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Published: April 21st 2017
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18 - 19 avril
"This could be Heaven or this could be Hell" Hotel California, Eagles De retour à la capitale, je passe la journée à contempler les aquariums de l'Ocean Park,
grand centre thématique sur les fonds marins.
Spectacle de phoques savants et danse des méduses phosphorescentes.
Ça occupera le temps à Manille cette visite...
avant de quitter en avion ( avec Cebu Pacific) pour Cebu City plus au sud.
Le trajet séparant le Z Hostel de Manille à l'aéroport prendra 1 heure de mon temps,
prit en otage encore une fois par l'éternel trafic philippin.
La route aérienne d'ici à Cebu City, elle aussi me volera 1 heure.
C'est fou comment le rapport de temps vis-à-vis la distance parcourue est complètement déréglé ici.
"Crazy trafic" que m'ont lancés presque tous les chauffeurs de taxi ou d'Uber qui m'ont promené à travers les Philippines (particulièrement à Manille).
Une discussion débutait alors sur le trop grand nombre de voitures... ou le trop peu de voies disponibles sur les routes principales du Pays.
...
J'embarque donc pour mon vol
intérieur qui me permettra de rejoindre la deuxième ville en importance aux Philippines (Cebu City).
C'est vrai que j'aurais pu prendre un bateau pour Cebu à partir du port de Manille...
mais je ne me sentais pas assez d'aplomb pour cette traversée de 23 heures (...23 heures... sans tenir compte bien sûr, des inévitables retards et bouchons sur les routes).
Voilà: 1 heure d'avion = 23 heures de traversier.
J'ai maintenant le derrière enfoncé dans le banc A1 du petit aéronef jaune et bleu de Cebu Pacific.
Jamais je n'ai été aussi près des règles de sécurité données par les hôtesses de l'air.
"You responsible for the emergency exit" que me dit la princesse en uniforme.
Ça va de soit: je suis assis pas mal là, devant la sortie d'urgence.
L'avion quitte Manille alors que le soleil vient tout juste de s'effacer à l'horizon.
Du haut de mon hublot, je jette un coup d'œil à Scam City, brouillée par un halo presque tangible de smog.
De longs tracés luminescents divisent la ville en inégales sections.
On dirait des fissures illuminées qui rayent l'obscurité des lots
de bidonvilles en tôle,
compactée comme des blocs de macadam à travers Manille.
Ce sont les voies rapides ça, ces longues artères contusionnées par les lumières du trafic.
...
J'arrive dans la noirceur à Cebu City (population: 870 000 habitants)...
alors que mon taxi, en route vers l'auberge que j'ai réservé, s'imbrique ici aussi dans des files de voitures.
"Crazy trafic" que le conducteur me dit entre deux couplets d'
Hôtel California des Eagles.
J'ai comme un feeling de déjà-vu.
Il me débarque à un petit hostel propret, essayant fort d'être ordonné
malgré qu'il soit prisonnier d'un quartier populaire bruyant, sale et chaotique.
...
Dans la nuit, d'intenses colonnes de fumée se gonflent au dessus des bassines d'huile en ébullition des bouis-bouis.
On y fait frire des brochettes de porc et du poulet pané sous des parasols noircis par la cuisson.
Des citadins, regroupés autour des tables rubbermade à ras du sol, sirotent des bières Red Horse en mâchouillant des bouts de viande.
Il y a quelques rires.
On klaxonne.
Un autre jeepney crachote noir devant l'auberge.
Il est 23h et des poussières.
La vie ne s'arrête jamais de tourner ici.
On est tous les mêmes, avec les mêmes rêves de bonheur.
Il n'y a que le décor qui change.
Etienne X
Notes à Moi-Même:
1- Ne surtout pas manger les œufs frit avec, non pas un jaune d'œuf, mais un fœtus cuit !!!!!!
2- Comment les agents de sécurité ici, arrivent-t-ils à faire une sieste?
Ils s'achètent des lunettes fumées
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Manon
non-member comment
Voyage
Le trafic est souvent Ici aussi intense mais juste 2 hres par jour. A bientôt cher voyageur ecrivain