Teleferico, boulot, dodo

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Ça fait un petit moment que je n’ai pas écrit, et il s’est passé plein de choses à la Paz.

Principal évènement, j’ai trouvé un petit boulot les week-ends et jours fériés la semaine dernière. Je travaille dans la prestigieuse agence Vertigo Biking ! Je voulais donner des cours de français et anglais au départ mais mes annonces n’ont rien donné. Du coup, j’ai mis à profit le fait que je parlais plusieurs langues autrement. Mon travail consiste à vendre des tours pour la route de la mort, et tout préparer pour le lendemain lorsque les gens réservent, appeler les guides, chauffeurs, mécaniciens… Et être là le matin lorsque les touristes s’en vont faire le tour, ce qui est finalement le plus dur, étant donné que j’ai commencé à me faire des amis ici et à sortir le week-end.

En parlant de sorties, le 16 juillet, c’était la fête de La Paz, du coup, il y avait la « verbena » la veille : tous les fêtards étaient de sortie, et ça fait vraiment beaucoup de monde. J’ai gouté les spécialités alcoolisées et j’ai découvert un autre visage de La Paz au fur et mesure que les heures passaient et que le taux d’alcoolémie moyen grimpait. Quand je suis repassée par le centre pour aller travailler le lendemain matin, l’état des rues et de la Plaza Mayor faisait peine à voir. Les pavés de toute la zone étaient trempés de « jus de chouille », jonchés de bouteilles, verres, déchets, etc.

A part ça, je commence a vraiment apprécier La Paz. C’est différent de Cochabamba, beaucoup plus vivant, il y a des choses à faire tous les soirs, et c’est très culturel. Malheureusement, je suis plutôt occupée en ce moment, et mon deuxième travail n’aide pas. Et puis ce week-end, Veronica, de Cochabamba, est venue me rendre visite et elle a décidé de rester jusqu’à jeudi, du coup j’en profite tant qu’elle est là, je dormirais plus tard !

Enfin, en ce moment, les mineurs de Potosi font des manifestations dans le centre de La Paz. Et comme ce sont des mineurs, ils ont tout le matériel pour se faire entendre, je fais référence à la dynamite. La police a fermé les rues du centre pour protéger les beaux bâtiments coloniaux de la place Murillo et il y a beaucoup de perturbations ces temps-ci. Lundi, je me suis d’ailleurs retrouvée enfermée dans un café à cause de ça. Petite parano en sortant : il se trouve que les signalisations des passages piétons émettent un léger tic-tac de plus en plus rapide jusqu’à passer au rouge. J’ai mis un petit moment à le comprendre… Je ferais peut-être un article là-dessus (les mineurs, pas les passages piétons) bientôt.

A bientôt,

Perrine.

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