Paracas - Huacachina - Nazca


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October 28th 2014
Published: October 28th 2014
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Lima - Paracas - Huacachina - Nazca


PARACAS



22 octobre 2014 - Jour 5

Au programme: journée de transfert pour se rendre à Paracas, petit village de pêcheurs sur la côte, au sud de Lima. Les sacs sont vite préparés et on profite du dernier petit-déjeuner de l'hôtel. En discutant avec le personnel, ils nous conseillent une autre compagnie de bus que celle qu'on voulait prendre car celle-ci fait beaucoup d'arrêts et il faut toujours avoir un oeil sur ses bagages pour être sûrs qu'ils ne les débarquent pas par erreur.

On suit leur recommandation et on paiera donc plus cher pour avoir un trajet direct. Mais il y aussi moins de bus par jour, on devra prendre celui de 13h30. On se rend donc en taxi jusqu'à la station de Cruz del Sur, avec largement assez de temps.

Une fois montés dans le bus, on comprend pourquoi on a payé plus cher, c'est la méga grande classe. On savait que les bus au Pérou étaient de qualité mais on ne s'attendait pas avoir déjà ce niveau-la pour un trajet de seulement 3h. Couverture et oreiller personnel, repose-pieds, sièges inclinables à 160 degrés, hôtesse à bord et Wi-fi, waouw! On a à peine quitté Lima que l'hôtesse nous amène un plateau-repas. Quoi? Ca aussi c'est compris dans le prix? On avait mangé un sandwich avant d'embarquer mais c'est pas grave, on dînera 2 fois. Petite parenthèse concernant l'hôtesse: vous pensiez que les hôtesses de l'air on du mérite de vous servir à 10'000 mètres d'altitude? C'est rien à côté du boulot de ces filles-la! L'avion, hormis turbulences est stable, le bus il peut être en montée ou descente, il accélère, il freine, il tourne... Franchement, chapeau les filles!



Côté décor, la brume habituelle de Lima ne nous a pas permis de profiter de la vue sur l'océan. Le paysage était très désertique et rocailleux avec des dunes de sables. Mais plus on approchait de notre destination, plus ça se découvrait et les terres devenaient verdoyantes. Et on a même eu droit à quelques rayons de soleil à l'arrivée.



En descendant du bus, on récupère nos sacs sans encombre et on demande notre chemin jusqu'à l'hôtel. A peine sortis du terminal du bus, on est assaillis par une tripotée de vendeurs d'excursions. Le choc est un peu violent entre Lima où on avait l'impression d'être les seuls touristes et là où d'un coup tout le monde s'intéresse à nous pour nous vendre tout et n'importe quoi.



En arrivant à l'hôtel c'est pas mieux, on est "poussés" dans notre chambre sans passer par la réception et on nous étale déjà le catalogue des excursions. On calme un peu le rythme et quand on retourne à la réception un peu plus tard, l'ambiance est beaucoup plus détendue et on peut prendre le temps de négocier les excursions du lendemain aux îles Ballestas ainsi que le trajet pour se rendre à l'oasis de Huacachina.



On terminera la journée tranquillement en faisant le tour de ce petit village de pêcheurs, en soupant au bord de l'océan. Ah oui, et on essuie tout le contenu de la trousse de toilette car le shampooing a coulé... il aura donc désormais droit à un sac plastique hermétique.



23 octobre 2014 - Jour 6

Réveil matinal pour être prêts pour le départ de l'excursion à 7h40. Pas de petit-déjeuner inclus cette fois, on va le chercher dans la rue. Moi qui appréhende la sortie en bateau, il ne faudrait pas avoir l'estomac vide. Après huit tentatives, j'arrive enfin à avaler le cachet contre le mal des transports. Oui, je sais je suis compliquée comme fille, non seulement j'ai le mal de mer mais en plus je ne sais pas gober les cachets... Mais je fais des progrès...



On arrive au port où les groupes sont formés pour remplir les bateaux et c'est parti pour 2h en mer! On passe tout d'abord devant le fameux Candelabre de Paracas, tracé sur le flan d'une colline. Beaucoup de théories sur sa signification: repère pour les pirates, représentation d'un cactus hallucinogène, symbole franc-maçon, etc.



On s'éloigne au large pour rejoindre les îles Ballestas. Grâce au courant froid de Humbolt qui amène plein de plancton et de poissons, une grande variétés d'oiseaux, de pingouins, de lions de mer et de dauphins ont élu domicile sur ces îles. Ca vole dans tous les sens, le guide nous prévient de nous couvrir la tête et de ne pas ouvrir la bouche si on regarde en l'air, beurk. En même temps, ce guano qui recouvre toutes les îles est un excellent engrais et il est récolté à la main pendant 4 mois par des saisonniers qui viennent vivre sur l'île pendant cette période. Entre cette odeur hyper forte de guano, les émanations d'essence du bateau au ralenti et la houle, l'effet du cachet commence à s'estomper. Mais le spectacle vaut bien une légère nausée, c'est impressionnant de voir toutes ces colonies d'oiseaux qui volent tout près de nous et je suis totalement fan des pingouins et des lions de mer qu'on peut approcher de très près. Au retour, on a même la chance de croiser des dauphins.



Retour à l'hôtel pour la 2ème partie de la visite, la réserve naturelle de Paracas. On part avec un petit groupe en mini-bus qui nous amène au centre des visiteurs. A l'époque, ce petit musée contenait également des momies au crâne déformé qui ont été trouvées dans la réserve mais le tremblement de terre de 2007 ayant trop abîmé les installations, elles ont été déplacées en attendant la reconstruction. On fera plusieurs stops dans la réserve pour admirer le panorama, notamment la Playa Roja. Après le repas de midi, on continue avec notre chauffeur jusqu'à l'oasis de Huacachina.



Véritable oasis au milieu des hautes dunes, avec lagune et palmiers, l'ambiance est très agréable avec un petit côté hipppie. On a réservé un bon hôtel avec piscine mais mauvaise surprise en arrivant, une canalisation a sauté sur le trottoir juste devant l'hôtel et évidemment notre chambre donne pile dessus. Impossible de dormir là avec cette odeur de M, on demande à changer de chambre et ils nous déplacent de l'autre côté de l'hôtel. Mis à part ce petit souci (qui sera d'ailleurs réglé le lendemain), l'hôtel est vraiment bien et on décide de passer une nuit de plus pour profiter de flâner demain à la piscine.



On doit maintenant s'attaquer à un problème logistique: notre 1ère lessive. On se renseigne dans le village et en gros on a 2 options. Une laverie avec machine mais qui exige minimum 4 kilos de linge. Evidemment on ne les atteint pas... Ou une laverie qui fait à la main. Mais une habitante nous le déconseille très fortement car il est fréquent qu'ils croisent les vêtements de différents clients et les taches de javel sont courantes. Bon bah, on la fera nous-mêmes...

Donc retour au moyen-âge, à laver nos fringues à la savonnette dans le mini-évier de notre salle de bains. On accroche une corde à linge dans la salle de bains et l'autre en travers de la chambre pour faire sécher avec le ventilateur. Du coup ce soir on dort dans une ambiance sicilienne.



HUACACHINA



24 octobre 2014 - Jour 7

On se lève tranquillement direction la piscine de l'hôtel où on traîne jusqu'à l'heure du dîner. Après manger, on va réserver notre sortie en buggy pour aller voir le coucher de soleil dans les dunes et on réserve également nos trajets du lendemain pour aller à Nazca. On obtient un package avec tous les transferts et le survol des fameuses lignes. Comme on est en basse saison, les prix baissent naturellement et on n'a pas besoin de se battre pour obtenir un prix correct, selon les fourchettes données par plusieurs guides.



16h, rendez-vous pour la sortie en buggy. On s'arrange pour avoir les meilleures places, tout devant à côté du chauffeur, dans un véhicule de 10 places. Le passage des premières dunes est impressionnant, ça remonte l'estomac comme sur les montagnes russes! Mais le problème c'est que quand tu cries, tu avales du sable... On fait plusieurs arrêts-photos et sandboarding pour ceux qui veulent. On fait l'impasse sur la planche, n'ayant jamais fait de surf c'est la gamelle assurée et descendre à plat ventre pour manger du sable, non merci. Entre-temps, un autre buggy nous a rejoint, on fusionne nos 2 groupes et on change de chauffeur. On se retrouve avec un jeune inconscient! Il nous pose en-haut d'une dune en crochant son buggy sur l'arrête de la dune. C'est marrant sur le moment oui mais voilà, au moment de repartir, il ne redémarre plus... Il sort pour tasser le sable sous les roues et on commence à sentir le buggy qui dérape. Le chauffeur remonte, en fait son intention c'est de lancer le moteur à la descente. Là, tout le monde flippe... Je demande on chauffeur si on risque quelque chose, il m'assure que non. La vache, son plan a fonctionné mais j'ai bien cru qu'on allait verser! Bon, on continue la balade et à peine 5 minutes après, il nous ensable à nouveau sur une dune mais cette fois en version latérale, on jurerai qu'on va se renverser. Tout le monde descend et il a suffit que quelques mecs aident à pousser pour qu'on se sorte de là. Bon, là il m'agace ce chauffeur. Il nous pose à un dernier point de vue pour admirer le coucher de soleil et on rentre au village, sains et saufs.



25 octobre 2014 - Jour 8

Journée de transfert de Huacachina à Nazca. On traînasse le matin à l'hôtel jusqu'au check-out et on rejoint notre chauffeur qui nous transfère au terminal de bus à Ica. Cette fois on a choisi une compagnie moins chère pour ce petit trajet de 2h30. Effectivement, la différence de prix se voit dès le terminal de bus, où les choses ne sont pas aussi bien organisées qu'avec l'autre compagnie. On vérifie 3 fois les informations qu'on nous donne pour ne pas se tromper de bus et on monte à bord. Concrètement, le bus est tout à fait convenable, juste un peu plus à l'étroit. Mais la différence réside dans le nombre d'arrêts qu'il fait. Car les places invendues peuvent être prises par les locaux pour faire un tout petit bout du trajet, sans forcément mettre de bagage en soute. Comme un bus public. Du coup, il y a beaucoup de gens qui lui font signe au bord de la route et le chauffeur s'arête pour les laisser monter, tant qu'il a de la place. En plus de ça, il y a des agents de contrôle tout on long du trajet qui montent pour vérifier qu'ils aient bien encaissé tous les ticket de ces passagers non enregistrés. Donc à chaque fois il faut s'arrêter pour le laisser monter, on redémarre, il vérifie tous les tickets de tout le monde et il faut à nouveau s'arrêter pour le laisser redescendre, 1 à 2 km plus loin, pfff... Sur les tronçons rectilignes ça va encore mais quand on est dans une côte et que notre bus vient de doubler péniblement 3 camions, c'est frustrant de devoir faire une micro-halte juste après et que les 3 camions te repassent devant...



Arrivés à Nazca, on réserve notre trajet du lendemain en bus de nuit jusqu'à Cuzco. Cette fois, aucune discussion, on prend du haut de gamme pour ce trajet de 14h!



NAZCA



26 octobre 2014 - Jour 9

Première grande excursion de notre voyage aujourd'hui avec le survol des lignes de Nazca, ces énormes figures tracées dans le désert visibles uniquement du ciel et dont la signification reste à ce jour un mystère. J'appréhende énormément ce vol, car je sais que le petit avion tangue beaucoup car comme il vole bas on ressent beaucoup les turbulences et il pivote à fond d'un côté à l'autre pour qu'on puisse bien voir les dessins. A nouveau, on déjeune en conséquence et je me gave 2 fois plus de médicaments contre le mal des transports. J'ai la totale: le cachet du matin, les comprimés homéopathiques et les chewing-gums à effet rapide, je suis parée! Et si vraiment ça ne marche pas, j'ai même mon petit sachet plastique...



On a de la chance, le ciel est bien dégagé, ça ne souffle pas trop et il n'y a pas beaucoup d'attente à l'aéroport. Le stress monte... Nous serons 4 dans notre avion, je préviens les autres passagers de mon éventuel malaise et c'est parti pour le décollage! Bien qu'on nous ait remis un plan avec l'ordre des figures que nous allons voir, que le pilote t'avertit quand on y arrive et qu'il se penche quand on est au-dessus, on a beaucoup de peine à distinguer la première figure de baleine mais on la trouve quand même au dernier moment. Ok, maintenant on sait comment les repérer. C'est impressionnant! Elles sont parfaitement tracées alors qu'ils n'avaient pas la vue d'ensemble de ce qu'ils faisaient. Et elles ne s'effacent pas non plus avec le vent car le terrain est très rocayeux et qu'ils ont dû déplacer les pierres pour tracer les lignes. Et ce qui est "marrant", c'est que l'autoroute passe au milieu des lignes... Quand ils l'ont construite elles n'avaient pas encore été découvertes. Bon, je dois avouer que j'en ai raté une ou deux car j'avais la tête dans mon sachet... De manière préventive je précise... Je ne suis pas mécontente de rentrer à l'aéroport, ce vol a été une véritable épreuve pour moi mais je suis hyper fière de ne pas avoir vomi et heureuse d'avoir pu voir les fameuses lignes de Nazca de mes propres yeux!



On passera le reste de la journée à flâner en ville et en fin d'après-midi on va voir une projection sur le travail de Maria Reiche, une chercheuse allemande qui a passé 50 ans de sa vie à étudier les lignes. Elle a été la première a les cartographier et à lutter pour leur protection. Au début de ses recherches elle a même passé 14 ans, seule dans une cahute de fortune au milieu du désert avant qu'un hôtel lui mette gracieusement à disposition une chambre qu'elle occupera jusqu'à sa mort.



A 21h, rendez-vous au terminal du bus pour notre trajet de 14h jusqu'à Cuzco!


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29th October 2014
Sourire crispé

Ahahahah!!!! On dirait moi quand je prends l'avion sans avoir bu (en fait, j'ai jamais pris l'avion sans avoir bu...)!!!
29th October 2014
Sur le bateau

Tu veux pas me dire que tu t'es pas rasé depuis que vous êtes partis???!!! (le commentaire est adressé à Alex donc...)

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