La methode voudrait qu on cede mais il faut se cacher les yeux ou courir pour eviter toutes propositions. Oui, la ville est peuplee de touristes chinois qui consomment, de touristes occidentaux venus s offrir
les grands classiques de l orient.
Malgre tout ca vaut le coup d etre ici. Arpenter la campagne a velo nous a promis de belle rencontre avec des fermiers chinois. On discute, ou plutot on onomatopete et on gigotte. On comunique comme on peut. Mais on se marre bien.
La campagne est magnifique, nous traversons des rizieres d un vert eclatant, des buffles trainent dans des eaux boueuses. Autour, formations karstiques, mystiques sous la brume.
Les gens sont chaleureux a condition de se perdre hors des sentiers battus. Si l on prend la route touristique, mise en scene du folklore chinois vous attendent pour une photo en echange de quelques yuans. Ca marche peut etre avec les mini bus de touristes, mais pas avec nous. Les derives touristiques amenent a ce genre d abberrations, ou la morale fait defaut.
Nous partons pour Xinping, sur la riviere. Toute petite, la ville est calme et tranquille mais sur la rive, quelques personnes nous harcelent pour prendre des bateaux. C est non. Et encore non, et puis non. Non.... C est toujours non, non.
Nous arrivons a l hotel. Au pied d une formation calcaire, au bord de la riviere. Parfait pour une
sans titre
Tous les paysans ici on les memes chaussures vertes... Nous aussi ^^ retraite de quelques jours. C est un vieux japonais qui louent quelques chambres. Le soir on mange avec la famille, repas gargantuesques et chaleur humaine. On fete meme l anniversaire de mariage du vieux et de sa femme chinoise avec un gros gateau kitsch et cremeux.
Adrien tombe malade. Fievre,toux, transpiration, quarantaine. je me ballade dans la ville et prend mon premier repas en solitaire. Puis j arpente la montagne, 30 min d intense montee dans la foret pleine d insecte, je cris toute les 10 secondes. Arrivee la haut une bande de jeunes chinois est la, pendant que je regarde le paysage, des pics a pertes de vue , les jeunes discutent. Ils veulent prendre une photo avec moi. C est parti, je pose avec tout le monde.
Direction les rizieres en terrasses. Nous arrivons dans le village de ping an, construit sur le flanc de montagne, maison en bois montees sur pilottis. Nous gravissons toutes les marches jusqu en haut de la montagne pour admirer les rizieres en terrasses, c est splendide. la haut, des femmes yao ( minorites ethniques) font leur buisness, elle proposent de derouler leur longues chevelures en echange d argent. Grace a
des touristes fortunes, nous assistons au spectacle gratuitement. On prend quelques photos, quelques une viennent vers nous, no money no photo. Soit... On continue notre chemin, on marche a travers les rizieres saisis par la beaute et le calme des paysages, une femme yao nous poursuit pendant 10 minutes en essayant de nous vendre des trucs. Il semblerait que pour preserver leur culture, elle soit obliger d en vendre les restes, c est un peu deroutant.
Apres une longue marche, une pluie torrentielle s abat sur la montagne. Nous rentrons a la hate, et croisons des paysans coinces au milieu des rizieres avec un boeuf a l article de la mort qui a glisse sous la pluie.
il pleut, et le village est en eau, nous arrivons au bus trempes jusqu au os. dans la valle, a Longsheng, la riviere a montee d un coup et a pris cette belle couleur orangee (cf photo).
Au moment ou nous ecrivons notre brouillon, nous sommes assis dehors a longsheng, entoures de chinois qui nous regardent, curieux. Un lit attentivement notre guide de conversation, une autre nous taxe des clopes et tente veinement d ecrire des lettres latines sur notre cahier. C
est fou, mais c est comme ca ici. Les gens n ont pas peur les uns des autres, c est comme si toute la chine se connaissait. Ils nous parlent et on comprend rien, c est frustrant de ne pas pouvoir parler parfois.
Prochaine etape Kunming, le Yunnan.
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Sandra
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English Version
Hi, you have some very nice pictures. I am travelling to this area and wish you had an English version of your comments.