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Published: June 12th 2012
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Je n’imaginais pas le lac Titicaca si beau. J’avais dû voir quelques photos dans mon enfance, et mon souvenir était celui d’un endroit gris et froid, avec quelques grosses femmes vendant des légumes sur les berges. Au lieu de cela, le bus de La Paz nous déroule des paysages de vallons ensoleillés surplombant un lac aux eaux turquoises. Copacabana, la petite ville du côté bolivien, est très paisible après La Paz, et je prends un repas au soleil en lisant la composition détaillée du gouvernement nouveau, après avoir téléchargé l’édition du Monde qui vient de sortir à Paris (vive internet !).
Pas grand-chose à faire ici, mais la Basilique moderne et assez ininteressante à l’extérieur, abrite un autel baroque somptueux, tout en bois sculpté et doré à l’or fin.
Je monte vers les hauteurs aux abords du village en me promenant, mais nous sommes à 3800m, et tout effort se paye par une accélération cardiaque immédiate… je fais quand même le pèlerinage vers le Calvaire et ses 14 stations pour apprécier le coucher de soleil du haut de la colline ; j’y rencontre 3 Suisses romands très sympas avec qui je passe la soirée.
Copacabana est le centre
de départ pour l’île du Soleil, à 90 minutes de bateau. Lîle est superbe, non motorisée, très vallonnée. On y vient pour faire de longues promenades et apprécier les vues splendides sur le lac et les monts enneigés de la Cordillère Royale, qui culminent à plus de 6000m, de l’autre côté du lac. On y vient moins pour le caractère rugueux des habitants, qui trouvent tous les prétextes pour arracher quelques pesos bolivianos aux touristes, refusent les billets un peu abimés, changent les prix des plats à la fin du repas, ou demandent de payer un verre cassé par inadvertance, alors qu’on attend d’être servis depuis plus d’une heure…Mais comme on passe le plus clair de son temps dans la nature, ce pittoresque-là n’a que peu d’importance.
Les paysages rappellent souvent beaucoup ceux des îles méditerranéenes (Corse, Dalmatie), et on a du mal quelquefois à se souvenir que l’on borde un lac, vu l’immensité du Titicaca. On pourrait se croire en Europe jusqu‘au moment où arrive en face de vous un bébé alpaca tenu en laisse par sa jeune propriétaire.
Je me promène avec Magda, une touriste Tchèque rencontrée à Uyuni, et nous avons fait en deux jours
et 11 heures de marche à peu près tous les chemins intéressants de l’île.
Dans le nord, dans le village de Challapampa, nous arrivons en pleine fiesta annuelle. Les villageois dansent sur la place centrale, puis dans les rues au son d’une fanfare désacordée et répétitive. Les hommes, comme les femmes sont passablement avinés. Musicalement, c’est pathétique, mais le tableau ne manque pas d’intérêt. C’est une fête locale, et les locaux, ce jour là, n’ont que faire des quelques touristes présents ; je pense qu’ils ne les voient même pas, ce qui leur permet de prendre les photos sans risquer de se faire lancer une pierre.
Le seul bouiboui ouvert, débordé, a de gros problèmes de gestion du flux d’informations entre les departements commercial, production puis livraison ; les plats arrivent dans le désordre au moins une heure après la commande, quand ils arrivent…ce qui provoque l’hilarité générale des touristes impitoyables, à chaque apparition du serveur dans la salle….Ambiance.
Nuit dans une petite chambre avec vue sur lac : 3 Euros (SDB sur palier) .
Ces deux jours de marche ont été un véritable plaisir. Je décide de rejoindre directement Cuzco, afin
de rattraper un peu de temps pour pouvoir tout faire entre Arequipa et Lima, dans une semaine. Bus de nuit « cama » (couchette) pour 11h de voyage via Puno, où je ne m’arrête pas.
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Emma Guglielminetti
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Kiitos upeista kuvista !
Hei Patrice, Olen seurannut sinun seikkailuasi Latinalaisessa Ameriikassa. Viimeisimmät kuvat ovat aivan mahtavia ! Toivotan sinulle hyvää jatkoa ja ole varovainen. Halaus Emmlta