Advertisement
Published: April 8th 2016
Edit Blog Post
Du 22 au 28 mars 2016 Marie La Serena...une ville d'environ 200000 habitants à 470 kilomètres au nord de Santiago. Et surtout une vallée creusée par un fleuve, l'Elqui, surplombee par de magnifiques montagnes aux couleurs rouge et ocre, réputée par son ensoleillement quasi permanent, ses nuits étoilées, ses jolis villages et ses vignes qui donnent le raisin pour concocter le fameux Pisco.
C'est surtout cette vallée incroyable que nous voulions découvrir en se décidant de faire une halte dans cette région. On est vraiment super enthousiastes car on a trouvé un nouveau lieu de Woofing dans une vallée attenante à la vallée de l'Elqui, la vallée de Cochiguaz ! Cela va nous permettre de découvrir cet endroit en pleine nature au contact de personnes qui y vivent !
Le souci, c'est qu'il y a très peu de réseau dans cette vallée et que lorsque nous atterissons à la Serena ce mardi midi, nous ne savons toujours pas comment nous rendre chez Lydia qui doit nous accueillir et impossible de la contacter sur son portable ! On essaie de se connecter pour vérifier les messages...non seulement il n'y a pas de messages mais en plus, la télévision
du café dans lequel nous nous sommes posés fait défiler en boucle les images de l'attentat de Bruxelles ! Notre moral en prend en coup ! D'ailleurs nous sommes aussi bien étonnés de la couleur du ciel...tout gris ! En fait il s'agit de la proximité de la mer qui produit ce phénomène qu'on appelle cachamanca. Après quelques ultimes essais sur le portable de Lydia, on se résout à partir à la recherche d'un hôtel. Heureusement, nous en trouvons un facilement, bon marché et très agréable avec un jardin...ça fait plaisir ! Finalement, on reste 2 jours à la Serena le temps de reprendre contact avec Lydia. On en profite pour se reposer un peu, se détendre et organiser la suite de notre périple. De cette ville, on retient quand même les nombreuses églises en pierre, et quelques belles bâtisses coloniales. La découverte de minerais d'argent dans la région a favorisé l'installation des colons au 19eme siècle.
Nous prenons enfin la route de la vallee de l'Elqui le jeudi matin....On doit y retrouver Lydia dans un petit village au fond de la vallée ou elle tient un stand dans un marché artisanal. La route est belle, avec ces vignes
vertes entourées de montagnes aux couleurs éclatantes ! On s'arrête à Vicuna, une petite ville au début de la vallée, puis nous visitons une distillerie qui fabrique du Pisco. Le Pisco est en fait un vin blanc distillé deux fois dans des alambics, puis mis au repos de 1 an à 2 an. Le cépage utilisé est sucré, celui du muscat. Enfin, de l'eau est ajouté au liquide afin de faire diminuer le taux d'alcool à 40%. Nous terminons par une dégustation, d'un cocktail mangue-pisco (tres sucré) , et d'un Pisco d'une cuvée spéciale qui a reposé six mois de plus dans des fûts en chêne, ce qui lui donne une couleur marron. Le goût s'apparente finalement à celui du whisky.
Nous arrivons enfin à Pisco Elqui vers 17h, ce qui nous laisse le temps de flâner dans le village car Lydia ferme son stand vers 19h. Le village est enclavé dans cette vallée qui est vraiment étroite à cet endroit. Une église charmante et des petites rues serpentees ou fourmillent des ateliers d'artisanat, des agences d'astronomie ou même des offres de Reiki ou de méditation. Eh oui, la vallée de Colchiguaz qui se trouve à proximité (justement là
où habite Lydia!) est considérée comme le centre magnétique du monde ! On y trouve donc une certaine animation mais comme ça doit sembler calme et reculé hors saison !
On retrouve Lydia qui nous emmène chez elle en une vingtaine de minutes. Le contact est chaleureux, c'est de bonne augure !
On passe finalement trois jours très agréables chez Lydia. Elle habite une petite maison toute simple entouré d'un magnifique jardin ou elle a également installé une tonnelle, une serre et même des ruches ! Ici, on travaille dans le jardin, on enlève les mauvaises herbes de tous ces massifs ! C'est vraiment plaisant, d'autant qu'on ne travaille pas aux heures chaudes.
Nous faisons la connaissance de son frère Ricardo et d'une de ses amies Fabiola, tout aussi sympathiques qu'elle ! On partage ainsi des repas où nous discutons beaucoup, on se sent vraiment à l'aise ! Et en plus, on pratique l'espagnol ! Le samedi apres-midi, Fabiola nous emmène au 'rio' qui se trouve au fond de la vallée. L'endroit est superbe...une rivière où l'eau se faufile entre les pierres avec un fort courant, avec toute la vegatation bien verte grâce à l'humidité du fleuve
et puis ces magnifiques montagnes rouges sur lesquelles se dressent des cactus ici ou là! La baignade, bien qu'un peu fraîche est magique ! Les chiens qui nous accompagnent sont aussi à la fête, ils n'arrêtent pas de se chamailler, c'est surtout Manu le plus "loco" (fou!) !
Par contre, pas de chance, la lune est quasi-pleine ces jours-là...On ne se prive pas d'aller admirer le ciel mais on l'imagine beaucoup plus étoilé lorsque la lune est cachée!
Dimanche matin, Ricardo va récolter le miel dans les ruches et les nettoyer. On a la chance de pouvoir regarder son travail en surplombant les ruches. Les ruches sont en fin de compte de grosses boites en bois avec différents étages et des panneaux placés verticalement au fond. Il endort les abeilles grâce à une fumée spéciale, ouvre les ruches (malgré le gaz, les abeilles sont vraiment agitées!) , récolte d'abord la propolis, puis le miel, et enfin referme les ruches. Tout semble vraiment artisanal, ca donne envie d'apprendre l'apiculture ! Avec le soleil, le spectacle est vraiment épatant! Il nous fait ensuite goûter le miel tout juste extrait de la ruche, un délice!
Nous repartons de la vallée
de Cochiguaz enchantés de ces quelques jours, et surtout plein d'ondes positives grâce à la bonne humeur et l'harmonie qu'on a respiré à plein poumon chez Lydia !
Advertisement
Tot: 0.112s; Tpl: 0.013s; cc: 14; qc: 48; dbt: 0.049s; 1; m:domysql w:travelblog (10.17.0.13); sld: 1;
; mem: 1.1mb
Blandine
non-member comment
Un peu de quiétude dans un endroit calme et ressourcant, pile ce dont vous aviez besoin juste avant d y arriver on dirait! Hâte de lire la suite du récit! Bisous