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Published: November 23rd 2012
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La terrasse en construction
il y en a des vis hein JP? C’est de Ste-Lucie que j’écris ce texte. En effet nous sommes de retour dans le « Sud » depuis le dimanche 11 novembre.
Nous avons passé un très bel été au Québec, nous avons entre autres passé un bon moment toute notre famille ensemble : nos deux enfants et leurs conjoints ainsi que les trois petits fils. Cela n’était pas arrivé depuis très longtemps. C’est drôle, maintenant nous avons deux « chez-nous » qu’il faut « ouvrir » et « fermer » pour la saison. Après avoir ouvert la roulotte, nous avons entrepris la construction d’une terrasse afin de ne pas avoir toujours les pieds dans le gazon mouillé ou la boue. Nous avons également réinstallé notre cabanon de jardin qui était en attente chez mon frère et finalement nous avons découvert notre nouvelle région à vélo!
Jean-Pierre a réparé le canot mais nous ne l’avons utilisé qu’une seule fois, à mon grand regret.
Pour fêter mes soixante ans, j’ai eu le bonheur d’avoir plein d’amis qui ont accepté de relever le défi de faire 75km de vélo et/ou de partager un repas festif.
Je les remercie encore tous et chacunes (je sais que cela ne se dit pas comme cela mais ça fait masculin et féminin, bon…). Nous avons eu un automne magnifique, haut en couleurs! Mais à partir de la mi-octobre, les températures n’étaient plus que de quelques degrés positifs et l’environnement a pris des teintes de bruns et de gris… le goût de retrouver la chaleur et les couleurs a commencé à se faire sentir.
Nous avons donc répété les opérations de nettoyage et de fermeture pour la roulotte!
Et nous voilà dans notre deuxième résidence mobile. Nous avons retrouvé Absaroque dans l’état où nous l’avions laissé, ou mieux car nous avions donné un contrat pour faire sabler et réparer les bois extérieurs. Ça change le look de voir tout ce bois naturel! À l’intérieur, les ventilateurs ont fait leur travail sans conséquence pour les batteries, elles sont restées chargées à bloc grâce aux panneaux solaires. Bon, il n’y a qu’à donner un coup de chiffon sur les murs et les parois, ranger les placards et c’est prêt! Wowowo, pas si vite…
Pour notre
Notre belle petite famille
mon fils et sa femme, ma fille et son conjoint première journée, il a plu des cordes toute la journée; nous avons quand même décidé de monter le dodger et le bimini sous la pluie afin de nous protéger et avoir un peu d’air dans le bateau (oups! quelques coutures ont cédé…). Le lendemain, je vais au bureau du chantier demander pour les réparations du safran me disant que j’étais mieux de m’y prendre d’avance (Island Time!); finalement le responsable des travaux, Elvis, me dit qu’il sera là dans une heure!! Aïe! Il faut dégager la cabine arrière pour avoir accès à la mèche de safran… pas évident quand tout est sorti et dans le milieu de la place pour laisser l’air circuler. C’est la course pour tout changer de place et jouer à « Socoban ».
Et là commence une aventure les amis. Elvis et son aide, Nick, dégage les vis et les boulons qui retiennent les supports du safran (je ne savais pas qu’il y avait des vis là), elles sont ensevelies sous les multiples couches de peinture antisalissure. Une fois dégagées, elles sont retirées grâce aux bras de Nick… Surprise! Le safran ne peut pas dégager l’arbre d’hélice. Il faut
Frère et sœur…
ça n’arrive plus souvent! donc retirer ce dernier… ??? Heureusement, l’arbre est relié à la transmission par un accouplement simple, il suffit de défaire 6 boulons. C’est la fin de la journée, je mets du WD-40 sur les dits boulons et ça ira au lendemain. OK, ça commence bien!
Jour 2, on y va avec la transmission, Nick arrive à libérer l’arbre mais au bout d’une heure de contorsions. JP s’occupe du presse-étoupe, je frappe sur l’extrémité de l’arbre et Nick tire dessus à l’extérieur. Enfin, voilà l’arbre qui glisse et laisse un vide dans la cale… Maintenant on peut enlever le safran.
Constatations : l’arbre d’hélice est grugé, il a perdu environ 1mm d’épaisseur à l’emplacement du joint hydrolube (joint qui se trouve entre la coque et l’arbre d’hélice, à sa sortie); la mèche du safran a perdu la moitié de son diamètre sur une distance de 2po entre la sortie de la coque et le safran lui-même, la tige qui sert de pivot a également perdu de son épaisseur et sa section filetée n’arrive plus à visser dans le safran…
Conclusions : pour le safran, heureusement la mèche (la tige qui le relie
à l’intérieur du bateau) est en bronze, on pourra la faire « élargir » par soudure, le pivot pourra être changé pour un plus gros et fileté pour se visser dans les filets internes du safran. Pour l’arbre d’hélice c’est plus sérieux, il faudra le changer car le faire tourner pour « égaliser » son diamètre impliquerait le changement du joint hydrolube, du presse étoupe et la fabrication de chemises pour l’accouplement de la transmission!
Tout cela a pris deux jours de discussions… nous nous retrouvons donc vendredi pm avec une offre d’arbre usagé et le safran déjà à l’atelier. Et il faut attendre à lundi.
Reste maintenant à enlever le joint hydrolube actuel… selon le forum sur les Whitby, il y aurait deux vis qui le retiennent en place, selon Elvis il a été mis en place fixé seulement avec du silicone… Devant cette situation nous faisons appel à l’ancien propriétaire qui, toujours aussi gentil, nous a répondu dans les 24 heures. Il a changé le joint en 2005 et l’a fait faire par un chantier. Bon, devant ce dilemme, je prends la perceuse, j’agrandi le trou pour les vis et j’utilise mon
appareil photo! Dans le fond, du trou, on distingue nettement l’extérieur du joint; il n’y a donc pas de vis!!!
Je prends la fin de semaine pour finir enfin de nous installer dans le bateau et vider tous les bagages. Pour me reposer, je nettoie les pièces restantes et le capitaine commence l’installation de ses rubans de lumières DEL dans les nombreux luminaires.
Nous sommes maintenant lundi, il faudra au moins deux jours à l’atelier pour faire les réparations. Alors, nous attaquons le nable de pont du diesel. Sur le pont il y a des ouvertures qui permettent de remplir, ou de vider, les différents réservoirs (eau, diesel, eaux noires); ces ouvertures sont appelées « nables de pont ». Tous les nables d’Absaroque sont en bronze. Celui que nous utilisons pour le diésel a une section inférieure en acier qui permet de fixer le boyau pour le relier au réservoir. Cette section est complètement rouillée et menace de céder. Le démontage se passe bien mais il faudra demander à l’atelier mécanique de libérer le nable de la section rouillée. On nous demande une demi-journée. Chose dite, chose faite! Les pièces
nous reviennent séparées mais le nable a trouvé la séparation douloureuse, il semble avoir été « écrasé » dans sa section centrale et il m’est impossible de visser le bouchon. Retour à l’atelier le jour suivant!
Nous sommes mercredi, Elvis et Nick reviennent enfin pour enlever le joint hydrolube; il leur faudra plus d’une heure, une scie électrique et de la force en masse. On dirait des vétérinaires qui s’affairent dans le « cul » d’une grosse bête!!!
J’arrête pour l’instant, question de reprendre mon souffle. Suite au prochain numéro!
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Janice & Bob
non-member comment
Wow - you have been busy!
Good to hear that you are back on board, but sorry to hear about all of the work that you have been doing. Better now to get these things fixed before going back in the water. Looks like you have accomplished much in a short time which is excellent in the islands!