Recife : la gasTROPnomie 1

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Impossible de parler du Brésil sans parler des fruits. Dans les arbres, sur les marchés, suspendus dans les bars je découvre grâce a Carlos, des fruits tout le temps, et puis je les mange aussi.

En voici quelques exemples :

- l'acerola (les sacs de billes rouges) : c'est une baie qui ressemble à la cerise mais qui est plus acide. Elle contient des pépins si fins que l'on peu mixer le fruit entier lorsque l'on en fait un jus.

- le maracujá (notre fruit de la passion) : vos constaterez qu'ils sont bien plus gros que ceux que l'on achète en France. Le goût, lui, ne varie pas.

- le tamarindo : si je devais trouver une correspondance en consistance je choisirai le pruneau à ceci près que le tamarindo est bien plus acide et que c'est un fruit a coque.

- le cajú : on connaît déjà tous la noix. Et si vous observez bien le fruit vous verrez qu'en dessous, suspendue, se trouve la coque de la noix de caju. Il suffit de prendre cette coque, la faire torrifier, puis la casser pour obtenir une noix de caju (avec un peu de sel pour l'apéro). Le fruit, lui, est extrêmement sucré en première bouche et ensuite très rance. La quantité de jus qui en sort est impressionnante, il est vraiment gorgé.

- la ciriguela : de l'extérieur on dirait une mini mandarine. C'est un fruit qui se mange avec la peau et à peu près aussi frustrant que de manger un litchi avec un gros noyau. On la met tout rond dans la bouche et on la mordille pour qu'il n'en sorte que le jus. Une fois vidée, on la recrache élégamment et on passe a la suivante.

- la pinha : en forme d'artichaut, on la coupe en deux et on mange sa chair qui est remplie de pépins, ce qui la rend aussi difficile à déguster.

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