PUERTO LA CRUZ, Venezuela

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Déjà ! Les journées sont trop courtes dans le sud au soleil. Nous sommes toujours à la marina et nous avions beaucoup de petits travaux à faire qui nous tient occupés. Nous devons être patients dans l’attente de notre nouveau dinghy et la réparation de notre dodger.

Nous avons la chance d’avoir rencontré aussi des Vénézuéliens merveilleux avec qui nous pouvons faire des excursions le long de la côte.

Mardi dernier nous avons dégusté un repas arabe avec eux dans la ville de Puerto La Cruz.

Dimanche ils nous ont fait visiter la ville de Piritu. Dans ce petit village de pêcheurs ils vivent de la pêche à la crevette. Ce sont des artistes et des grands travaileurs comme vous pouvez le voir avec les filets qui sont dans les airs. Sur la route il y a des endroits désertiques. Il y avait aussi sur le bord de la mer une maison qui est tombée dans la mer.

Les plages sont belles, mais les vagues ramènent avec elles trop de sable pour que se soit agréable pour la baignade.

La température est superbe. Je comprend pourquoi dans les bonnes années le Vénézuéla était tellement recherché pour y vivre et venir en vacances.

Maintenant, comme nos nouveaux copains Manolo et Maheke nous disent, c’est difficile d’y vivre. On dirait que c’est une résession qui continue tous les jours. Dans les commerces d’épicerie les tablettes se vident et ne se remplissent pas de tout ce dont les gens ont besoin.

Exemple : il y a déjà eu du bovril, le lait et les œufs ne snt plus en épicerie, la farine est rationnée à 4 sacs de 1 kilo par personne. Plus de beurre frais, seulement du beurre en conserve importé. Le fromage philadelphia une fois par mois. Les gens courrent les fins de semaine et attendent en ligne pendant des heures.

Manuolo et Maheka ont décidé comme beaucoup d’autres de déménager en Espagne pour y fonder leur petite famille.

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