Uruguay


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Published: November 19th 2015
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Holaaaa !

Pour celles et ceux qui s'inquièteraient, s'il y en a, je suis bien arrivé à Montevideo, capitale de l'Uruguay. Allez, je vous mets une petite carte, ça vous évitera de chercher dans un atlas ou sur internet où ça se trouve... Le temps est plutôt gris mais il fait quand même aux alentours de 20°C et on peut se promener en T-shirt.

L'Uruguay est le plus petit pays d'Amérique du Sud et, coincé entre les 2 mastodontes que sont l'Argentine et le Brésil, il parait même minuscule alors qu'il a quand même une superficie d'environ 175000 km2 et compte un peu plus de 3,5 millions d'habitants. C'est un pays de collines et de plaines et son point culminant est le Mont Catedral qui culmine à 514m. Il est surtout connu pour ses 250kms de côte de sable blanc et la célèbre station balnéaire de Punta Del Este, sorte de St Tropez local où se retrouvent la jet set argentine et brésilienne, les riches locaux et les surfeurs.

Sa capitale, Montevideo, cultive une atmosphère désuète un peu nostalgique qui pourrait faire penser aux années 50. Ici on navigue entre moderne et traditions. Montevideo, c'est quand même un drôle de nom pour une ville et ça me fait penser à mont(ag)e video, ce qui tombe plutôt bien étant donné qu'on pourrait faire un film avec tout ce qu´il m'est déjà arrivé...

En général, quand on atterrit quelque part il faut un peu de temps pour prendre ses marques, découvrir et récupérer du voyage et on n'a pas forcément grand chose à raconter au début. Sauf que là, pour le coup, il y aurait beaucoup à raconter. Commencons par le vol entre Paris et Londres, où je devais faire escale. Suite aux attentats parisiens, il était annoncé sur le site des aéroports de Paris un renforcement de la sécurité et de possibles perturbations. J'avais donc décidé de prévoir le coup et me suis présenté au comptoir d'embarquement 3h à l'avance. Là on me prévient d'un possible retard de l'avion qui vient de Londres et doit y repartir ensuite et comme j'ai des correspondances, on me demande de garder mes bagages avec moi et de revenir 1h avant le départ pour savoir si le vol est confirmé ou si on me met sur un autre vol. Bien discipliné que je suis, je reviens donc 1h avant le départ et là on m'annonce que le vol est confirmé. Ouf!!! Je laisse donc mon sac au comptoir d'enregistrement, je passe la douane et me dirige à la porte d'embarquement. L'embarquement prend un peu de retard mais ça devrait aller. On finit par embarquer et c'est seulement une fois à bord qu'on nous apprend qu'il y a un vent très fort qui souffle sur Londres, que tous les vols sont perturbés et que les pilotes attendent le signal pour décoller. Ce qui finira par arriver mais avec plus d'une heure de retard. Arrivés au-dessus de Londres, (d'où on peut d'ailleurs apercevoir le stade de Wembley, peut-être au moment des hymnes, avant le match de foot entre l'Angleterre et la France qui doit s'y jouer), je confirme, il y a beaucoup de vent et on est bien secoué. Mais on a bien atterri.

Là où c'est plus gênant c'est qu'avec du retard au départ et un temps de vol plus long que prévu, ce qui devait arriver arriva, mon avion pour Sao Paulo où j'avais une autre correspondance ne m'avait pas attendu. On me propose donc de prendre un autre vol via Buenos Aires et je ne perdrai que 2h à l'arrivée. Mais la personne qui s'occupait des réservations a mis beaucoup de temps à trouver une solution et a fini par me dire en me donnant mon nouveau billet "You have to rush" (ce qui signifie pour les non-anglophones, qu'il fallait que je me dépêche!!!). Ça serait dommage de rater encore l'avion et de passer la nuit sur Londres. C'est d'ailleurs ce qui est arrivé à une jeune Brésilienne qui voyageait avec moi depuis Paris et qui devait aussi passer par Sao Paulo. Elle devait attendre le vol du lendemain soir pour partir, alors finalement je ne m'en tire pas si mal, surtout qu´il y avait de la marge et que j'ai même eu le temps de boire une bière. Pour l'anecdote, la Brésilienne habite dans la campagne de Sao Paulo et avait encore une heure d'avion pour s'y rendre. Et oui, on se rend pas bien compte mais le Brésil est un pays immense. C'est comme si Brest se trouvait dans la campagne parisienne...

Finalement on est bien arrivé à Buenos Aires puis à Montevideo. Dans l'avion pour Buenos Aires j'étais assis à côté de 2 jeunes Argentines. Quand je pense que j'aurais pu me retrouver à côté de 2 transsexuels si j'étais passé par Sao Paulo, j'ai peut-être bien fait de manquer l'avion... Une des 2 filles ressemblait étrangement à la chanteuse Zaze, laquelle chanteuse a d'ailleurs donné une série de concerts en Argentine il n'y a pas très longtemps et que les 2 filles connaissaient. Pas mal, non? Parce que vous, à part Violetta, vous en connaissez beaucoup des chanteuses argentines?



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