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Published: January 2nd 2010
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ATTENTION : N'oubliez pas de cliquer sur le lien de la carte si elle ne s'affiche pas bien et de zoomer le cas échéant, et d'aller tout en bas du texte pour passer à la deuxième page de photos.
Nous effectuons le trajet entre les 2 villes en bus, et descendons d'une division par rapport à celui de la veille: là, c'est du vieux, sans film mais aussi sans trop de Klaxons. On ne peut pas dire que ça pue dans le car, les mauvaises odeurs étant cachées par les clopes de nos compagnons de route. Le bus - ou plutôt grand van- est plus petit mais des gens s'y s'entassent au fur et à mesure en utilisant l'allée centrale.
La route aussi baisse d'une division : petite route-chemin de montagne en lacets avec la place pour 1,5 véhicule.... alors que nous croisons un nombre impressionnant de gros camions qui redescendent les roches de la montagne. Route qui nous chahute pendant 4 heures...pour faire 120 bornes!
Mais nous apprécions les paysages magnifiques et avons l'œil attiré par les couleurs pétantes des coiffes des femmes de la région qui reviennent des champs.
Et nous arrivons finalement, et prenons un taxi pour faire les 30 derniers kilomètres de notre périple et arrivons à Yuanyang.
Et quels 30 derniers km que ceux-là! Plus la route monte et plus le brouillard se densifie jusqu'à ne plus rien voir. Genre pas plus loin que 2-3 mètres. Du coup, pas de coucher de soleil sur les rizières en terrasse, principal centre d’intérêt de Yuanyang.
Et puis cela nous permet de comprendre le pourquoi des couleurs quasi-fluo des fichus des femmes Hani...
Les premières impressions du village sont incroyables : plongés dans le brouillard et la nuit, nous avançons a l'aveuglette dans ces rues inconnues, guidés par les rares lumières des enseignes.
Ambiance de 'bout du monde'.
Du coup nous trouvons a tâtons un petit resto où, l'incompréhension aidant, nous nous retrouvons à montrer à la cuisinière les ingrédients dans la vitrine afin qu'elle nous prépare notre repas. Alors que nous lui demandions tout simplement une fondue... Ça doit être notre accent wuhanais!
21-12
Après des rêves de temps dégagé, la dure réalité nous accable en tirant le rideau de la chambre : le brouillard ne s'est pas fait la
malle.
Et nous en profitons pour faire un tour au marché de Yuanyang. C'est un marché très très coloré, grâce aux couleurs des vêtements et coiffes des femmes Hani, mais aussi et c'est logique, grâce aux stands qui vendent les tissus. Nous nous rendons également compte que ce n'est pas une tenue folklorique, mais bien une tenue de tous les jours.
Nous parcourons les stands de fruits et légumes, de viande découpée sur place, de vente et fumage de pipe du Yunnan (rien a voir avec le nom de l'ethnie majoritaire dans la région), de bouffe (dont de délicieuses croquettes aux patates), et nous observons passer une procession funéraire toute de blanc vêtue.
La Chine que nous connaissions est très loin...
D'ailleurs, précisons des maintenant, que vit au Yunnan plus d'un tiers des minorités ethniques de toute la Chine et que, ici, les Hans sont minoritaires. Les minorités majoritaires ici sont les Hani, les Naxi, les Dai, les Yi et les Zhuang...
Tout ce petit monde s'affaire dans cet étrange brouillard qui enveloppe la ville selon son humeur. Et il a l'air d'aimer ça.
Du coup, la splendide et célèbre vue depuis
la place des terrasses se réduit à un plongeon dans le coton.
Qu'à cela ne tienne, nous partons voir si le brouillard recouvre aussi la vallée d'à côté. Et là, pendant que j'écris en attendant la voiture, le ciel se dégage, et le brouillard se fait la malle.
Et nous itou!
Mais pas pour longtemps...
Et nous faisons la route dans une purée de pois très dense et nous arrivons à l'Endroit indiqué et nous n'y voyons rien, et même après s'être acquitté du droit d'entrée (que Fabienne négocie à moitié prix parce que quand même faut pas déconner? On voit que dalle!)
Sur la route du retour, heureusement le brouillard se lève et nous laisse entrevoir de magnifiques paysages de terrasses.
Superbe!
Au moins on ne sera pas venu à Yuanyang pour rien.
Nous faisons aussi escale dans une petite boutique ouverte par une ONG chinoise qui promeut l'artisanat local et forme des guides anglophones venant des villages alentours. Lien :
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mr et mme cccc
non-member comment
magunifique
superbe merci