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Published: April 1st 2009
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EN FRANCAIS PLUS BAS MORE PHOTOS HERE True, I swear a lot by Couchsurfing, but staying at a atmospheric hostel, in town, one block from the lake and with other travelers also has its perks. As I wonder what to do the one day I have in Puerto Varas before going to Argentina, my French roommate invites me to share a rental car for a day trip in the area. Two other travelers, an Irish and a British-German from Portugal join us for what was the most lovely day, at a leisurely pace and under pefectly blue skies. I must have said "I can't believe how lucky we are with the weather" at lest a hunderd times that day... We strolled on lovely shaded paths, went up the Osorno volcano's glacier, and finished the day soaking our legs in natural hot springs bordering a quiet river... Perfect day!
On our way back to town, I bump into a couple of friends I had been trekking with in Torres del Paine. It is quite common to meet travelers by chance time and time again on the backpackers route, not to say incredibly frequent. It hardly ever happens, however, to meet someone
from one continent to the other, even if you have kept in touch. So catching up with Justin, whom I had met in Chiang Mai, Thailand, was a good surprise, and oddly enough, it gave me a concrete sense of the time that had elapsed since my departure... 10 months, 18 countries, thousands of miles (no I haven't counted!)... Suddenly, I realize I feel tired. Not fed up, mind you, I don't think I will ever have enough of this. But tired of the pace, of the intensity of each day. I feel a need to slow down, do less, contemplate more...
So when Justin mentions going to Chiloé, and others confirm it is a quiet little island, perfect for chilling out, I postpone my trip to Bariloche, and take a day off: sleep late, have coffee at a sunny cafe terrace, spend the whole day doing nothing at the beach with my friends, giggle, swim (just a little, brr), skim stones and play like a bunch of idle high school kids, breathe, smile, and sip mulled wine at the end of the day.
Chiloé feels like another country almost. Zinc-covered houses like in Valparaiso, stilted houses (palafitos,
as they are called here) like in Viet Nam, fishing boats like in Brittany, birds, penguins and sea lions like in New Zealand, pisco sour like in Peru, and wine and seafood like... well, nowhere else than Chile for that! We find a quaint palafito hostel, with a huge terrace overlooking the bay, where we enjoy evening wine and sunny breakfasts. In the National Park, Justin goes for a walk, and I for a ride, thinking that my flamboyant horse would gallop fast enough to cath up and have lunch together--but my horse walked slower than I do! The weather was grey and misty, giving the area an eerie feeling as I slowly galloped, completely alone on a miles-long beach... Waiting for the bus back to town, we try a hearty chocolate and "cochayuyo" (a local algae) pie, as hummingbirds flutter around the nearby flower bushes.
Fall has started here, chilly and wet, but we are lucky with the next day, warm and sunny, as we embark on "Jefe del Mar" (Sea's Boss) to go observe penguins, cormorans, ducks and dozens of other bird species, northwest of the island, in a natural reserve bathed in a beautiful end-of-day golden
light. The next day, I am finally off to San Carlos de Bariloche, the northern gateway to Argentinian Patagonia, as Justin heads south to Torres del Paine before the weather gets ugly.
C'est vrai, je dis toujours beaucoup de bien de Couchsurfing, mais se poser dans un hostel local, en ville, à un pâté de maison du lac, en compagnie d'autres voyageurs a aussi ses avantages. Alors que je me demande quoi faire pour le seul jour que je dois passer à Puerto Varas avant de rejoindre l'Argentine, un français qui partage ma chambre m'invite à partager une voiture de location pour une balade dans les environs. Deux autres voyageurs, l'une Irlandaise, l'autre Germano-Anglais qui viennent du Portugal se joignent à nous pour ce qui va être une merveilleuse journée, à un rythme lent et sous un ciel parfaitement bleu. Je crois bien avoir dit "J'ai du mal à croire à la chance que nous avons avec le temps" au moins une centaine de fois dans la journée…On s'est promené dans de jolis sentiers ombragés, on est monté sur le glacier du volcan Osorno, et on a fini la journée en se trempant les jambes dans des
sources naturelles chaudes au bord d'une rivière tranquille…Une journée parfaite !
Sur notre chemin de retour vers la ville, je tombe sur un couple d'amis avec qui j'avais fait le trekking à Torres del Paine. C'est assez courant de rencontrer des voyageurs par hasard et plusieurs fois sur le chemin des routards, pour ne pas dire extremement fréquent. Cela arrive pourtant rarement d'un continent à un autre, même si vous avez gardé le contact. Alors retrouver Justin, que j'avais rencontré à Chiang Mai en Thaïlande, était une bonne surprise, et suffisamment étrange pour me donner un sentiment concret du temps passé depuis mon départ…10 mois, 18 pays, des milliers de km (non, je n'ai pas compté !). Tout à coup, je me rends compte que je me sentais fatiguée. Pas saturée, attention, je ne crois pas que je serai jamais lassée de ça. Mais fatiguée par le rythme, l'intensité de chaque jounéer. Un besoin de ralentir, en faire moins, prendre plus le temps de contempler…
Si bien que quand Justin parle d'aller à Chiloé, et d'autres confirment que c'est une petite île tranquille, parfaite pour décompresser et prendre son temps, je reporte mon passage à Bariloche, et je prends un jour pour faire relâche : dormir tard, prendre un café sur une terrasse ensoleillée, passer la journée entière à ne rien faire, sur la plage, avec mes amis, ricaner, me baigner (juste un peu, brr), faire des ricochets, jouer comme une bande de collégiens désoeuvrés, respirer, sourire, et siroter du vin chaud pour finir la journée.
Chiloé donne presque l'impression d'être un autre pays. Des maisons recouvertes de zinc comme à Valparaiso, certaines sur pilotis (on les appelle ici palafitos) comme au Vietnam, des bateaux de pêche comme en Bretagne, des oiseaux, des pingouins et des lions de mer comme en Nouvelle Zélande, du pisco sour comme au Pérou, et du vin et des fruits de mer comme…, eh bien nulle part ailleurs qu'au Chili pour ça ! Nous trouvons un pittoresque hostel palafito, avec une grande terrasse donnant sur la baie, où nous nous régalons de vin le soir et de petits déjeuners ensoleillés le matin. Dans le Parc National, Justin va se promener à pied, pendant que je monte à cheval, en pensant que mon somptueux cheval va galoper assez vite pour que nous nous retrouvions pour déjeuner - mais mon cheval marche moins vite que moi ! - Le temps était gris et brumeux, et donnait à l'endroit un aspect mystérieux pendant que je galopais lentement, très lentement, complètement seule sur la plage étendue sur des km. En attendant le bus pour revenir en ville, on a essayé la tarte au "cochayuyo" (une algue locale) et chocolat, pendant que des colibris virevoltaient autour des buissons de fleurs à côté de nous.
L'automne a commencé ici, avec de la pluie et des températures plus basses, mais on a eu de la chance le lendemain, il faisait beau et chaud quand on a embarqué sur "Jefe del Mar" ("Le patron de la mer") pour aller voir des pingouins, des cormorans, des canards et des douzaines d'espèces d'oiseaux, au nord de l'île, dans une réserve naturelle baignée d'une magnifique lumière dorée de fin de journée. Le jour d'après, je rejoins finalement San Carlos de Bariloche, le passage au nord vers la Patagonie argentine, alors que Justin se dirige vers Torres del Paine au sud avant que le temps ne tourne à l'hiver.
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