Advertisement
Published: June 13th 2009
Edit Blog Post
EN FRANCAIS PLUS BAS MORE PHOTOS HERE Valparaiso is not as touristy and "sanitized" as I expected, given its classification at the UNESCO World Heritage. Its traditional zinc-covered houses lean sideways, most are not renovated for the tourists' benefit and many are rusty, its endless stairs smell of piss and garbage, its steep streets are lined with artful improvised graffittis, its harbour bustles with container-lifting cranes, its plazas are swarming with bums, musicians, idlers, sleeping dogs and hurried yuppies. It's a merry, livey, colorful mess, a photographer's paradise...
Dwellers are in love with their city, like my host Harry who takes me for a long walk at dusk around two of the city's many, many hills, before going to a local "picada" to eat "chorrillada", the poor's dish: fried potatoes topped with eggs, meat and onions, washed down with a beer. Very light! The following day, I stroll through Pablo Neruda's house, la Sebastiana and fill my head with visual poetry. Valpo is indeed a very poetic town, trash contrasting with art, industry with bohemia... On his lunch break, Harry takes me to another local joint near the seafood market, where I savour a "chupé de mariscos" (seafood casserole) and
chilled white wine.
With that buzz, I keep roaming the streets until it is time for something I have longed for: a concert of Joan Manuel Serrat. I had missed him in Puerto Rico, then again in Madrid, and there he was in Valparaiso... I could not miss him again, even if that meant breaking the bank a little. That same night, Juanes, the world-famous Colombian pop singer, was playing at the Viña del Mar festival, so it was quite funny to see all the giggly teenage girls in the streets, shrieking of excitement in anticipation of their idol's performance... and then see the same girls, thirty years later, getting all giddy with Serrat bringing him flowers and letters on stage! Serrat's voice worked its magic, and I made it back to Valpo with sparkling stars in my head...
Unfortunately, I had been unable to postpone my flight to Patagonia and stay another night for Santana's concert. So on Wednesday, I headed back to Santiago, via Isla Negra, where Neruda had his beach house, much bigger than la Sebastiana, and hosting a dizzying array of weird, beautiful, unique, orginial, poetic, or crazy collection of objects: boat prows, wooden
horse, scary masks from the world over, butterflies, bottles, posters, seashells, maps, etc. Tamara had left Santiago for her investigation, taking her Cano and friends with her, so I had the Santiago apartment to myself, to rest a little before taking my 3:00am red-eye to Patagonia. I was so cozy and warm in Santiago, eating ripe and juicy peaches all the time, that for a moment I wondered why on earth I would go so close to the Antartica!
Valparaiso n'est pas aussi touristique et "aseptisée" que je m'y attendais, compte tenu de sa classification au patrimoine mondial de l'Unesco. Ses maisons traditionnelles recouvertes de zinc sont penchées, la plupart ne sont pas rénovées dans un but touristique et beaucoup sont rouillées, ses escaliers sans fin sentent la pisse et les ordures, ses rues escarpées sont recouvertes d'artistiques graffitis improvisés, son port est animé par des grues qui soulèvent les containers, ses places pullulent de clochards, de musiciens, de flâneurs, de chiens endormis et de yuppies pressés. C'est un bazar joyeux, vivant, coloré, un paradis de photographe…
Les habitants adorent leur ville, à l'instar de mon hôte Harry, qui m'emmène pour une longue promenade à la
nuit tombante sur deux des très nombreuses collines de la ville, avant d'aller à une "picada" locale pour manger la "chorrillada", le plat des pauvres : des pommes de terre frites, recouvertes avec des œufs, de la viande et des oignons, qu'on fait passer avec une bière. Tu parles d'un repas léger ! Le lendemain, je déambule dans la maison de Pablo Neruda, la Sebastiana et remplit ma tête de poésie visuelle. Valparaiso est décidément une ville poétique, les ordures en contraste avec l'art, l'industrie avec la vie de bohême… A sa pause déjeuner, Harry m'emmène dans un autre endroit local près du marché au poisson, où je déguste un "chupé de mariscos" (gratin de fruits de mer) avec un vin blanc frais.
Avec la tete légère, je continue à vagabonder dans les rues jusqu'à l'heure de ce que j'ai attendu depuis longtemps : un concert de Joan Manuel Serrat. Je l'avais manqué à Porto Rico, puis à Madrid, et il était à Valparaiso… Je ne pouvais pas le manquer encore, même s'il fallait casser ma tirelire. Le même soir, Juanes, le mondialement célèbre chanteur colombien de pop jouait au festival de Viña del Mar, et c'était marrant de
voir les adolescentes ricanantes dans les rues, criant d'excitation en attendant la prestation de leur idole… puis voir les mêmes, trente ans après, dont Serrat faisait tourner la tête, lui apporter sur scène des fleurs et des lettres ! La voix de Serrat a opéré sa magie et je suis revenue à Valparaiso avec des étoiles scintillantes dans la tête.
Malheureusement, je n'avais pas pu reporter mon vol vers la Patagonie et rester une nuit de plus pour assiter à un concert de Santana. Donc, mercredi, je suis retournée à Santiago, en passant par Isla Negra, où Neruda avait sa maison au bord de mer, bien plus grande que la Sebastiana, et qui contient une étourdissante collection d'objets bizarres, magnifiques, uniques, originaux, poétique ou dingues : proues de bateau, cheval de bois, masques effrayants du monde entier, papillons, bouteilles, affiches, coquillages, cartes, etc…
Tamara était partie de Santiago pour ses recherches, emmenant Cano et des amis avec elle, si bien que j'avais l'appartement pour moi seule, pour me reposer un peu avant de partir à 3 heures du matin vers la Patagonie. Je me sentais si bien à Santiago, au chaud, à manger des pêches juteuses tout le temps, que je me suis demandée un moment pourquoi diable je devrais aller si près de l'Antartique !
Advertisement
Tot: 0.117s; Tpl: 0.011s; cc: 10; qc: 54; dbt: 0.0578s; 1; m:domysql w:travelblog (10.17.0.13); sld: 1;
; mem: 1.1mb