Cali et la Vallée de Cauca


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South America » Colombia » Cali
October 12th 2010
Published: October 20th 2010
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J'avais entendu beaucoup de mal de Cali avant d'arriver en Colombie, que c'est une ville très dangereuse, pour le narcotrafic, les meurtres qui y sont commis chaque jour et l'insécurité permanente. J'y passe très rapidement avant de partir pour Malpelo puis j'y reste 3 jours à mon retour et avant de retourner plonger à Gorgona. A aucun moment je n'ai ressenti la fameuse insécurité. Les gens sont aimables, les rues animées par tous les vendeurs de rue qui vendent des fruits, des bijoux et du bric a brac. Depuis quelques années, les militaires sont très présents en Colombie et le Cartel de Cali (organisation mafieuse de narcotraficants) à été décimé. Les guerrillas quant à elles, se cachent dans les montagnes (il y en aurait sur la route de Buenaventura), mais surtout dans le sud est du pays. Concernant les meurtres commis chaque jour et l'insécurité, la ville est très grande et comme partout il y a des quartiers qu'il ne faut pas fréquenter et des règles basiques de sécurité à respecter.

Au retour de Malpelo, je me promène dans le centre ville avec Alejandro, un plongeur argentin. Les petites rues du quartier de San Antonio sont charmantes, celles du centre historiques paraissent être un marché perpétuel, avec tous les vendeurs de bricoles. La nourriture quant à elle est très riche. Beaucoup de patates, de riz, de bananes plantain (en frites, chips, galettes...) et de viandes fries. Après la semaine sur le bateau et avec la chaleur étouffante de Cali, j'ai plutôt envie de manger des aliments frais et donc je suis bien contente de trouver des fruits: noix de coco, oranges, mandarines, granadilla, papaye, goyave... Le soir Alejandro m'invite dans un excellent restaurant italien où je peux savourer un vin argentin.

Cali étant la capitale de la salsa, j'en profite aussi pour prendre quelques cours. Ce n'est pas facile, mais l'ambiance est très sympa et j'irais avec le prof et quelques élèves danser dans un bar à salsa. Finalement je danse très peu; c'est difficile de se lancer parce que les colombiens ont ça dans le sang et dansent vraiment bien. Mais ça valait la peine rien que pour le spectacle.

Sur les conseils de Jose et de sa copine, que j'ai rencontrés sur couchsurfing et avec qui j'ai passé une soirée à manger des enchilladas, je pars pour une journée dans la réserve naturelle de Nirvana. Quelle expédition pour aller jusque là. De Cali je prend un bus pour Palmira, puis une Jeep (a 12 dans la jeep, on est serrés !) pour un petit bled et enfin une moto-taxi dans les montagnes ! La route n'est pas pavée, le casque est en option mais le conducteur est prudent et je profite du paysage. Je ne peux m'empêcher de penser que c'est mon frérot qui serait content de faire de la moto sur ces petites routes au bord de la jungle. Bref, finalement j'arrive dans la réserve de Nirvana, qui est aussi un centre de réhabilitation pour les toucans et les perroquets. Après une rando de quelques kilomètres dans la jungle, je suis dans les hauteurs, avec les champs de canne à sucre à perte de vue.

Et puis il y a Buenaventura, le plus grand port de la cote Pacifique colombienne. J'y passerais à 4 reprises, à chaque fois que je prend le bateau pour aller plonger. C'est à environ 3-4 heures de Cali, en bus. La route passe dans la Cordilière Colombienne, offrant de superbes paysages. Mais elle est aussi très encombrée par les camions, et souvent fermée à cause d’éboulements ou de glissements de terrain. Tout le long de la route il y a des travaux, pour construire des ponts, consolider les falaises... Le travail a l'air très difficile, sans compter que les conditions météorologiques dans le coin sont capricieuses (soit des pluies diluviennes soit un soleil de plomb). En préparant mon voyage, je ne comprenais pas pourquoi on ne trouve pas de carte de Buenaventura sur internet. Je comprend vite en arrivant. Le long de la route, des bidonvilles se forment. Les conditions de vies ont l'air difficiles. Ce sont surtout des noirs, qui vivent ici depuis des générations et qui sont des descendants des esclaves. Je ne me promènerais pas trop dans la ville; c'est déconseillé car le narcotrafic est encore assez présent dans le coin.

J'aurais passé en tout 15 jours dans la région, en comptant les croisières de plongée à Malpelo et à Gorgona. Autant dire que je suis en retard sur le "planning". Mais bon, j'en profite au jour le jour et c'est le principal.


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20th October 2010

narrativa
!Hola...¡ zaz... tu narrativa es muy de viajera, espero que la sigas pasando muy bien. ARM

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