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Published: March 8th 2012
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Olinda (1)
Premier repas au Brésil !! Le séjour a débuté à Olinda, superbe cité du XVIIIe très bien préservée, logée sur une colline surplombant Recife et ses immeubles industriels et commerciaux. Les rues pavées , les maisons multicolores, les églises baroques lui confèrent un charme qui rappelle celui de Trinidad, à Cuba. Je me fait le plaisir d’un hôtel dans une vieille bâtisse en bois qui transpire l’histoire, la Casa do Amparo.
Recife, la capitale de l’Etat de Pernambouc, a longtemps été le bras industriel et portuaire d’Olinda, avant de devenir la capitale. Elle est d’abord plus rude, urbaine et commerciale de nature, très animée et donc moins accueillante aux touristes qu’Olinda la carte postale. Je rejoins Carolina (rencontrée sur Couchsurfer.com) et ses amis sur la plage de Boa Viagem et découvre les charmes de la ville ; la plage est superbe, en pleine ville, et quantité de marchands s’assurent que vous ne manquez de rien . Nous dégustons le caldinho de feijo (un potage épais à base de haricots rouges et de porc fumé), puis un poisson grillé, tout en parlant de musique brésilienne et préparant la soirée. Superbe après midi ; je me sens bien avec ces Brésiliens si accueillants.
J’essaie de parler
portuguais, mais les mots et tournures espagnoles me viennent sur la langue …comme beaucoup d’étrangers, je parle «portunhol » !
Les Brésiliens sont assez tactiles et toujours prêts à aider ; les transports publics sont souvent bondés et on se retrouve debout, dans un bus brinquebalant, à essayer de maintenir son équilibre tout en tenant son sac …Une dame assise devant moi me propose de prendre mon sac à dos sur ses genoux, me libérant du poids. Les parents avec enfants confient leur progéniture aux genoux de ceux qui sont assis. Imaginerait-on cela en France ou aux Etats-Unis ? J’aime cette confiance, cette simplicité, ce sentiment de communauté et de proximité.
D’un autre côté, on me rappelle régulièrement de ne pas montrer mon appareil photo dès que la nuit est tombée, et d’éviter les rues désertes, de jour comme de nuit. Mais jusqu’à présent, je n’ai jamais eu de sentiment d’insécurité.
Nous sommes allés à une soirée Samba avec les amis de Carolina et sa sœur, où une dizaine de musiciens reprenaient des morceaux de Caetano, Gilberto Gil, Novos Baianos, Gal Costa etc. Très sympa, d’autant que je connaissais de nombreuses chansons et pouvait les chanter avec
les Brésiliens étonnés .
Les Brésiliens, du moins ici dans le Nordeste, fument peu …j’ai noté 2 fumeurs lors de cette soirée, et dans les rues en ville, il est peu commun de voir un fumeur. Assez étonnant par rapport à la France, l’Allemagne ou l’Espagne.
Dimanche soir, Carolina m’emmène sur la place du haut de Olinda, Praça da Sé, où sont installés de multiples foodstalls, baraques ambulantes, pour déguster la crêpe de tapioca, une institution du nordeste. Il s’agit d’une crêpe fourrée à la noix de coco et au fromage, dont la pâte est composée de farine de tapioca (elle-même extraite du manioc). Très bon, nourrissant, quoiqu’un peu sec. On la mange souvent le matin avec le café da manha (petit déj).
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Brigitte
non-member comment
Un joli début
Voilà qui va t'occuper et nous nous ravir d'avoir un suivi de tes déplacements à travers le monde. Brabo ! l'écriture est très belle et le Brésil est la terre du bien être par excellence, donc tu commences bien Patrice. Ah oui, j'oubliais de te dire que tu es très mignon sur ta photo de blog. Continue bien et prend soin de toi.