Partira, partira pas?!?!?!


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Europe » Iceland
May 11th 2010
Published: May 23rd 2010
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Le 10 et 11 mai 2010

Jamais encore je n'avais connu un départ en voyage aussi incertain. Depuis quelques jours, l'aéroport international d'Islande, Keflavik, est fermé en raison du volcan au nom imprononçable qui crache ses fumées dans la mauvaise direction. L'alternative possible: notre avion serait détourné vers Glasgow, en Écosse, puis nous aurions à prendre une corrrespondance pour la ville d'Akureyri, située au nord de l'Islande, pour ensuite faire 4 heures de bus-navette pour finalement rejoindre Keflavik, notre lieu d'atterrissage initialement prévu. Vous comprendrez que la perspective est vraiment très peu réjouisssante sachant que notre itinéraire est assez serré et que toutes nos réservations sont faites à l'avance. Je me dis que pour une fois, mon assurance-annulation va peut-être me servir... Mais quelle horreur de devoir tout annuler et réorganiser au pied-levé quand ça fait des mois qu'on prépare un voyage de rêve... Mais je continue à me croiser les doigts. Sur internet, ils annoncent que le nuage de cendres doit se dissiper ou changer de cap le 10 mai, jour de notre départ. En effet, le vol de nuit Boston-Keflavik du 9 mai est toujours à l'heure car l'aéroport devrait théoriquement être correct le lendemain matin. On se
Péninsule de ReykjanesPéninsule de ReykjanesPéninsule de Reykjanes

C'est ici que nous avons pris notre premier petit déjeuner... Y'a pire comme endroit!
dit qu'un jour plus tard, pour le même vol, les choses devraient aller encore mieux. Tout le week-end avant notre départ, je deviens accro aux horaires de vol sur internet. Le 10 mai au matin, joie, notre vol est bel et bien planifié et à l'heure. Mes parents viennent donc nous chercher à la maison à 14:00 et nous arrivons à l'aéroport à 15:00.

Nous avons un gros 3 heures à tuer avant de prendre notre premier vol vers Boston. Au planning, nous devons rencontrer, au resto Saint-Hubert, Catherine et Nicholas, un couple d'amis qui part pour le Brésil à peine une heure après nous. Quelque chose me dit qu'au retour, nos bronzages respectifs ne seront pas de même calibre... Malheureusement, c'était sans compter la zone interfrontalière Canada-USA. En effet, lorsqu'on prend un vol pour les States, on passe immédiatement le check-inn et les douanes américaines, on ne peut pas simplement laisser notre gros sac et demeurer dans la zone accessible à tous
jusqu'au moment de passer les contrôles de sécurité. Comme Catherine et Nico ont 4 escales pour se rendre au Brésil (oui-oui, je n'exagère rien... y'en a des plus motivés que d'autres), on se dit qu'il y
Le Pont entre les 2 continentsLe Pont entre les 2 continentsLe Pont entre les 2 continents

Il s'agit d'un pont reliant 2 plaques tectoniques: la nord-américaine et l'eurasienne. Elles se séparent au rythme de 2 centimètres par année
a d'assez fortes probabilités pour que leur 1er vol passe par les USA, on devrait donc réussir à les retrouver de l'autre côté de la barrière... Erreur!!! Nous allons manger au Houston (miam) et bien que regardant constamment dans toutes les directions pour les trouver, nous n'avons pas eu de succès... dommage...

Nous finissons par embarquer dans notre premier avion, un vieil appareil tout miteux. Nous sommes dans la première rangée, résultat, on a légèrement plus d'espace pour les jambes. Considérant le 6'4'' de mon chum, ce n'est pas du luxe! Durant le vol, on a droit à un vrai spectacle, gracieuseté de l'hôtesse de l'air. On la dirait tout droit sortie de la pub pour les timbres Nicorette pour arrêter de fumer. Pendant qu'elle fait ses simagrées à l'avant pour montrer les mesures de sauvetage et dire d'éteindre tous les appareils électroniques, elle se met à crier (au micro svp) à un monsieur d'éteindre son portable. Ou encore, pendant ce même petit discours, elle s'avance et tape sur l'épaule d'une personne qui devait pitonner sur un autre bidule électronique... Très très drôle... Sauf qu'étant juste dans sa face, dans la toute première rangée, on retient notre fou rire...
Blue LagoonBlue LagoonBlue Lagoon

Lagon bleu entouré d'un champs de lave
Gageons qu'on se le serait fait dire si on avait pas été sage!

On arrive à Boston, on a 2hrs15 de battement entre les vols. Ca semble si simple... Mais nous sommes chez nos voisins américains, alors pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué, long, fastidieux, répétitif, etc., etc., etc. Au moins, pas besoin de faire la course à la valise, ils vont s'en charger. On doit d'abord prendre une navette pour changer de terminal. Plus facile à dire qu'à faire, on doit demander à au moins 3-4 personnes pour trouver l'embarcadère, c'est dire comme c'est bien indiqué! On finit par atterir au bon endroit et dans le bon terminal. On se trouve devant une IMMENSE file à la vocation inconnue(et non nous ne sommes pas aveugles pour ne pas voir les panneaux et oui nous comprenons l'anglais). On demande encore une fois: security. Ahhhhhhhhh mais bien sûr! J'aurais du m'en douter aux États-Unis. Encore une bonne occasion de vider son sac, enlever son manteau et sa ceinture, vider ses poches, passer dans un détecteur de métal et surtout, surtout, une merveilleuse occasion de perdre du temps et de stresser Carl-Philippe en vue du prochain vol. Au moins, pas de douanes à passer, ça a été fait au Canada. On finit par y arriver, nous voici devant la porte de départ pour notre avion. L'endroit est bondé, il n'y a plus de place pour s'asseoir. La plupart des vols pour l'Europe sont retardés, annulés. Le monde s'entasse et plusieurs doivent dire leur chapelet en voyant que seul le vol pour l'Islande, pays du terrible volcan les empêchant de partir, est à l'heure. J'aurais été verte pour beaucoup moins que ça. Faut croire qu'on a un bon kharma!

Dans l'avion, je me prépare un petit dodo-cocktail: pilule pour dormir et grande gorgée d'eau. Je n'ai pas trop le choix. On arrive là-bas à 7:00 am et une méga-giga journée nous attend. C'est bien de compter sur l'adrénaline et l'excitation du voyage, mais une petite dose de sommeil, ça ne fait pas de tort non plus. Je suis assise dans le centre, à côté d'une grosse dame qui n'a pas compris le principe de chacun garde son siège. Son coude dépasse très nettement de l'accoudoir, elle prend vraiment beaucoup de place... C'est dommage parce que j'avais la bougeotte cette nuit-là dans l'avion, elle a due se faire accrocher plus souvent qu'à son tour, la pauvre petite! Carl, pour sa part, est fasciné par les petits écrans individuels fixés à l'avant de nous. C'est dur en effet d'y résister, même sur un vol de nuit. Imaginez, Sherlock Holmes et Avatar à l'affiche! Sa nuit passe rapidement en écoutant des films, rien à faire, il ne parvient pas à dormir. Ce vol nous a également permis de nous cultiver. On apprend, écrit sur les appuis-tête des sièges, que le numéro de téléphone personnel du premier ministre islandais figure dans le bottin. On apprend également que «takk» veut dire merci. C'est le seul mot islandais dont nous arriverons à nous souvenir et que nous arriverons à prononcer durant tout le voyage... Heureusement que tout le monde parle anglais!

On finit par atterir à l'aéroport de Keflavik. Et là, franchement, je ne pensais jamais dire une telle chose à propos d'un aéroport... mais l'aéroport est beau... vraiment beau en fait... il a un style scandinave-ikéa, avec de l'art et des statues, de beaux escaliers et des planchers de bois... vraiment étonnant dans un pays qui n'a pour ainsi dire pas d'arbres! Ça surprend! On complète les formalités puis à la sortie, un monsieur nous attend comme prévu avec nos noms sur une pancarte. On est pas au Pérou ici!(mes lecteurs de l'an dernier se rappelleront que mon taxi réservé avec pancarte à mon nom ne s'était jamais présenté à mon arrivée au Pérou) C'est le loueur de voiture! Je lui demande de m,accorder 2 minutes pour aller au guichet retirer de l'argent. Le taux de change est de 122 couronnes pour 1 dollar. J'arrive au guichet qui me propose diverses sommes à retirer... Euhhhhh.... les opérations mentales à 7:00 le matin après une nuit quasi blanche ne sont pas mon fort... Je prends 80 000 couronnes, le plus gros montant... Je n'arrive toujours pas à estimer la somme en dollars canadiens... Tant pis, ca devrait nous permettre de tenir un bout et je verrai bien combien ça fait un bout du mois, sur ma carte de crédit.

Le monsieur nous emmène à l'agence de location et nous explique le contrat. Il insiste particulièrement sur le fait que nous ne sommes pas couverts en cas de dommages causés par les cendres. Il nous explique que si nous passons à travers un nuage de cendres, on doit fuir au plus vite et au
SeltunSeltunSeltun

Un chemin vers l'enfer!
plus loin et rincer l'auto immédiatement sous peine de dommages à la peinture... C'est d'ailleurs arrivé à certains malheureux touristes dernièrement... Une job de peinture sur une voiture de location, ca remonte sérieusement le prix d'un voyage... On sort dehors et il nous montre l'auto qui sera notre compagne pour les 9 prochains jours. Nous sommes chanceux, au lieu d'une Swift, on hérite d'une Hyundai i30, qui a un peu plus d'espace et de confort. On passe la voiture à l'inspection, il y a quelques marques... Normal wear qu'il nous explique... Hummm... ca donne envie de voir l'état des routes... Le monsieur nous conseille un peu pour l'itinéraire de la matinée puis on part!

On teste la voiture chacun notre tour sur les routes environnantes. Météomédia annonçait, pour aujourd'hui, un ciel gris et des averses pour l'Islande. Heureusement pour nous, il fait un soleil radieux et ce n'est pas trop froid. On roule et il n'y a pas un chat sur les routes, on voit l'océan, des champs de lave, des phares, beaucoup d'oiseaux, un golf ultrapanoramique, etc.. On finit par se rendre à notre premier objectif de la matinée, l'épicerie Bonus, la seule épicerie avec un nom retenable et prononçable à priori. Il est 8:30, l'épicerie n'ouvre pas avant 11:00. Misère, rien pour se faire à déjeuner, on devra prendre dans nos réserves de nourriture apportées du Canada. En effet, il faut savoir qu'en Islande: 1- la nourriture et en particulier les restaurants sont très chers 2- les restaurants et épiceries se font rares, souvent la station d'essence fait également office d'épicerie et de restaurant (stand à patates), bonjour le choix et la variété 3- comme nous l'avons appris sur place, restaurants et épiceries sont ouverts à des horaires tout à fait étranges, on peut difficilement s'y fier. Pour toutes ces raisons, nous avons apporté de la nourriture (collations, pâtes, soupes, plats d'accompagnement en enveloppe, Kraft Dinner, etc) et nous avons choisi des guesthouses possédant des facilités pour cuisiner. Nous n'avons pas regretté ce choix ni le fait d'avoir apporté toute cette nourriture. On continue donc à rouler et on se trouve un endroit près de l'océan pour manger des noix et des barres de fruits en guise de déjeuner.

On poursuit notre chemin en direction du Blue Lagoon, attraction touristique majeure de l'Islande. En chemin, on passe un village où il y a un magasin s'appellant Netto. Vu des vitres de la voiture, on envisage la possibilité qu'il s'agisse d'une épicerie. On descend et miracle, il s'agit bien d'une épicerie. Le miracle s'achève, tous les noms de produits, ingrédients et cie sont écrits en islandais. C'est dur de se tromper avec du pain, mais j'achète tout de même de l'eau gazéifiée par erreur... Ça permet quand même de faire quelques réserves. On arrête ensuite au site du pont entre les 2 continents. Il s'agit d'un pont reliant ensembles 2 plaques tectoniques, la nord-américaine et l'eurasienne. Les 2 continents se séparent ici au rythme de 2 centimètres par année. Impressionnant! À 9:30, nous sommes dans le hall d'entrée du Blue Lagoon. Il s'agit d'un immense bassin naturel rempli d'une eau salée chargée de silice et chauffée naturellement. Les fans finis d'Occupation Double se rappelleront qu'il y a quelques années, un couple chanceux avait gagné un voyage en Islande et s'était baigné dans les eaux du Blue Lagoon. Cette eau est reconnue pour ses multiples vertues pour la peau, mais personnellement, j'ai surtout apprécié l'effet immensément relaxant des bains. Le complexe est vraiment très moderne, on nous donne un bracelet qui sert à la fois de clef électronique pour notre casier et sert aussi à enregistrer les achats fait une fois dans les bains. On arrive dans le vestiaire. La manière de faire islandaise veut que chaque personne prenne une douche nue avant de remettre son maillot et d'entrer dans les bains. Une pancarte indique même les endroits stratégiques à savonner... Pas facile comme introduction à l'Islande, surtout à la descente de l'avion. Par contre, je me dis que comme haut lieu du tourisme, la plupart préféreront garder leur maillot. En plus, j'arrive dans le vestiaire en même temps qu'une troupe de l'âge d'or, je devrais donc être exemptée de la douche intégrale. Quelle ne fut pas ma surprise en voyant toutes ces dames se déshabiller allégremment dans les douches... Intense pour un mardi matin, mais à Rome, on fait comme les romains... mais en accéléré!

Je rejoins Carl dans l'eau. Il remarque ma drôle de tronche. Je lui dis que je n'espérais pas en voir tant ce matin. Il me dit alors que tous les hommes du vestiaire ont pris leur douche en maillot. C'est vraiment le monde à l'envers! On dîne au café du complexe, c'est plutôt mauvais. Par contre, on goûte à une spécialité
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La faille!
culinaire islandaise, le Skyr. On devrait franchement en importer, c'est vraiment bon. Il s'agit d'un fromage-yogourt à boire (style Yop) ou à manger (style yogourt) aromatisé à plusieurs fruits. Miam! On l'a adopté pour tout le reste du séjour. On quitte finalement le Blue Lagoon après 3 heures de détente, de quoi nous remettre de la fatigue et du décallage horaire. Je découvre alors que si le Blue Lagoon fait supposément des miracles pour la peau, en revanche c'est un carnage pour les cheveux. Il n'a fallu pas moins de 3 shampoings et 2 tonnes de revitalisant pour qu'ils perdent leur look et leur texture de laine d'acier... Ne vous en faites pas, cette fois, dans la douche, j'avais gardé mon maillot!

On prend la direction du site géothermique de Seltun. Pour s'y rendre, on emprunte un chemin de terre qui me fait craindre le pire pour la suspension et la peinture de la voiture. Carl dit son chapelet à plusieurs reprises, mais pas dans un sens très pieux... Je comprends pourquoi la location de voiture coûte si cher. Et dire qu'avec cela, on est même pas couvert pour les dommages causés par le gravier! Ça bardasse vraiment, je n'envisagerais même pas de passer là avec ma propre auto. Dans ma tête, j'entends les paroles de mon père avant le départ: «Tu devrais demander, une fois là-bas, combien ça coûterait pour avoir un 4x4. Sur place, la différence de prix n'est peut-être pas si grande...». Je devrais écouter mon père plus souvent je crois bien.

On finit par arriver à Seltun. Le site est impresionnant, très coloté. Partout, on voit le sol fumer, des mares de boue en ébullition, des variations de couleurs dans la terre qui indique la présence de souffre. D'ailleurs, l'odeur, sur le site, est loin d'être agréable... Vive les oeufs pourris. Une passerelle de bois nous permet de visiter le site en toute sécurité. C'est spécial de se trouver tout juste à côté d'un petit monticule de terre fumant. Si on se penche, on peut même sentir la chaleur. On ne s'attarde pas trop, la journée est loin d'être terminée.

On prend la direction de Thingvellir, site auquel on arrive 1hre15 de route plus tard. Il s'agit de l'endroit où s'est tenu le premier parlement au monde, un parlement viking en l'an mille. Il n'en reste pas de vestiges du parlement, mais la promenade est tout de même intéressante, hormis que le froid, le vent et les nuages se sont mis de la partie. Également dans ce lieu on peut observer la séparation des plaques tectoniques. On part ensuite pour le site de Geysir, auquel on arrive 45 minutes et une route de terre plus tard. Comme vous l'aurez sans doute deviné, Geysir c'est pour geysers. C'est d'ailleurs en l'honneur du geyser Geysir si on a donné ce nom à ce phénomène naturel. Malheureusement, de nos jours, Geysir jaillit de façon très irrégulière et on vient sur ce site surtout pour Stokkur, un geyser qui jaillit comme un métronome à toutes les 5-6 minutes. Carl a la chance d'apercevoir un jaillissement depuis le stationnement. Avec ma chance légendaire, je manque le spectacle mais Carl est enchanté par ce qu'il vient de voir. On se dépêche d'approcher du geyser et tout à coup, de l'eau et de la vapeur jaillissent dans toutes les directions n'importe comment, rien à voir avec la colonne d'eau à laquelle je m'attendais.C'est joli, mais pas de quoi s'énerver à ce point. Je demande à Carl si c'est vraiment cela qu'il a vu. Il ne pense pas. On attend et
Le Strokkur!Le Strokkur!Le Strokkur!

Impresionnant n'est-ce pas?
on prépare l'appareil photo. Carl s'approche du geyser et demeure près d'un petit groupe d'autres touristes. Il revient finalement me voir et on attend ensembles le fameux geyser. Cette fois, nous n'avons pas été déçus. Après avoir formé une mystérieuse boule d'eau bleue, une immense colonne d'eau s'élance vers le ciel à +/- 30 mètres de hauteur puis la vapeur se dissipe précisément à l'endroit où Carl et le groupe de touristes se tenaient auparavant... Ouf, ils l'ont échappé belle! En prime, nos photos sont réussies! On reste là pour observer encore quelques explosions. Strokkur semble alterner entre minies-explosions et explosions grandioses. Il aime se faire désirer celui-là!

Le vent et le froid sont mordants, on part pour le dernier site de la journée, Gullfoss. Il s'agit des chutes d'or. Lorsqu'il fait soleil, un arc-en-ciel plane au-dessus des chutes. Malheureusement, ce ne sera pas le cas pour nous aujourd'hui. Les photos que j'avais vu de ce site avant le voyage m'avaient laissée étrangement indifférente. Carl et moi pouvons maintenant vous dire qu'en personne, c'est tout autrement. Ce site figure parmi nos préférés en Islande. Il s'agit de 2 chutes successives très rapprochées et à 90 degrés l'une de l'autre.
GullfossGullfossGullfoss

Tout près du gouffre
La dernière chute tombe dans un canyon étroit et profond. On peut s'approcher dangereusement des chutes, il n'y a pas de barrière de sécurité ni de gardien, comme partout dans ce pays. Vive le gros bon sens! Enfin un endroit où on fait confiance à l'intelligence et au bon sens humains. On reste plusieurs minutes à contempler cette puissance de la nature malgré la bruine des cascades qui nous trempe.

On prend ensuite le chemin de la guesthouse, où l'on arrive une heure plus tard, à 19:15. On débarque nos sacs puis on prend le chemin de l'épicerie Bonus pour acheter du beurre. Pas de chance, elle fermait à 18:00. On fait comme les islandais et on va à la station-service... Fermée elle aussi, à 19:00. Et dire que nous sommes dans une grosse ville selon les tandards islandais: 2300 personnes. À titre explicatif, l'Islande compte 300 000 habitants. La capitale en compte 180 000. La deuxième ville du pays, Akureyri, n'a que 17 000 habitants... Les «villes« de 200 habitants figurent sur les cartes et devant chaque ferme, il y a une flèche indiquant le nom du propriétaire... Ca vous donne le portrait de la situation! Retour à
GullfossGullfossGullfoss

90 degrés
la guesthouse, on mange un Kraft Dinner et ne voulant pas faire une croix sur le pain à l'ail tant désiré (raison pour laquelle nous voulions du beurre), nous soupoudrons nos toats de sel d'ail. Je déconseille fortement l'expérience! Côté gastronomique, nous nous reprendrons demain matin! Nous avons repéré une boulangerie dans la ville et noté ses heures d'ouverture! Pour dessert, on se détend dans le jacuzzi de l'hôtel puis dodo à 21:30!


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Guesthouse Guesthouse
Guesthouse

On se croirait dans le catalogue Ikéa! Mais c'est très beau et très propre... et il y a un jacuzzi!


23rd May 2010

premier comment: continue de voyager ca nous permet de visiter en meme temps :)
23rd May 2010

salut,c'est très intéressant,avec tout le détail que tu mets,tu pourrais penser a le faire format bouquin byexxxxx
24th May 2010

bon retour chez toi
Bonjour vous deux, Merci d'avoir repris ton blog, c'est toujours un plaisir de te lire avec des commentaires amusants et surtout intéressants. Bises
25th May 2010

La grosse vie sale!
Ok, les images sont fantastiques. C'est seulement les éducateurs qui peuvent se payer ces voyages...... Bye bye
26th May 2010

c'est vraiment captivant cela me fait transporter
23rd July 2010

Je partage tout à fait le commentaire et l'idée de ton père xxx
18th August 2010

Next voyages
Prochaine voyages Égypth, jordanie et Israêl sa va être malade ça aussi

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